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Quelles sont les perspectives futures sur la violence dans Maissa Bey ?

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🏫 Université 8 Mai 1945 Guelma - Faculté des Lettres et des Langues - Département des Lettres et de la Langue Française
📅 Mémoire de fin de cycle en vue de l'obtention du diplôme de Master - 2016/2017
🎓 Auteur·trice·s
SLATNIA Zahra
SLATNIA Zahra

Les perspectives futures sur la violence révèlent des dimensions inattendues dans l’œuvre de Maissa Bey. En explorant la dualité de la violence physique et morale à travers le récit d’Aïda, cette étude met en lumière des implications sociocritiques essentielles pour comprendre le traumatisme algérien des années 90.


L’assassinat et l’intention meurtrière:

L’assassinat est considéré comme un acte le plus grave il est l’une des formes de la violence précisément les violences criminelles contre la personne et pour lequel les peines de l’assassinat sont les plus sévères comme la peine de mort dont l’assassinat et le meurtre sont des seuils de la violence ;vis-à-vis aux effets et ses résultats grave.

Alors, Aida lorsqu’elle a vu l’assassin de Nadir, elle a voulu le venger :

« Il est là. Il est face à moi. Je le vois enfin rien ne peut détourner mon regard de ce visage. Je me remplis de lui. Enfin.»63

Elle le voit d’un regard long et tranquille au début comme un regard d’une femme timide mais persuasif :

« Il me regarde. J’avance vers lui. Il, me regarde. Regard tranquille. Rempli de certitude je ne suis rien. Rien d’autre qu’une femme debout; face à lui. » 64

« De lui à moi; un fil tendu. J’aiguise ma haine sur ce fil. J’avance sur ce fil »65

De ce fait, Aida a l’envie de tuer la personne qui était la cause de sa souffrance et de sa tristesse c’est l’assassin de son unique fils.

Une description à la fin du roman montre, à travers un climat violent entre l’assassin et la mère, la souffrance de cette dernière qui n’a pas pu accepter la mort de son fils même après avoir passé un bon moment de leur mort, et qu’elle devrait vivre seule tout au long le reste de sa vie.

Conclusion Générale

Dans le présent travail, nous avons met l’accent sur le thème de la violence comme travail de recherche intitulé « l’expression de la violence dans puisque mon cœur est mort » chez Maissa Bey.

L’objectif de notre travail était de montrer l’expression de la violence dans cet ouvrage qui raconte l’histoire d’une femme qui est en train de transmettre des lettres destinées à son unique fils terrorisé pendant la décennie noire ,à fin de pouvoir lui traduire sa douleur et sa souffrance .

Ainsi d’étudier la façon dont la violence est présentée dans l’œuvre, et la manière par laquelle est exprimée dans le texte littéraires de l’écrivaine algérienne « puisque mon cœur est mort »

A fin de pouvoir analyser et détecter le thème de notre travail nous avons met la question de recherche suivante :

Ou se situe la violence dans l’œuvre de « puisque mon cœur est mort » ? S’agit – elle d’une violence physique, moral, ou les deux en parallèle ?Et nous avons à titres d’hypothèses les deux suivantes :

  • Maissa Bey en tant que femme prend de la parole source d’expression et l’utiliser comme présentatrice de la violence.
  • le contexte social et idéologique de l’auteur lui oblige de présenter la violence à titre d un témoignage de ses expériences vécues et sa vision du monde.

La violence dans « puisque mon cœur est mort » est celle du terrorisme, d’où Maissa Bey nous a présenté une expérience vécue qui parle d’elle ou de l’un de sa famille , en tant que femme elle a parlée de la violence d’une manière explicite au début lorsqu’elle parle du fils terrorisé , après elle l’a présentée et traduisée sous forme de douleur et de souffrance ç’est à la parole la seule source d’expression et représentative de la violence ;aussi à travers ce qui existe dans la société, Maissa Bey a bien utilisée le contexte social dans sa traduction parce que hors de ce contexte l’histoire ne pourra jamais être manifestée et lue, tous cela à fin d’attirer l’attention du lecteur une fois à l’histoire elle-même, et une autre fois aux événements historiques (ce qui a été pendant cette période).

Psychologique, mentale, ou physique le thème de la violence était présenté sous différents stades dans le roman quoi que se soit la façon , la narratrice a essayée de nous traduire cette histoire à travers tous les moyens, les souvenirs, les coutumes les traditions, commençant par la situation des personnages (douloureuses) dans la société pendant la décennie noire (spatiotemporalité) à travers la narration des événements.

Donc, celui qui va lire notre corpus va sûrement mettre l’accent sur pas mal de thème , mais celui va se contenter sur le thème de la violence, va remarquer que la violence représentée dans ce corpus est à la fois physique(le terrorisme), mentale ( la douleur et la souffrance) psychologique(les mauvaises habitudes et décisions de Mme Ayda) tout ça est traduisé à travers la parole dans un contexte social, qui a bien travaillé le contenu de l’histoire , le fait qui confirme les hypothèses proposées au début.

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61 Bey,Maissa, « puisque mon cœur est mort »,paris,editionsbarzakh,2010, p 43.

62 Ibid., p 53.

63 Ibid., p 180.

64 Ibid., p 180.

65 Ibid., p 181.


Questions Fréquemment Posées

Quelle est l’expression de la violence dans ‘Puisque mon cœur est mort’ de Maissa Bey ?

L’expression de la violence dans ‘Puisque mon cœur est mort’ est présentée à travers l’écriture épistolaire et le dialogue solitaire de l’héroïne, Aïda, qui transmet sa douleur et sa souffrance suite à l’assassinat de son fils.

Comment Maissa Bey aborde-t-elle le thème de la violence dans son roman ?

Maissa Bey aborde le thème de la violence en utilisant sa voix en tant que femme pour exprimer des expériences vécues, en présentant la violence comme un témoignage de ses expériences et de son contexte social.

La violence dans ‘Puisque mon cœur est mort’ est-elle physique ou morale ?

La violence dans ‘Puisque mon cœur est mort’ est à la fois physique et morale, Aïda ressent une douleur profonde et une souffrance qui sont traduites à travers ses souvenirs et son interaction avec l’assassin de son fils.

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