L’étude de cas sur la comptabilité révèle que 70 % des PME, comme ELIACCOM, souffrent d’une gestion financière inadéquate, compromettant leur pérennité. Cette recherche offre des solutions concrètes pour optimiser la comptabilité, essentielle à des décisions éclairées et à la réussite des entreprises.
DEUXIEME PARTIE : METHODOLOGIE ET
RESULTATS
CHAPITRE 3 : METHODOLOGIE
METHODES DE COLLECTES DES DONNEES
Pour la réussite de ce travail, nous avons utilisé plusieurs techniques pour collecter les informations.
- La recherche documentaire
La recherche documentaire est celle qui est orientée vers une fouille systématique de tout ce qui est en rapport avec le domaine de la recherche c’est-à-dire tout ce qui constitue la source écrite d’un thème de recherche. Elle consiste en l’utilisation des documents écrits ayant une liaison avec le sujet choisi. Certains auteurs appellent la recherche documentaire la revue de la littérature d’un domaine. (GRAWITZ, M., 1990).
C’est dans ce sens que (R. Quivyr et Campenhoudt 1998), ont affirmé : « il est de ce fait peu probable qu’un sujet de recherche n’ait jamais été abordé par quelqu’un d’autre auparavant, au moins en partie ou indirectement. Seule une mauvaise information pourrait faire croire au chercheur qu’il n’y a rien sur le sujet, car tout travail de recherche s’inscrit dans un
« continuum » et peut être situé dans ou par rapport à des courants qui le précèdent et l’influencent ».
Pour l’élaboration de notre document nous avons eu à recueillir des informations déjà existantes issues des documents externes à l’espace, vu qu’aucune étude préalablement n’a jamais été faite au sein de l’espace. Nous avons pu grâce à cette recherche documentaire comprendre les contours de la mise en place de la comptabilité et son impact sur le fonctionnement d’une activité.
L’observation
L’observation implique de la part du chercheur une immersion active dans son terrain.
Bogdan et Taylor (1975) définissent comme suit l’observation participante : « C’est une recherche caractérisée par une période d’interactions sociales intenses entre le chercheur et les
sujets, dans le milieu de ces derniers. Au cours de cette période des données sont systématiquement collectées ».
Elle a été définie par Platt (1983) comme une technique de recherche dans laquelle le sociologue observe une collectivité sociale dont il fait lui-même partie. Elle permet au chercheur d’avoir accès à des informations peu accessibles et de mieux comprendre certains fonctionnements difficilement appréhendables par quiconque est extérieur au terrain. Cette méthode permet de collecter des données issues de plusieurs sources :
- De « l’observation participante » proprement dite (ce que le chercheur remarque,
« observe » en vivant avec les gens, en partageant leurs activités);
- Des entretiens ethnographiques : les conversations occasionnelles de terrain;
- De l’étude des documents officiels et surtout, des « documents personnels » (ce terme désigne « les matériaux » dans lesquels les gens révèlent avec leurs propres langages, leurs points de vue sur le terrain observé.
A travers cette technique, nous avons pu voir et cerner de plus près, comment est gérée l’agence ELIACCOM et comment son promoteur assure la comptabilité de caisse. Ce qui a été d’une grande aide pour nous dans la formulation de la problématique.
L’entretien
Selon TREMBLAY Marc Adéland (1968) dans son ouvrage Initiation à la recherche dans les sciences humaines, « l’entretien est une technique qui se fonde sur une communication entre deux ou plusieurs individus dont l’un est l’observateur et le(s) autre(s) observé(s) et dont le but du premier est de recueillir des données dans ces échanges verbaux avec l’informateur ».
Nous avons utilisé l’entretien semi-directif qui est un mode de recueil centré autour des thèmes précis à aborder. L’interview a consisté pour nous à effectuer des entretiens avec le Promoteur et le Gérant de l’espace. Le but de ces entretiens était d’avoir connaissance des pratiques de gestion de l’agence ELIACCOM et de comprendre comment le promoteur arrive à suivre son activité et aussi, valider nos observations.
METHODE D’ANALYSE DES DONNEES
- Analyse des données qualitatives
La plus reconnue est l’analyse du contenu pour étudier les entretiens ou les observations qualitatives (Krippendorff, 2003). Elle consiste à retranscrire les données qualitatives, à se donner une grille d’analyse, à coder les informations recueillies et à les traiter.
Principe d’analyse du contenu
L’analyse du contenu est une méthode qui consiste à rendre compte de ce qu’ont dit les interviewés (personne interrogée lors des entretiens) de la façon la plus objective possible et la plus fiable possible. BERELSON (1952) la définit comme « une technique de recherche pour la description objective, systématique, et quantitative du contenu manifeste de la communication ».
Les étapes de l’analyse qualitative
Les données qualitatives se présentent sous la forme de textes (de mots, phrases, expression du langage), d’images (collages, photos, film vidéo) ou d’informations symboliques (gestes, ton de la voix, impressions…).
Elles peuvent correspondre à une retranscription d’une interview, à des notes d’observations sur le terrain, à des documents écrits de nature diverse (récits, compte-rendu, réponses à des questions), à des images sous forme de reportages photos, audio ou vidéo, à un matériel informel d’étude de cas, de monographie, à divers matériels (éléments d’information sous quelque forme que ce soit : dépliant, annonces publicitaires, packaging) ou de textes déjà publiés (articles de presse, de revues scientifiques, rapports gouvernementaux…).
Selon les objectifs de l’étude, ces données sont destinées, une fois analysées, à documenter, à décrire et à évaluer en détail une situation, un phénomène ou une décision, à comparer, à mettre en relation et à en expliquer les causes, à prédire les comportements et les facteurs de succès et d’échecs.
Avant de commencer l’analyse, nous avons fait l’inventaire des informations recueillies et la mise en forme par écrit (il est préférable de mettre les données recueillies par écrit pour faciliter la lecture).
Retranscription de l’entretien
La retranscription de l’entretien est menée en général à la main (SILVERMAN 1999). Elle note mot à mot tout ce que dit l’interviewé, sans en changer le texte, sans l’interpréter et sans abréviation. Souvent, les discours hors contexte et hors sujet, ne sont pas retranscrits car ce sont des pauses que les participants se donnent pour se détendre. De temps en temps, si le discours verbal est pauvre, les comportements gestuels d’approbation ou de rejet (par exemple les mimiques) sont notés.
Note d’observation
Les notes d’observation sont rédigées et retranscrites selon une démarche de restitution et non sur un récit exhaustif. (Badot, 2000). Elles ont pour objectif de relever ce que l’observateur a vu, ce qu’il a ressenti, ce qui l’a impressionné, ce qui l’a surpris. Elles racontent tout ce qui doit être dit, mêmes les plus petits détails.
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Questions Fréquemment Posées
Comment la recherche documentaire contribue-t-elle à l’étude de cas sur la comptabilité ?
La recherche documentaire consiste en l’utilisation des documents écrits ayant une liaison avec le sujet choisi, permettant de comprendre les contours de la mise en place de la comptabilité et son impact sur le fonctionnement d’une activité.
Qu’est-ce que l’observation participante dans le cadre de l’étude de cas ?
L’observation participante est une recherche caractérisée par une période d’interactions sociales intenses entre le chercheur et les sujets, permettant de collecter des données issues de plusieurs sources.
Quel type d’entretien a été utilisé pour l’étude de l’agence ELIACCOM ?
Nous avons utilisé l’entretien semi-directif, centré autour des thèmes précis à aborder, pour recueillir des données sur les pratiques de gestion de l’agence ELIACCOM.