Analyse des plasmides bactériens dans les zones humides en Algérie

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🏫 UNIVERSITE DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE D’ORAN MOHAMED BOUDIAF - Faculté des sciences de la nature et de vie - Département de biotechnologie
📅 Mémoire de fin de cycle en vue de l'obtention du diplôme de magister - 2013/2014
🎓 Auteur·trice·s
Ziri Mohammed Abderrahmane
Ziri Mohammed Abderrahmane

Les plasmides bactériens en Algérie jouent un rôle crucial dans la résistance aux antibiotiques des souches isolées dans les zones humides de Ramsar. Cette étude analyse 35 souches bactériennes de la région d’Oran et de Bechar, mettant en lumière leur contenu plasmidique et leur activité enzymatique.


Les plasmides bactériens :

Les plasmides bactériens codent pour des fonctions généralement non-vitales pour les micro- organismes. Toutes fois, ils contiennent souvent des gènes conférant un avantage sélectif à la bactérie porteuse, comme la propriété de rendre la bactérie résistante aux antibiotiques selon (Summer, 1996) ; les plasmides participent aux transferts horizontaux de gènes entre les populations bactériennes et donc à la dissémination des gènes conférant des avantages sélectifs.

La mobilité des plasmides au sein des populations bactériennes accroit le spectre d’hôtes des gènes impliqués dans la virulence. Ces gènes offrent en contre partie un avantage sélectif pour le plasmide et les bactéries hôtes. On conçoit donc la nature quasi-ubiquitaire et persistante des plasmides chez les bactéries pathogènes selon (Stanier et al, 1986).

Généralité :

Les plasmides sont des petites molécules circulaires D’ADN double brin qui existe indépendamment du chromosome, elles sont capable de se répliquer de manière autonome, les plasmides ont relativement peu de gènes généralement moins de 30 leur information génétique n’est pas nécessaire à l’hôte et les cellules selon (Prescott et al, 2010).

Les plasmides transmissibles de façon stable à la descendance selon (Primose et al, 2004) ; les plasmides ne sont pas circulaire toujours par exemple les plasmides de streptomyces. Sp et Borrelia. Burgdorferi ; sont linéaires et sont protégés de l’attaque des nucléases par une association covalente avec une protéine ou par la formation d’une structure en épingle à cheveux selon (Primose et al, 2004).

Structure :

Comme toute structure porteuse d’information génétique, le plasmide est une molécule d’ADN est généralement de petite taille d’environ 1/100 de celle chromosomique (4.2 Md pour un plasmide présent chez Escherichia. Coli) selon (Prescott et al, 2010).

Leur enroulement serré leur assure probablement un encombrement minimal et leur confère une grande résistance, leur masse molaire varie d’environ 0 ,5 Md à plus de 400 Md c’est-à- dire qu’elle est comparable à celle de l’ADN virale selon (Prescott et al, 2010)

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Source : wikipidia

Principale fonction codés par les plasmides :

Fonctions métaboliques :

Les fonctions métaboliques sont importantes dans la fermentation des sucres (lactose, maltose, saccharose, galactose, glucose, mannose, xylose, N-acetyl-D-glucosamine) par exemple chez l’Escherichia.Coli les gènes portés par ces plasmides leur fonction est l’utilisation de citrate comme source de carbone la production de soufre l’hydrolyse de l’urée chez les salmonelles la dégradation du lactose ce qui est totalement inhabituel chez ces genres bactériens ainsi ils ont un rôle dans la production d’enzymes car ils codent pour la synthèse d’un ou de plusieurs d’entre eux selon les ex auteurs et la littérature scientifique.

La fonction de résistance :

Au moins deux plasmides pour les entérobactéries et autres souches qui codent pour les mécanismes de résistances contre les bactériophages, les antibiotiques et les produits bactériostatiques, appelé aussi plasmides ou Facteur R, codent des résistances aux antibiotiques et aux métauds lourds selon (Summers, 1996 ; Lewine, 2000) ; ces plasmides peuvent protéger la cellule par différents moyens par la modification de cible et la résistance enzymatique selon (Louis, 2011)

La fonction de virulence :

Ils s’avère que les bactéries pathogènes hébergent très souvent des plasmides qui participent à la pathoginicité, les plasmides de virulences portent des gènes codant des facteurs de virulences, ayant un rôle dans le pouvoir pathogène des bactéries ; de même les déterminants du pouvoir invasifs des Shigella sont portés par un plasmide chez d’autres bactéries pathogènes par exemple Salmonella, ces plasmides codent un complexe protéique situé sur la paroi de la bactérie c’est le complexe pili-adhesine qui permet à la bactérie d’adhérer sur des récepteurs hydrocarbonés situés à la surface de certains cellules eucaryotes chez les Shiguella la virulence est liée à la présence de grands plasmides (120-140 Md) selon (Anonyme, 2003).

La fonction de tolérance écologique :

On sait bien que les plasmides ne sont pas essentiels pour la survie bactérienne dans certains cas mais ils ont la capacité et l’aptitude à coder une large variété de causes déterminantes génétiques qui permettent à leur hôte bactérien de mieux survivre dans les conditions défavorables de l’environnement ainsi d’être mieux compétitifs envers les micro-organismes occupant le même biotope (place écologique) selon (Taha et al,2002)

Fonction dans le clonage :

Des plasmides ont été montrés pour avoir le rôle très important dans la technologie d’ADN recombiné en particulier comme véhicules de clonage pour les gènes étrangers selon (Taha et al, 2002).

Fonction de multiplication :

Il était très nécessaire de ne pas échapper ou ne pas ignorer les rôles importants des plasmides dans la conjugaison bactérienne comme le transfert de certains caractère de multirésistances ou de résistance à des antibiotiques tel la résistance à l’ampicilline avec des différentes fréquences de vibrio cholerae à des E.coli c’est ce qu’on appelle la transconjugaison qui s’augmente par multiplication des bactéries réceptrices selon (Pakoto et al,2001).

Fonction de protection :

Il y’a des bactéries qui déterminent la production de protéines qui peuvent tuer d’autres bactéries, d’autres rendent les bactéries résistant aux antibiotiques les plasmides sont les outils extrêmement valables dans les domaines de la biologie moléculaires et de la génétique selon (Crosa et al, 1994).

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