Le cadre théorique de la violence révèle des dimensions inattendues dans le roman « Puisque mon cœur est mort » de Maissa Bey. En explorant la complexité de la douleur à travers l’écriture épistolaire, cette étude met en lumière les implications sociocritiques de la violence dans le contexte algérien des années 90.
L’écriture de la violence :
La sociocritique, d’un point de vue historique, s’est développée par la manifestation de plusieurs théoriciens dont le plus marquants sont : Marx et Durkheim. Elle est une approche du fait littéraire qui s’attarde a l’univers social prient dans le texte. Pour ce faire, elle s’inspire tant et si bien de discipline proche comme la sociologie de la littérature.10
La sociocritique et la sociologie de la littérature se sont deux approches littéraires, dont celles-ci ont pour base la société, ce qu’on appelle la réalité sociale. De ce fait, nous pouvons définir la sociocritique comme une théorie de la littérature prise dans le texte en traitant la société, qui est considérée comme le terrain d’où elle se déroule les enjeux de cette approche appliquée. Donc Maissa a structuré son roman comme une lettre dont le thème est la violence qui est l’un des thèmes qui voile la société, elle traite un sujet social en racontant des évènements marquants de la société, éventuellement notre société algérienne.
Maissa bey la grande écrivaine algérienne a écrit son oeuvre « puisque mon cœur est mort » en revenant à la société, et cela résume qu’elle se prolonge dans la société et la vie quotidienne des peuples dont le but principal est l’écriture. Dans ses écrits elle traite la société algérienne comme le fait dans notre corpus de recherche.
10 www.letudiant.fr/boite-a-docs/telecharger/sociocritique-3942.
La citation qui suit, nous a permis d’enrichir l’idée que Maissa vit dans une société et écrit de la société. À partir de ces mots d’où elle a décrit la famille algérienne et ses habitudes d’une personne qui visite l’autre de temps en temps et cela est une habitude qui représente le peuple algérien :
« Comment est-ce possible? Recevoir une cousine sans l’inviter à entrer ! j’entends déjà le commentaire de la famille. Elle est vraiment malade! c’est bien ce qu’on vous disait elle a complètement pété les plombs »11
Ainsi dans l’écriture de ses mots de l’histoire, elle a utilisé des mots exprimant la langue maternelle qui est l’arabe ; dans cette citation l’écrivaine a utilisé le mot « el m’kass » un mot arabe au lieu de dire « les ciseaux », donc ce mot expressif permet aux lecteurs de connaitre que l’histoire se déroule dans une société algérienne elle dit :
« Toi même tu l’appelais el m’kas les ciseaux « 12
Qu’est-ce que la violence :
Nous pouvons définir le concept de la violence comme l’utilisation intentionnelle de la force physique, de menaces à l’encontre des autres ou de soi-même contre un groupe ou une communauté, qui entraine ou risque fortement d’entrainer un traumatisme, des dommages psychologiques, des problèmes de développement ou un décès.13
De ce fait, nous pouvons dire que la violence est un phénomène où nous utilisons la force, soit disant contre une personne, un groupe, une communauté. Cette force nous a plongé dans des mauvaises conséquences. La violence peut être une violence physique ou une violence psychologique. Nous savons tous, que la violence a plusieurs types et différentes formes ; ce que nous allons voir dans les titres suivants.
11 Bey, Maissa, « puisque mon cœur est mort », Paris, éditions Barzakh, 2010, p. 53.
12 Ibid., p. 53.
13 www.who.int/topics/violence/fr.
Selon l’OMS ;
La violence est définit comme l’utilisation de force physique ou psychologique pour contraindre. Dominer, causer des dommages ou la mort. Elle implique des coupes, des blessures, de la souffrance.14
Selon l’OMS ; le mot violence désigne à la fois l’emploi de la force soit disant physique ou psychologique, cette force physique cause des mauvaises conséquences tel que les blessures, les coupes et même aussi de la mort cela est d’une part, d’autre part la force psychologique détruit la psychologie des autres d’une manière invisible tel que la souffrance psychique.
Ces petits passages se sont des extraits de notre corpus, qui est le roman de Maissa Bey « Puisque mon cœur est mort », sur lequel nous avons travaillé, visant d’une manière expressive à la notion de la violence dans la société algérienne et décrivant historiquement la vie quotidienne des peuples :
« Ces gamins qui jettent des pierres sur les jeunes filles effrontées qui se hasardent dans les rues trop courts vêtues ; en freinant ainsi l’ordre moral que dument endoctrinés; ils ont pour mission de préserver »15
Certes, Maissa bey dans cette expression, nous explique l’une des formes de la violence indiquant la violence physique, en utilisant la force de le jet des pierres par des gamins sur les jeunes filles dans les rues, cela peut poser des conséquences graves ; cependant Maissa dans son œuvre veut présenter aux récepteurs une écriture de la violence éventuellement de la violence physique exprimée par ces mots :
« Ce matin; j’ai vu le visage de ton assassin »16.
Quand quelqu’un entend le mot assassin, il y’avait eu la chaire de poule ; parce que ce mot dessine une sensation assez méchante au sein de l’âme, alors Maissa d’après ses paroles raconte sa souffrance présentée par ses émotions et sa sensibilité en écrivant ces mots assez touchants. Il est indéniable de dire que le mot juste écrit par Maissa décrit sa psychologie et son moral.
14 OMS-thème de santé – la violence consulté le 26/04/2016.
15 Bey, Maissa, « puisque mon cœur est mort », Paris, éditions Barzakh, 2010, p. 146.
16 Ibid., p. 13.
Le jet des pierres est une forme de violence physique entre les personnes, et l’assassinat des victimes par les assassins est aussi le seuil de la violence qui peut y avoir des mauvaises et violentes conséquences ; Maissa Bey a été influencée psychiquement par ces deux comportements violents marquants dans ces deux extraits.
I-1-a- Le terrorisme :
« Il y a de multiples façons de définir le terrorisme, et toutes subjectives. La plupart définissent le terrorisme : l’utilisation ou la menace de grave violence pour promouvoir quelque « cause » certain précisent clairement les types de groupes (sous nationaux non étatiques) ou de cause (politique, idéologique, religieuse) auquel elle se réfère. D’autres comptent simplement sur l’instinct de la plupart des gens quand ils sont confrontés à un acte qui implique que des civils innocents soient tués ou mutilés par des hommes armés d’explosifs. D’armes à feu ou d’autres armes. Aucune n’est satisfaisante. Et il subsiste de graves problèmes dans l’utilisation du terme »17
A La recherche d’un consensus sur une définition du terrorisme, dont le sens le plus célèbre est même aussi une action violente ; autrement dit c’est l’utilisation de la violence par une personne envers d’autre ou d’une communauté envers d’autre communauté, c’est-à-dire la menace violente entre deux ‘x’ et ‘y’ dont ‘x’ qui fait l’action violente et ‘y’ est la victime auxquelles se référent a plusieurs causes qui se déversent d’une personne à d’autre :
« La définition de terrorisme est de façon inhérente sujet à controverse : les notions unies souhaitent en effet à adapter une convention pour interdire le terrorisme mais n’y parviennent pas En l’absence d’une définition juridique. »18
Il existe plusieurs définitions du terrorisme, chacune se définit ce dernier selon sa propre vision, donc il n’y a pas une définition précise sur laquelle tourne le sens juste. De ce fait cette problématique reste un sujet à discuter et aussi un élément contradictoire du débat.
17 http://francesperance.revolublog.com/quand-le-cinema-fait-son-cinema-apologie-du-terrorisme-a125347250.
18 www.theses.fr/2011AIX32005.pdf.
Maissa remonte au terrorisme dans ce passage cite sous le titre « sangs », d’où elle présente aux lecteurs le phénomène de terrorisme en décrivant un évènement de l’histoire qui exprime le terrorisme « la vue de sangs » le sang un indice qui conduit la pensée de l’être à la violence qui cause le terrorisme.
Elle dit :
« La vue de sangsue me fait peur. Et mieux encore voir couler le sang ne suscite en moi plus aucune réaction« 19
« Ainsi tu te souviens comme j’étais terrorisée toutes les fois que je me blessais, mais aussi toutes les fois où tu revenais à la maison les genoux éraflés l’arcade sourcilière ou toute autre partie de ton corps entaille ensanglantée après une chute ou une bagarre? »20
Maissa dans cette citation, exprime d’une manière minutieuse, la notion du terrorisme le phénomène le plus célèbre à l’époque de la décennie noire, elle a utilisé directement des mots par lesquelles elle se présente la notion de terrorisme : »j’étais terrorisée » en mettant les résultats de cet acte : les blessures les genoux éraflés. On arrive à dire que Maissa bey a donné une vision claire concernant le mot « terrorisée ».
Il existe plusieurs types de la violence, on prend en compte l’utilisation de la violence à des fins politiques est commune aux états et aux groupes non étatiques. Dont la relation triangulaire entre ‘x’ ; ‘y’ et ‘z’ peut exprimer la définition de terrorisme, dont ‘x’ qui dirige la violence ‘y’ contre qui ‘x’ a dirigé la violence et ‘z’ la cause auquel se réfère ce mauvais comportement. De cela, nous arrivons à la définition du terrorisme en usage ont pour la plupart été élaborées par des organes directement associés à un gouvernement de la définition. Certaines de ces définitions sont si larges comme le terrorisme acte 2000.
19 Bey, Maissa, « puisque mon cœur est mort », Paris, éditions Barzakh, 2010, p. 101.
20 Ibid., p. 101.
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10 www.letudiant.fr/boite-a-docs/telecharger/sociocritique-3942. ↑
11 Bey, Maissa, « puisque mon cœur est mort », Paris, éditions Barzakh, 2010, p. 53. ↑
13 www.who.int/topics/violence/fr. ↑
14 OMS-thème de santé – la violence consulté le 26/04/2016. ↑
15 Bey, Maissa, « puisque mon cœur est mort », Paris, éditions Barzakh, 2010, p. 146. ↑
17 http://francesperance.revolublog.com/quand-le-cinema-fait-son-cinema-apologie-du-terrorisme-a125347250. ↑
18 www.theses.fr/2011AIX32005.pdf. ↑
19 Bey, Maissa, « puisque mon cœur est mort », Paris, éditions Barzakh, 2010, p. 101. ↑
Questions Fréquemment Posées
Comment Maissa Bey exprime-t-elle la violence dans son roman ?
Maissa Bey a structuré son roman comme une lettre dont le thème est la violence, traitant un sujet social en racontant des événements marquants de la société algérienne.
Qu’est-ce que la sociocritique et comment s’applique-t-elle à l’œuvre de Maissa Bey ?
La sociocritique est une approche littéraire qui s’attarde à l’univers social présent dans le texte, et elle permet d’explorer les liens entre le texte littéraire et le contexte social de l’Algérie des années 90.
Quels types de violence sont abordés dans ‘Puisque mon cœur est mort’ ?
La violence présentée dans l’œuvre peut être physique ou morale, et l’analyse vise à comprendre si ces deux formes de violence sont présentes simultanément.