L’association femmes expert-comptable joue un rôle crucial dans l’identification des obstacles rencontrés par les femmes en Tunisie. Cet article propose des solutions pratiques pour améliorer leur intégration et leur réussite dans la profession d’expert-comptable, en les comparant à d’autres professions libérales.
Sous section 2 Propositions de bonnes pratiques liées à l’installation des femmes
Association et Sous-traitance
- Association
Ce paragraphe s’adresse aux femmes experts-comptables qui envisagent leur avenir professionnel dans le cabinet dans lequel elles exercent déjà. Les propositions ci-après ne constituent pas réellement des mesures à mettre en place mais plutôt des vérités sur lesquelles il est impératif de communiquer.
Selon notre enquête les femmes experts-comptables exerce plus en indépendant qu’en association, cela confirme l’étude effectuée par Rim KHEMIRI en 2011 « En Tunisie, les femmes experts-comptables exercent selon deux statuts : 70% exercent en cabinet indépendant et 30% exercent en tant qu’associées d’une société d’expertise comptable, Big Four inclus ». Alors que s’associer à une ou plusieurs personnes ne comporte pas des risques ou inconvénients. Bien au contraire. Les avantages sont multiples et peuvent nous permettre de développer un cabinet ou une société bien meilleure qu’une femme ne le fera seul. Citons quelques uns des avantages les plus courants :
- Elle permet au cabinet d’atteindre une taille critique pouvant rentabiliser embauche et investissement supplémentaire et offrant des missions plus diversifiées,
- Elle rend possible la mise en place d’un roulement pour les vacances ou d’un échange de service entre consœur en cas d’indisponibilité (enfant malade..).
- Elle rompe l’isolement qui guette souvent le professionnel libéral : être associé, c’est supporter les risques ensemble, mais c’est aussi avoir quelqu’un avec qui parler et échanger sur les soucis quotidiens liés au cabinet. De façon générale, c’est ne pas être seul et avoir un soutien.
- Elle Bénéficie d’un réseau plus important : l’associé vient avec son savoir-faire, mais aussi avec son réseau, un atout important pour le bon développement d’une clientèle.
Selon Nadine chambre (2004)1, la décision de s’associer ou non et le mode de l’association dépend beaucoup de la personnalité de chaque femme expert-comptable et de ses objectifs. Nous pouvons remarquer que le choix de la profession libérale est par nature la marque d’une volonté d’indépendance et que cet aspect est peut être plus marqué chez les femmes : compte tenus des obstacles qu’elles doivent surmonter, il faut que leurs désirs d’indépendance et de maîtrise de leurs destins professionnels soient plus vif que chez leurs confrères pour qu’elles passent à l’acte.
Analyse de l’enquête
Q46 : L’opinion sur l’association pour les femmes
Oui | Pas tellement | Non | Non répondu | Total |
---|---|---|---|---|
Hommes 22 | 10 | 0 | 3 | 35 |
63% | 29% | 0% | 9% | 100% |
Femmes 26 | 8 | 1 | 0 | 35 |
74% | 23% | 3% | 0% | 100% |
Les résultats de notre enquête rejoignent les idées développées dans le présent mémoire, qui considèrent que les femmes ont plus que les hommes avantage à s’associer à des consœurs ou des confrères pour exercer leur métier (soit 74% des femmes et 63% des hommes).
Q47 : Les avantages de l’association
Atteindre une taille critique pouvant rentabiliser embauche et investissement
Rendre possible la mise en place d’un roulement pour les vacances ou d’un échange de
Rompre l’isolement qui guette Total souvent le professionnel libéral
supplémentaire et offrant des missions plus diversifiées | service entre consoeur en cas d’indisponibilité | ||
---|---|---|---|
Hommes 29 | 14 | 15 | 58 |
83% | 40% | 43% | 166% |
Femmes 29 | 19 | 27 | 75 |
83% | 54% | 77% | 214% |
Les réponses à cette question confirment parfaitement les idées développées dans le présent mémoire. En effet, la majorité des interrogés (83%, soit 29 hommes et 29 femmes) affirment que l’association permet au cabinet d’atteindre une taille critique pouvant rentabiliser embauche et investissement supplémentaire et offrant des missions plus diversifiées, 77% des femmes et seulement 43% des hommes croient qu’une association permettra de rompre l’isolement alors que 54% des femmes contre 40% des hommes confirment que la mise en place d’un roulement pour les vacances et les échanges de services entre consœurs sont facile à réaliser en association.
- Sous-traitance
Les jeunes femmes nouvellement inscrites à l’OECT manquent de clientèle au démarrage et souhaiteraient pouvoir développer leur activité.
Nous pensons qu’il est possible à un expert-comptable de confier à un confrère ou une consœur tout ou partie d’une mission qu’il n’a pas les moyens d’assurer seul. Il reste seul responsable vis-à-vis du client, ce qui suppose une relation de confiance entre les deux professionnels.
Nous proposons le développement d’une plate forme de mise en relation confraternelle sur le site de l’OECT sur le modèle de «bourse d’exercice collaboratif » crée par CJEC et soutenue par le CSOEC et la CNCC en France2 ou sur le modèle de « Expert Link » au niveau du site de l’OECT Paris Ile-de-France (voir annexe8).
Cette bourse est une plateforme Internet, sécurisée, hébergée et gérée par le CJEC, mais soutenue confraternellement et financièrement par le CSOEC. Elle permet de mettre en relation les confrères souhaitant externaliser ponctuellement ou durablement tous types de missions avec les jeunes diplômé(e)s ayant fait le choix de l’exercice libéral et souhaitant développer leur activité. Elle n’est donc pas réservée qu’aux femmes. Cependant, cet outil est particulièrement utile pour les femmes qu’elles soient jeunes inscrites ou qu’elles aient plus d’expérience.
En permettant de sous-traiter à tout moment, tous types de missions, cet outil facilite auprès des cabinets déjà implantés :
- Le désengorgement des professionnels surchargés qui ont des difficultés à faire face aux échéances ;
- La réponse à des missions spécifiques en l’absence de ressource interne via la constitution d’un réseau ;
- L’association ou la transmission du cabinet en apprenant à se connaitre;
- L’équilibre vie professionnelle / vie privée en choisissant son rythme ;
Pour les jeunes experts-comptables fraîchement installés, la bourse d’exercice collaboratif :
- Permet d’enrichir son activité par des missions ponctuelles ou régulières ;
- Favorise le développement de contacts professionnels ;
- Contribue à la visibilité sur Internet du jeune cabinet en mettant en ligne votre CV.
Analyse de l’enquête
Q48 : Pensez- vous que le contrat de sous-traitance entre confrère et consœur peut aider en particulier les jeunes femmes experts-comptables à clientèles encore réduites ?
Oui | Pas tellement | Non | Total |
---|---|---|---|
Hommes 28 | 6 | 1 | 35 |
80% | 17% | 3% | 100% |
Femmes 29 | 3 | 3 | 35 |
83% | 9% | 9% | 100% |
Il ressort des résultats de notre enquête que presque la totalité des répondants affirment que le contrat de sous-traitance entre confrère et consœur peut aider en particulier les jeunes femmes experts-comptables à clientèles encore réduites.
Contrat de collaborateur libéral
En France, le contrat de collaborateur libéral3 est adopté à presque toutes les professions libérales, dont la profession d’expertise comptable. En effet, la plupart des instances ordinales ont constaté que le contrat de collaboration libérale présente un intérêt réel pour les membres de leur profession et selon Florence Boucherit, ce contrat collaborateur présente un intérêt renforcé pour les femmes de la profession comptable.
- Définition et caractéristiques
Le contrat de collaboration libérale est un contrat entre un jeune professionnel qui souhaite exercer avec un confrère ou une consœur de la même profession, sans pour autant s’associer ou se salarier. Pratique très répandue chez les avocats, elle permet à un jeune diplômé (expert-comptable) de débuter auprès de praticiens plus expérimentés tout en se préparant à l’exercice de son activité, en toute indépendance.
Le collaborateur peut ainsi se constituer une clientèle personnelle en bénéficiant des moyens du cabinet (salle d’attente, secrétariat) moyennant le paiement d’une redevance ou se préparer à la reprise de structures existantes. Sans lien de subordination, il relève du statut fiscal et social des travailleurs non salariés et est responsable des actes professionnels qu’il accomplit, dans les conditions prévues par les textes régissant sa profession. Il perçoit donc d’un côté une rémunération correspondant à sa collaboration et de l’autre des honoraires attachés à son activité propre.
Pour être valable, le contrat devra être conclu par écrit et préciser obligatoirement les points suivants : durée de la collaboration et éventuelles conditions de son renouvellement ; modalités de rémunération du collaborateur ; conditions dans lesquelles il peut satisfaire aux besoins de sa clientèle personnelle et, enfin, conditions et modalités de la rupture du contrat.
- Les avantages du contrat collaborateur
Le contrat collaborateur offre de nombreux avantages (voir Tableau n°29 ci-contre), pour le collaborateur, le collaborant et l’Ordre des Experts-Comptables4.
Tableau n° 29 Avantages du contrat de collaboration libérale
Axes de communication | Développement des arguments |
---|---|
Développement des arguments |
|
Avantages pour le collaborant |
|
Avantages pour l’OEC | – Garde les femmes dans la profession |
Source : Boucherit (F), « La féminisation de l’expertise comptable : Etat des lieux, réflexion, et proposition d’un plan d’action pour favoriser l’exercice libéral des femmes », avantages du contrat de collaboration libérale, 2011
Il permet en outre de répondre aux besoins des femmes, qu’elles soient jeunes diplômées ou plus expérimentées. En effet, le contrat de collaboration permet aux jeunes femmes diplômées collaborateurs de découvrir l’entrepreneuriat (indépendance, responsabilité) tout en limitant le risque financier lié à l’installation et les aide à préparer leur avenir en tant que professionnelle libérale, sans les obliger à assumer leur vie familiale et leur carrière en même temps. Quant aux femmes collaborantes, jeunes installées ou plus expérimentées, le contrat peut aussi être utilisé en cas de congés maternité ou ponctuellement pour réduire le temps de travail et dégager du temps libre pour la vie personnelle.
Un projet de loi portant sur le contrat collaborateur libéral pourra être communiqué par l’OECT à l’Etat Tunisien.
Analyse de l’enquête
Q49 : Est-ce que vous connaissez le contrat collaborateur libéral ? (adopté en France)
Oui | Non | Non répondu | Total |
---|---|---|---|
Hommes 23 | 10 | 2 | 35 |
66% | 29% | 6% | 100% |
Femmes 20 | 15 | 0 | 35 |
57% | 43% | 0% | 100% |
L’analyse du questionnaire que nous avons établi montre que plus que la majorité des experts-comptables et stagiaires interrogés connaissent le contrat collaborateur libérale.
Q50 : l’adoption d’une loi sur le contrat de collaboration libérale
Oui | Pas tellement | Non | Non répondu | Total |
---|---|---|---|---|
Hommes 23 | 8 | 1 | 3 | 35 |
66% | 23% | 3% | 9% | 100% |
Femmes 24 | 7 | 1 | 3 | 35 |
69% | 20% | 3% | 9% | 100% |
Il ressort de ce tableau que plus que la majorité des personnes interrogées estiment que l’adoption d’une loi sur le contrat de collaboration libérale présente un intérêt réel pour la profession d’expert-comptable et présente un intérêt renforcé pour les femmes de la profession comptable.
Q51 : les avantages du contrat de collaborateur libéral
Etre autonome et Bénéficier de l’expérience du Se constituer progressivement Utiliser les Apprendre Avoir un progressivement les minimum de compétences Total
indépendant | collaborant | une clientèle | moyens du cabinet | revenu assuré | techniques, managériales et commerciales | |
---|---|---|---|---|---|---|
Hommes 20 | 12 | 16 | 12 | 17 | 10 | 87 |
57% | 34% | 46% | 34% | 49% | 29% | 249% |
Femmes 24 | 15 | 21 | 8 | 11 | 15 | 94 |
69% | 43% | 60% | 23% | 31% | 43% | 269% |
Ces taux confirment les idées soutenues dans le présent mémoire concernant les avantages que peut procurer le contrat de collaboration libéral.
Conclusion deuxième partie
Dans cette deuxième partie nous avons essayé de présenter quelques mesures pour surmonter les obstacles subits par les femmes experts-comptables et pour augmenter le nombre de femmes dans la profession, nous avons essayé d’agir sur les dimensions qui touchent les études et le stage d’expertise comptable d’une part et la vie professionnelle d’autres part.
Pour ce faire, nous pensons que pour donner envie aux jeunes femmes de devenir experts-comptables, il est nécessaire de leur proposer une formation intégrée au stage qui va leur donner confiance en elles et qui va mettre en avant les avantages de l’expertise comptable. Cette formation sera développée sur l’entrepreneuriat et l’intégration à des réseaux professionnels. Nous pensons aussi qu’il est intéressant de mettre en place des systèmes d’E-Learning de manière à permettre aux femmes experts-comptables stagiaires de se former de manière plus flexible.
Afin d’améliorer l’image de la profession auprès des jeunes femmes experts-comptables, nous avons proposé à l’OECT :
- La constitution d’une base de données sérieuse liée à l’évolution de la féminisation de la profession comptable (salariés, stagiaires, diplômés et inscrits) permettant de définir clairement la place qu’occupent les femmes au sein de la branche et les attentes existant de part et d’autres.
- La création d’une commission « femme » au niveau du conseil de l’OECT dont le rôle serait de réaliser des études et de proposer et de mettre en œuvre des actions propre à donner aux femmes la place qui leurs revient dans la profession.
Nous avons présenté également plusieurs actions pour combler le déficit d’image et d’information que connait la profession auprès des étudiants en présentant des programmes d’informations auprès des jeunes femmes d’une part et en communiquant au sein des établissements enseignant la filière comptable d’autre part.
Nous avons essayé dans cette deuxième partie de donner aux consœurs des clés de réussite pour leur carrière professionnelle sans renoncer à leur féminité, et ce :
- par le développement de compétences relationnelles sous forme de réseau qui permettrait aux femmes diplômées ou stagiaires de se rassembler, de nouer des relations d’affaires utiles et de se soutenir, et sous forme de mentorat, proposé par les conseils de l’Ordre et qui permettraient aux femmes diplômées, qui ont souvent moins le goût du risque que les hommes, de se lancer dans l’entrepreneuriat.
- par une meilleure organisation et gestion du cabinet, nous avons prévu à cet effet l’adoption de certaines stratégies pour leur permettre d’harmoniser leur vie et donner le meilleur d’elles-mêmes sur le plan professionnel (délégation des tâches, planification de la maternité, aménagement du temps de travail..). Par ailleurs, nous avons aussi proposé quelques bonnes pratiques liés à l’installation tel que l’association et la sous traitance et nous avons également prévu l’adoption d’un projet de loi portant sur le contrat collaborateur libéral.
Conclusion générale, limites, perspectives
Conclusion générale
La place des femmes dans la profession d’expert-comptable exerçant sous forme libéral en Tunisie est faible. Bien qu’elles sont plus nombreuses à avoir leur diplômes d’experts-comptables, beaucoup de femmes abandonnent la profession comptable libérale une fois leur diplôme d’expertise comptable en poche. En effet, les femmes qui ne représentaient déjà qu’un tiers des diplômés, ne représentent plus que 12 % des diplômés inscrits sur cette même période ce qui montre que le diplôme n’est pas une barrière à la féminisation de la profession et que l’étape de l’installation est une étape difficile à franchir pour les femmes diplômées.
Pour essayer de comprendre cette faible présence féminine dans la profession en Tunisie, les répondants à un questionnaire que nous avons adressé entre Juin et Octobre 2012 à 70 experts-comptables et stagiaires (35 hommes et 35 femmes) reconnaissent qu’il existe des obstacles dans la profession d’expert-comptable. Ainsi cette lente féminisation de la profession en Tunisie s’explique tout d’abord par les difficultés liées aux conditions de travail tel que les horaires tardifs, la mobilité et les déplacements associés au métier et par la difficulté de concilier entre la vie familiale et la vie professionnelle. De même, les difficultés professionnelles liées à la constitution du portefeuille client et au financement lors du démarrage de leur propre cabinet expliquent aussi cette lente féminisation.
Nous avons vu aussi que les femmes Tunisiennes rencontrent des rétentions sociales et culturelles et des préjugés masculins reconnus par une culture orientale où les hommes dominent et une mentalité masculine propre à la culture arabo-musulmane de la Tunisie en plus des difficultés liés à leurs choix centré sur la famille et à la maternité. En effet, les barrières à l’entrée propre au statut de la femme et leur exclusion des réseaux masculins viennent en dernier lieu.
La présence réduite des femmes dans la profession d’expert-comptable libéral en Tunisie est un fait culturel, non naturel. Nous ne devons pas l’accepter, nous y résigner. Nous devons agir pour y remédier. Ceci implique que cette question soit reconnue comme un problème social faisant l’objet de débats, propositions et évaluations. Notre société doit avant tout, considérer ce phénomène comme pouvant et devant être corrigé.
Les acteurs de la profession peuvent mettre en place les actions déjà proposées dans ce mémoire relatives à la vie des étudiants et stagiaires et celles qui sont propre à la vie professionnelle en faveur des femmes, qui offrent plus de reconnaissance et un soutien confraternel actif et les efforts doivent se poursuivre pour parvenir à un meilleur équilibre au sein de la profession.
Limites
Les limites de l’étude touchent en premier lieu la partie empirique et notamment à son caractère plutôt descriptif, aux manques de données sur un échantillon plus important, aux traitements statistiques assez simplistes.
Une seconde limite peut être adressée au regard du manque des données statistiques sur le genre dans la profession concernant la non disponibilité du nombre des stagiaires et des diplômés en expertise comptable.
Perspectives
Les recherches peuvent continuer pour aborder également les différents domaines surlesquels l’expert-comptable est amené à intervenir (Audit externe, conseil en gestion, accompagnement dans la mise en place de projets, assistance comptable, expertise judiciaire, enseignement…) et surtout essayer d’analyser si la femme expert-comptable serait plus à l’aise à intervenir sur des domaines plutôt que d’autres.
D’autres recherches peuvent prendre en compte d’autres variables au niveau de l’affectation des missions, au niveau du comportement des chefs de missions ou au niveau de la rémunération des femmes par rapport aux hommes experts-comptables.
________________________
1 Chambre (N), « Les femmes dans la profession d’expert-comptable. Etat des lieux, analyse, propositions », Mémoire en vue de l’obtention du Diplôme d’Expertise Comptable, 2004. ↑
2 Blog ANECS- CJEC, « La bourse d’exercice collaboratif », http://www.anecs-cjec.com/tag/communaute/, Aout 2011, visité le 4 octobre 2012. ↑
3 En France, la loi n°2005-882 du 2 aout 2005 en faveur des PME a ouvert la possibilité d’appliquer le contrat de collaborateur libéral à presque toutes les professions libérales, dont la profession d’expertise comptable. Seules sont exclues les professions libérales suivantes, les officiers publics ou ministériels, les commissaires aux comptes, les administrateurs judiciaires et mandataires judiciaires au redressement et à la liquidation des entreprises. ↑
4 Boucherit (F), « La féminisation de l’expertise comptable : Etat des lieux, réflexion, et proposition d’un plan d’action pour favoriser l’exercice libéral des femmes », Mémoire en vue de l’obtention du Diplôme d’Expertise Comptable, 2011. ↑