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Comment Améliorer la Gestion du Crédit au Cameroun : Étude Cruciale

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🏫 University of Dschang - Faculty of Economics and Management - Department of Finance and Accounting
📅 Mémoire de fin de cycle en vue de l'obtention du diplôme de Master II - 2015–2016
🎓 Auteur·trice·s

Cette étude révèle comment la gestion du crédit au Cameroun, spécifiquement au sein de la CCEC-SA, peut être optimisée pour améliorer le recouvrement des créances impayées. Quelles solutions innovantes pourraient transformer les défis actuels en opportunités durables pour les institutions de microfinance ?


CHAPITRE 4 : PROCESSUS D’AMELIORATION DU RECOUVREMENT DES CREANCES IMPAYEES

Le recouvrement des créances pose beaucoup de problèmes au sein des EMF et est souvent la cause de la fermeture de nombreuses IMF. Dans le processus d’amélioration de recouvrement des impayés nous proposerons des solutions pouvant améliorer le recouvrement des créances dans les EMF pour se faire nous présenterons la méthodologie utilisée au cours de nos recherches et les objectifs fixés pour arriver aux recommandations et aux intérêts de l’étude.

Section 1 :

METHODOLOGIE ET OBJECTIFS

I : METHODOLOGIE

Pour réaliser ce mémoire la méthodologie de recherche consiste en la mise en œuvre de notre démarche théorique du processus d’octroi de crédit et de recouvrement des créances.

Ce modèle passe depuis la fourniture des documents importants tout ceci concourant à garantir le crédit octroyé nous avons usé des outils de collecte des données et analyse des données.

Outils de collecte
  • L’observation

Ici il s’agît de ce que nous avons vu de manière matérielle et palpable qu cours de notre stage.

  • L’entretien

C’est une interview avec une personne en vue de l’interroger sur ses actes, ses idées et ambitions et de divulguer la teneur de l’entretien c’est une technique pendant l’accueil des informations qui permettent d’expliquer, de commenter et motiver la décision d’octroi de crédit lors du conseil collégial. Ce conseil est composé de façon non exhaustive selon l’établissement financier de :

  • Le directeur général ;
  • Le directeur général adjoint ;
  • Les agents du service commercial ;
  • Les agents de la comptabilité ;
  • Les responsables de l’audit interne ;
  • Les responsables du service juridique ;
  • L’analyse documentaire

Elle consiste à une exploitation des documents existants nécessaires au fonctionnement de l’organisation. L’analyse documentaire constitue acquisition des connaissances générales sur le processus

  • L’observation physique
  • La ronde du dossier de crédit aux différents gestionnaires

Service commercial

Service juridique

Service de comptabilité

Service de l’audit interne

  • L’entretien

En sus de ce que nous avons vu qu cours de notre stage nous avons aussi eu la possibilité de nous rapprocher des responsables afin que ceux-ci nous éclaire sur les zones d’ombres auxquelles nous faisions face et ceci jusqu’à ce que nous ayons compris véritablement.

Les outils d’analyse de données

La recherche documentaire

Nous avions accès aux archives de la lorsqu’il était nécessaire, là chef d’agence se montrait très disponible pour nous donner les clés ; par ailleurs nous avons pu édifier nos recherches en nous rendant par moment à la bibliothèque universitaire.

En général c’est sur ces axes que nous avons focalisé notre analyse aider par tout le personnel qui nous traitaient comme des employés et donc soumis au secret professionnel interne.

II : OBJECTIFS :

A- Objectifs généraux
  • L’objectif est de participer à une meilleure connaissance du domaine de la micro finance ;
  • Analyser le processus d’octroi de crédit et de recouvrement des créances dans le secteur microfinancier ;
  • Apprécier le rôle des garanties en cas de non remboursement ;
  • Ressortir les éléments importants pour une bonne maitrise dans la gestion du crédit.
B- Objectifs spécifiques
  • Contribuer à l’amélioration des méthodes utilisées contre les risques encourus par les micros finances.
  • Contribuer à l’amélioration de la qualité du portefeuille client et crédit.
  • L’amélioration des mesures juridiques de protection du risque de crédit.
  • Proposer des méthodes plus adéquates et durables.

Section 2 :

RECOMMANDATIONS ET INTERETS DE L’ETUDE

I : RECOMMANDATIONS

  • A l’égard de l’Etat :

Il faut une centrale des risques ou doivent être fichés des noms des débiteurs dans tout le territoire national afin d’éviter le surendettement et l’insolvabilité.

  • A l’égard des clients :

le client qui s’engage à demander un crédit doit pouvoir se vêtir proprement car ce facteur ne doit pas être négligé surtout s’il ne jouit pas encore d’une reconnaissance quand il rencontre son gestionnaire car quoi qu’on dise que la microfinance est la banque des personnes à faibles revenus un gestionnaire un crédit ne peut pas être octroyé s’il est connu d’avance que ce crédit sera irrécouvrable ainsi le client capable jouissant de ses facultés mentales aura pour atout sa bonne moralité et sera référencié à d’autre en plus s’il a déjà eu à faire des remboursements anticipés ;

  • A l’égard du gestionnaire de la relation client :

Surveiller les états financiers afin de prouver que les comptes des clients ont été ouverts par un cabinet comptable et donc que les chiffres ne sont pas fictifs ;

  • La réduction du circuit de signature pour pouvoir servir le client à temps ;
  • S’assurer de la bonne moralité du client ceci passe par une enquête de moralité, le GRC collecte dans l’environnement immédiat du demandeur de crédit, des informations sur sa personne et son activité. Le Chargé de prêts vérifiera :
  • l’identité et les activités du client ;
  • si l’entreprise présentée lui appartient vraiment ;
  • les antécédents du demandeur en matière de crédit (historique de remboursement de crédit) ;
  • dans la base de données de la CCEC pour savoir si c’est un client actif ou pas ;
  • La communication entre les employés concernant les clients car quelques fois la cellule de recouvrement est bloqué lorsqu’elle n’arrive pas à localiser un client alors même qu’un gestionnaire a des nouvelles sur cette personne mis n’a pas été tenu informer pour pouvoir donner l’information et délayer la procédure ;
  • Encourager la localisation du domicile familiale et rendre souvent visite pour vérifier que le client y demeure toujours ou être vite informer du lieu ou il s’en allé mais toute fois en ayant toujours une tierce garantie ou caution ;
  • A l’égard du chargé d’analyse
  • Les visites régulières au domicile du débiteur afin de s’assurer que celui-ci demeure toujours au même endroit fourni par le plan de localisation.
  • l’instauration d’un crédit de groupe qui serait accordé en caution solidaire à trois personnes ayant chacune une micro entreprise et qui se portent solidairement responsables de la défaillance de l’une ou l’autre. Chaque membre du groupe reçoit le même montant de crédit. Cette approche a pour avantage de permettre à une couche de la population défavorisée qui ne possède pas de garanties réelles d’avoir accès au crédit.
  • A l’égard du service du contentieux

Vu les montants importants de crédits octroyés aux clients, il serait important de se doter d’un expert dans le but d’évaluer la véritable valeur de Une étude sur la rentabilité de l’activité est nécessaire pour vérifier la pérennité de l’activité.

  • Le recours préalable à l’enquête de moralité et à la connaissance d’antécédents juridiques ;
  • La garantie ;
  • La décision d’octroi de crédit doit être de plus en plus fondée sur la capacité d’endettement de l’emprunteur plutôt que sur son besoin de crédit c’est une manière de prévenir les créances irrécouvrables.
  • L’insuffisance de communication sur la domiciliation des clients avec les autres services de la microfinance lors des recouvrements.

Suivi des recommandations

Il faudrait par exemple faire un compte rendu non pas seulement au Directeur Général mais à tous les services du back office pour savoir où chaque service pourrait faire des recommandations dans le but de localiser un débiteur clignotant.

II : INTERETS DE L’ETUDE

  • Elle va permettre à toute personne intéressée par le milieu bancaire de pouvoir comprendre le volet crédit de la banque à travers l’octroi de crédit et le recouvrement des créances qui est même le plus fructueux quand on sait que ce sont les dépôts des uns qui sont prêtés aux autres
  • Fournir des renseignements qui pourraient aider d’autres établissements de microfinance.
  • Et enfin permettre à la CCEC d’avoir une opinion critique de l’évaluation de ses activités et d’autre part d’améliorer ses stratégies d’intervention afin d’atteindre ses prévisions budgétaires.

CONCLUSION PARTIELLE

Dans cette partie il était question pour nous, de présenter la microfinance CCEC SA dans son ensemble et de faire ressortir ses atouts et faiblesses tout en faisant des suggestions qui pourront améliorer ses activités et permettre qu’elle atteigne et même dépasse ses prévisions budgétaires annuelles fixées.

CONCLUSION GENERALE

Parvenu à la fin de notre étude nous pouvons voir Quelles que soient les modalités adoptées ou les précautions prises, le banquier ne peut pas exclure les risques d’un crédit qu’il octroie. Tout ce qu’il peut faire, c’est de prendre des risques inévitables et de s’efforcer d’écarter ou du moins, de bien peser ceux qu’il pouvait éviter.

Les risques sont inévitables par essence, toute activité humaine comporte un risque dès lors qu’il y a un laps de temps qui sépare l’intention ou le démarrage de l’action de la réalisation effective de l’objectif fixé. Des aléas peuvent toujours survenir et mettre en cause l’intention exprimée ou l’activité démarrée. Il en est de même pour l’activité commerciale en général et celle du banquier distributeur de crédit en particulier qui demeure une activité à grand risque.

A cet effet, notons que le risque que court le banquier provient de la nature de cette opération. Comme nous l’avions vu dans la notion du risque de crédit bancaire, le risque est un élément fondamental de l’opération de crédit. De plus, il trouve sa provenance dans le facteur ‘‘temps’’ qui à son tour implique la confiance du créditeur dans le crédité.

Le risque commun à tous les crédits, c’est que l’engagement pris par le débiteur ne soit pas respecté c’est-à-dire que le remboursement n’ait pas lieu.

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