Élaboration du cadre d’analyse des accidents de travail

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🏫 INSTITUT NATIONAL DE FORMATION SOCIALE - ECOLE DES ASSISTANTS SOCIAUX
📅 Mémoire de fin de cycle en vue de l'obtention du diplôme de CYCLE DES ASSISTANTS SOCIAUX - Septembre 2020
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L’analyse des accidents de travail à la CIDT révèle des enjeux politiques, économiques et sociaux significatifs. Cet article propose une stratégie de communication ciblée pour favoriser un changement de comportement et réduire la fréquence de ces incidents.


II- ELABORATION DU CADRE D’ANALYSE

L’élaboration du cadre d’analyse consiste en un recueil d’informations relatives aux lieux d’exercice de l’Assistant Social afin de mener à bien son intervention sociale.

2.1 ANALYSE DU CADRE D’INTERVENTION

Il revient d’avoir une vue exhaustive de son environnement général, institutionnel et spécifique, de relever les problèmes de chaque partie et présenter leurs interactions. Ce sont dans notre cas la commune de Bouaké, la CIDT et le SARH de la CIDT.

Située à environ 400 km d’Abidjan, la commune de Bouaké s’étend sur une superficie de 71,788 km2. Elle est limitée au Nord par les départements de Katiola et de Dabakala, au Sud par ceux de Tiébissou et Didievi, à l’Est par Brobo et M’bahiakro, à l’Ouest par Sakassou et Béoumi.

Les origines de la ville de Bouaké remontent au XIXe siècle. C’était un petit village du nom de « Gbêkêkro » dirigé par le vieux GossankwaGbêkê, un chef charismatique, sage et connu pour son autorité. Mais à la suite de la défaite du peuple gbêkekrois, les colons français s’installent. Au début du xxe siècle, un poste militaire, un quartier européen et trois villages baoulés dont le village de Gbêkêkro forment la ville de Bouaké.

Dans le souci de moderniser la ville de Bouaké, les colons français décident de la structurer et d’y mettre en place une administration. Ainsi, en 1900, des liaisons s’établissent entre Bouaké, Toumodi, Tiassalé, M’bahiakro, Béoumi, Sakassou, Marabadiassa et Katiola. C’est en 1955, que Bouaké fut érigé en commune de plein exercice et, après l’indépendance elle devient le chef-lieu du Département du Centre.

En 1957, Bouaké connaît des modifications spatiales importantes avec l’absorption de nouveaux villages et de localités périphériques intègrent la ville. Il s’agit de Belleville, Broukro, Konankankro. Dans les années 1980, la transformation de Bouaké atteint sa « phase finale » et conduit à sa configuration actuelle. Depuis 1960, sept (07) maires se sont succédés à la tête de la commune de Bouaké et l’actuel premier magistrat est M.DJIBO Nicolas.

Sur le plan démographique, selon le Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH) de 2014, la commune de Bouaké est la deuxième ville la plus peuplée de Côte d’Ivoire avec une population estimée à 608 138 habitants dont 299 796 femmes et 308 342 hommes. La population de Bouaké est composée majoritairement d’autochtones Baoulés, d’autres ethnies de la Côte d’Ivoire à savoir les Agni, Akyé, Bété… et de personnes issues des pays voisins (Mali, Burkina Faso…).Toutes ces migrations non réglementées ont certes contribué au développement de la ville de Bouaké mais aussi à accroître l’insécurité, la cherté de la vie (les prix des maisons, des denrées de premières nécessité…) et le chômage. Le personnel de la CIDT est issu en grande majorité de cette population.

Concernant l’habitat, la ville de Bouaké est composée de plusieurs quartiers où l’on retrouve divers types d’habitations notamment des bidonvilles à Dar-es-salam, Banco…, des maisons de construction modeste à Belleville, Ahougnansou… et des hauts standings à Houphouët ville, quartier CIDT, Kennedy…Notons que la façade des maisons de Bouaké portent encore les marques de la crise militaro- politique de 2002 avec des bâtiments à l’allure vieillissante. Du fait que la plupart des quartiers de Bouaké soit habité par une population à revenus faibles, l’embellissement des habitations vient après la satisfaction des besoins l’alimentaires, sanitaires, éducatifs etc. Les agents de la CIDT, selon leur catégorie vivent dans ces divers types d’habitats.

En matière d’infrastructures administratives, la commune de Bouaké à en son sein une Mairie, un Palais de Justice, une Agence des impôts, une Agence de Trésor et de la Comptabilité Publique. La CIDT collabore avec toutes ces entités dans l’établissement des actes administratifs et juridiques relatifs à la protection sociale des travailleurs, au règlement des redevances…

Pour la prise en charge des personnes vulnérables de la Commune de Bouaké, plusieurs structures existent à savoir deux (02) centres sociaux (KOKO et Air France), un Institut de Formation Féminine (IFF), deux (02) Centres de Protection de la Petite Enfance (CPPE), des Organisations Non Gouvernementales (ONG), une Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS). Ces structures sont en étroite collaboration avec la CIDT. La CNPS, partenaire privilégié de la CIDT est utile pour la déclaration des travailleurs, le paiement des indemnités journalières des accidentés, des pensions de retraite etc.

Au niveau économique, il faut noter que la ville de Bouaké a été fortement sinistrée par les années de crise militaro-politique. Cependant, les activités des secteurs de l’agriculture, de la pêche, du commerce, de la banque et des entreprises (CIDT, SITAB…) contribuent fortement à l’essor de l’économie de la commune.

Parlant d’agriculture, la région compte des plantations de cacaoyers, d’anacardiers et de caféiers. L’agriculture locale produit aussi des ignames, des bananes plantains, du manioc, du sorgho, du mil, des ananas. Cette activité favorise l’approvisionnement régulier des marchés de la commune.

Au plan commercial, la ville est animée par un marché régulier où les ressortissants des villages environnants viennent s’approvisionner et vendre leur production. La ville compte aussi des supermarchés (SOCOCE, Bon Prix, Cash Center…). C’est sur ces espaces commerciaux que les travailleurs de la CIDT achètent leurs vivres et non vivres.

En outre, plusieurs banques notamment ECOBANK, BICICI, SGCI, BNI, BHCI, BOA, COOPEC, etc. et en collaboration avec certaines compagnies de téléphonie mobile (ORANGE CI, MTNCI, MOOVCI et service YUP) permettent à la CIDT de faire le virement des salaires de ses travailleurs. Elles encouragent par ailleurs ces derniers à épargner.

Sur le plan sécuritaire, la ville de Bouaké comprend une Préfecture de Police, un Camp de Gendarmerie, un Peloton Mobile (CCDO), un Camp Génie, quatre (04) Commissariats de Police (le 1er Arrondissement, le 3è, le 5è et le 6è Arrondissement). Toutes ces structures assurent la sécurité des personnes, des biens et veillent jour et nuit à la sauvegarde de la quiétude des populations. Ce qui permet aux travailleurs de la CIDT de vaquer tranquillement à leurs occupations.

De plus, la commune de Bouaké a une agence de Poste qui reçoit les courriers des partenaires de la CIDT, une Direction Régionale de la Compagnie Ivoirienne d’électricité (CIE) qui alimente la CIDT en électricité et une Direction Régionale de la Société de Distribution d’Eau en Côte d’Ivoire (SODECI) qui fournit de l’eau potable à la CIDT.

S’agissant du volet éducatif, la commune de Bouaké a une (01) Université (Université Alassane Ouattara) de laquelle proviennent certains stagiaires et travailleurs de la CIDT. Elle compte aussi trente-deux (32) écoles primaires privées et publiques (École primaire Publique Zone1, Epp Gonfreville, Epp Kamonoukro –Liberté…), quatre (04) Lycées publics (Lycée classique, lycée Djibo Sounkalo…), quatre(04) Collèges publics (Collège de jeunes filles, Collège moderne TSF…) et 19 Collèges privés (Collège Marie-Thérèse-Yamousso, Collège Martin-Luther-King, Collège Ouezzin-Coulibaly, Collège Saint-Viateur…). Grâce à ces structures éducatives, les enfants des employés de la CIDT sont instruits et formés pour leur meilleure insertion sociale et professionnelle.

En plus de toutes ces infrastructures citées, nous notons aussi des infrastructures de communication. Ainsi, la commune de Bouaké dispose d’une antenne émettrice de la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI), de radios locales (Fréquence vie, Radio Media+, etc.), des Agences de téléphonie mobile (ORANGECI, MTNCI, MOOVCI), des Cybercafés, etc. Ces structures servent non seulement à entretenir la liaison entre les travailleurs de la CIDT mais aussi entre la CIDT et ses partenaires. Elles permettent encore à la CIDT de présenter ses activités à la population et aux éventuels partenaires.

Au nombre des infrastructures routières, la ville de Bouaké abrite un aéroport, une gare ferroviaire et est traversée par une ligne de chemin de fer ralliant la capitale Abidjan à la capitale Ouagadougou du Burkina-Faso. Le réseau routier très dense, est composé de plus de 1’200 km linéaires de routes dont les principales rallient cinq (5) chefs-lieux de département, notamment Yamoussoukro au sud, Sakassou au Sud- ouest, Béoumi à l’Ouest, Katiola au Nord, Dabakala au Nord-est et M’Bahiakro à l’Est.

La commune de Bouaké, de par la pluralité de sa population regorge de diverses structures religieuses notamment des mosquées (la grande mosquée de Dares-salem, la mosquée d’Ahougnanssou), des églises Catholiques (la Cathédrale Saint Pierre de Nimbo, Saint Jean Baptiste d’Ahougnanssou…), des églises Protestantes (Baptiste Œuvres et Missions, Assemblées de Dieu…,) et Evangéliques (Mission Internationale Apostolique Sion, Winners Chapel…). Ces structures religieuses sont fréquentées par les travailleurs de la CIDT. Elles participent à culture de l’honnêteté, l’amour, la tolérance, l’entraide, etc., des valeurs indispensables à la cohésion, au vivre ensemble et à l’évolution de la Compagnie Ivoirienne pour le Développement du Textiles (CIDT), notre milieu institutionnel.

La Compagnie Ivoirienne pour le Développement des Textiles (CIDT) est l’une des sociétés cotonnières que compte actuellement la filière en Côte d’Ivoire.

Située au quartier Ahougnansou de Bouaké sur l’axe Bouaké-Béoumi, 100 m avant l’Université Alassane Ouattara I, la création de la CIDT émane d’une volonté politique des dirigeants ivoiriens des années 1960. En effet, après une recherche menée par l’Institut de Recherche du Coton et des Textiles Exotiques (IRCT) pour la mise au point de variétés et des techniques culturales en matière de production cotonnière, le Gouvernement ivoirien a entrepris en 1962 de développer la culture du coton dans le Nord et le Centre du pays. Et ce, avec le double objectif d’accroître et de diversifier les produits agricoles d’exportation d’une part, de réduire les disparités régionales entre la zone du sud et celles du Nord et du centre, d’autre part.

Pour ce faire, l’exécution de ce programme est confiée à la Compagnie Française pour le Développement des Textiles (CFDT). Cette dernière conduit le programme jusqu’en 1974, date à laquelle la Compagnie Ivoirienne pour le Développement des Textiles (CIDT) est créée par le Décret N°74-282 du 20 juin 1974.

Dès cet instant, à travers la CIDT, société à économie mixte au capital de 7,2 milliards de F CFA dont 70% à l’Etat Ivoirien et 30% à la CFDT, l’Etat prend les rênes de la filière du coton ivoirien. En 1998, dans le cadre du programme de privatisation entrepris par le Gouvernement ivoirien, la CIDT cède une partie de ses actifs à deux autres structures privées notamment la Compagnie Cotonnière Ivoirienne (LCCI) et Ivoire Coton.

Avec le retrait de la CFDT, le capital de la CIDT devient totalement ivoirien avec 99% détenu par l’Etat et 1% par le privé. Depuis 2017, l’Etat ivoirien a cédé 90% de ses actions de la CIDT à M.KONE Daouda SOUPKAFOLO, l’actuel Président du Conseil d’Administration. La Direction Générale de la CIDT a connu plusieurs directeurs depuis sa création jusqu’à l’actuel Directeur, Monsieur SILUE Navigué René.

La mission de la CIDT est de promouvoir la culture du coton et les cultures vivrières en assolement avec le coton (riz, maïs, arachide) en vue d’aider l’Etat de Côte d’Ivoire dans sa politique de diversification des produits agricoles d’exportations et de réduction des disparités régionales.

Les objectifs de la CIDT sont la croissance de sa production et la lutte contre la pauvreté en milieu rural.

La culture du coton est propice dans les zones de savanes. Ainsi, la zone d’intervention de la CIDT s’étend sur une vingtaine (20) de département. Nous pouvons citer entre autres Bouaké, Mankono, Vavoua, Dabakala, Oumé, Tiéningboué, Kounahiri, Bouaflé.

Les activités de la CIDT sont de deux ordres : les activités principales et les activités subsidiaires.

Au titre des activités principales, la CIDT met l’accent sur la vulgarisation agricole, l’approvisionnement, la collecte primaire du coton graine, les activités industrielles et commerciales.

L’activité de vulgarisation agricole est relative à la formation des acteurs agricoles en vue pour eux de maîtriser les techniques culturales, les thèmes en liens avec leurs domaines d’activités. Il s’agit aussi de moderniser les exploitations par le développement de la mécanisation et l’intensification des cultures.

L’approvisionnement consiste à produire des semences de coton, de riz et de maïs puis à les distribuer aux agriculteurs. Il s’agit aussi de fournir des intrants agricoles tels que les engrais, les insecticides, les herbicides etc. La CIDT équipe les paysans en matériels de culture attelée, de motorisation et en appareils de traitement. L’approvisionnement se fait soit au comptant soit à crédit.

Pour la collecte primaire du coton-graine, des activités industrielles et commerciales, la CIDT achète la totalité de la production cotonnière de sa zone d’intervention en liaison avec les Organisations Professionnels Agricoles (OPA) et en assure le transport des centres de collecte vers les usines d’égrenage. La fibre de coton est vendue auprès des industries nationales et sur les marchés d’Europe, d’Asie, d’Afrique et d’Amérique Latine ; tandis que les graines de coton produites sont destinées à l’huilerie nationale, à la production de semences et à l’alimentation du bétail.

Concernant les activités secondaires, elles sont liées à l’alphabétisation fonctionnelle et à l’entretien des pistes rurales.

En initiant depuis 1994 l’alphabétisation en faveur des producteurs pour leur permettre de savoir lire, écrire et calculer en Bambara (la langue la plus usitée dans ces zones agricoles), la CIDT entend démontrer son engagement à favoriser l’épanouissement de ses partenaires agricoles dans l’exercice de leur activité. Ce qui les amènerait à prendre en compte leur propre développement et allégerait dans le même temps la tâche aux services d’encadrement.

L’entretien des pistes rurales est utile à la CIDT en ce sens qu’elles facilitent le ramassage du coton-graine et son transfert des centres de productions vers les usines.

La structure d’une entreprise est semblable à un squelette. C’est l’ossature, ce sur quoi elle repose. Elle est si essentielle que depuis 2003, la CIDT procède à plusieurs modifications structurelles. La dernière restructuration datant de septembre 2019 a abouti à la structure prenant en compte une Direction Générale, trois Conseillers Techniques (Production Agricole, Production Industrielle, Maintenance Industrielle) ; quatre Directions (Production Agricole, Production Industrielle, Moyens Généraux, Finances et Comptabilité), trois Services (Commercial, Budget-Audit & Contrôle de Gestion, Administration et Ressources Humaines).

A cette structure sont rattachées deux Directions Régionales notamment la Direction Régionale de Mankono et celle de Séguéla. Et à ces directions sont greffées des zones d’encadrements agricoles. Notons que les usines d’égrenage fonctionnelles de la CIDT sont au nombre de trois (03) et se situent à Mankono, Séguela et Bouaké. Elles sont chargées de l’égrenage du coton et de son conditionnement.

Une entité professionnelle, en dépit de son engagement à s’étendre, favoriser l’épanouissement de son personnel et insuffler le développement local, ne saurait atteindre ses ambitions si les responsabilités de toutes ses composantes ne sont pas clairement énoncées.

Ainsi, la Direction Générale de la CIDT est l’organe de pilotage de l’entreprise. Le Directeur Général est chargé d’appliquer les décisions prises par le Conseil d’Administration et définit la politique générale de l’entreprise.

Les Conseillers Techniques sont des experts, souvent des retraités de la CIDT qui, de par leurs expériences professionnelles donnent des conseils avisés au Directeur Général dans le domaine de leurs compétences. Ils aident par ailleurs les directeurs de production agricole, industrielle et maintenance industrielle à communiquer des résultats et des rapports d’activités soignées à la Direction Générale.

La Direction de la Production Agricole (DPA) est chargée de la formation des paysans aux techniques agricoles à travers des conseils de gestion des exploitations, de leur approvisionnement en intrants agricoles et de la collecte primaire du coton. Elle assure par la même occasion l’encadrement des producteurs en ce qui concerne les cultures vivrières en assolement avec le coton tels que le riz, le maïs, l’arachide et l’igname.

La Direction de la Production Industrielle (DPI) a pour rôle essentiel la gestion, l’exploitation et le maintien du dispositif de production industrielle.

La Direction Financière et Comptable budgétise toutes les charges et actions engagées par la CIDT et contrôle les coûts. Elle a deux services que sont le service de la comptabilité et celui de la trésorerie et des finances. Le service de la comptabilité élabore le bilan comptable, coordonne, supervise et contrôle les opérations. Le service de la trésorerie et finances met en œuvre la politique financière, élabore la paie du personnel.

La Direction des Moyens Généraux est le garant du patrimoine de la CIDT. Elle évalue les besoins en matériels et en fournitures nécessaires au bon fonctionnement des services et procède à leur équipement. Elle veille à l’entretien des locaux et du mobilier, à la préservation des biens immobiliers de l’entreprise. Elle prend en charge les opérations relatives aux gros travaux de rénovation et de réhabilitation des structures de l’entreprise et à la gestion du parc auto de la CIDT.

Les Directions Régionales sont des intermédiaires entre la Direction Générale et les producteurs. Elles sont chargées de transmettre les besoins des techniciens et des producteurs à la Direction Générale. Elles communiquent par ailleurs les directives de la Direction Générale aux producteurs.

Le Service Commercial de la CIDT, localisé à Abidjan, il approvisionne la Compagnie en facteurs de production, en moyens généraux nécessaires aux activités et veille à l’optimisation de la vente sur les marchés nationaux et internationaux. Il se compose de trois services à savoir les services vente, achat et transit.

Le service vente est chargé de commercialiser les produits de la CIDT aux industries nationales et internationales.

Le service achat met à la disposition des centres de responsabilités les produits et services à moindre coûts et dans des délais raisonnables.

Le service transit suit l’exploitation de la fibre de coton et les commandes passées avec les fournisseurs extérieurs.

Le Service Budget, Audit et Contrôle de Gestion s’occupe d’une part de la conception et de la mise en œuvre du système d’information budgétaire et d’autre part de l’élaboration et du suivi du plan d’exécution qui lui est rattaché.

Aujourd’hui, la CIDT compte un effectif de 410 employés permanents dont 108 agents sous contrats à durée déterminée (CDD), 302 agents composé de 32 femmes et 270 hommes sous contrats à durée indéterminée (CDI), et 466 travailleurs saisonniers. Les ressources matérielles dont dispose la CIDT sont entre autres 03 remorques, 08 semi-remorques, des véhicules légers…

Le budget 2020 de la CIDT est de 1 milliard 800 millions de francs CFA.

Le Service de l’Administration et des Ressources Humaines (SARH) est notre milieu spécifique. Il est situé au 1er étage du bâtiment central de la Direction Générale de la CIDT, à l’entrée principale. Il est composé des neuf (09) premiers bureaux du bâtiment.

Il est directement rattaché à la Direction Générale, et le premier responsable de la SARH est Monsieur COULIBALY Tana Kazana.

La mission de la SARH est de gérer la vie professionnelle des travailleurs de l’entreprise. Pour ce faire, il intervient en matière de recrutement du personnel et des stagiaires, de l’embauche et du licenciement, de l’établissement des dossiers relatifs à la déclaration des travailleurs à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS), de la formation des agents etc.

Le SARH est composé de quatre cellules à savoir : la cellule gestion du personnel, la cellule paie, la cellule juridique, fiscale et assurance, la cellule relation sociale / formation et stage.

La cellule gestion du personnel est dirigée par Mme YOCOLLY Ahou Josiane. Elle est composée de quatre (04) agents dont 02 femmes et 02 hommes. Elle participe à la mise en œuvre de la politique de gestion du personnel définie par la Direction Générale.

Ainsi, elle supervise les mouvements des travailleurs dans l’exercice de leurs fonctions. Elle intervient précisément dans le recrutement et l’embauche, les mutations, le licenciement et la mise en retraite des travailleurs. Elle élabore les mises en congés des agents, les aident à établir les dossiers relatifs à la CNPS en cas de retraite, de maladie ou d’accidents de travail…

La cellule paie est dirigée par M. OUATTARA Katia Robert. Elle est en charge du traitement des salaires c’est-à-dire du calcul des rémunérations afférentes à toute personne sous contrat de travail à la CIDT. Elle veille aussi à l’archivage des dossiers de paiements. Elle est composée de 02 agents dont 01 femme et 01 homme. Il faut noter que le paramétrage du logiciel central ne prenant pas entièrement en compte certaines activités de la cellule paie, et du fait que plusieurs services soient simultanément connectés, le temps de traitement des données en est influencé.

La cellule juridique, fiscale et assurance, sous la Direction de M.SORO Mamadou, elle a pour mission de sauvegarder les intérêts de la CIDT et ce, à deux niveaux : la prévention et la défense. Pour prévenir le contentieux, cette cellule fait office de conseiller juridique auprès de la Direction Générale. Elle interpelle, oriente et œuvre à l’établissement d’actes juridiques conforment à la réglementation en vigueur.

En matière de défense des intérêts de la CIDT, la cellule juridique assiste et représente la Compagnie auprès de partenaires sociaux.

Au titre de la gestion de la fiscalité, la cellule juridique et fiscale veille au respect des règles qui encadre le paiement des impôts de toutes natures (redevance industrielle, patente etc.). Elle informe, conseille, oriente la Direction sur les délais et les mesures utiles à la protection de la Compagnie.

En assurance, la cellule conseille la Direction sur les lois et dispositions relatives à la signature des contrats d’assurance. Toutes ces démarches et actions sont utiles à l’évitement maximal de situations fâcheuses à la Compagnie. Il est souvent aidé par Monsieur COULIBALY Tana Kazana, responsable du SARH.

La cellule relation sociale/ formation et stage est dirigée par Mme N’DRI Annick. Elle est composée de deux(02) agents dont 01 femme et 01 homme. Elle était auparavant la cellule médico-sociale et animée par une Assistante Sociale et un Médecin.

Mais depuis le départ de l’Assistante Sociale et du Médecin, ce service est animé par Mme N’DRI Annick, agent d’assurance. Elle est chargée des affaires sociales notamment la fourniture des infirmeries de la CIDT en produits pharmaceutiques. Elle gère les questions relatives aux assurances en cas d’accidents de travail et de maladie des agents.

Le volet formation et stage est géré par M. Jean Joseph TAPSOBA, chargé de communication de la CIDT. Par son entremise, la cellule œuvre au renforcement des capacités du personnel et au recyclage des agents.

En fonction des besoins exprimés par la Direction Générale, M.TAPSOBA auditionne les postulants qui remplissent les critères de recrutement avant de les orienter vers les cellules ou services appropriés.

En matière de ressources humaines, le SARH compte en son sein dix (11) agents qui œuvrent de concert pour l’atteinte de la mission qui leur est assigné.

Comme ressources matérielles, le SARH dispose de 08 tables de bureau, d’une table simple, de 07 fauteuils de bureau, de 09 fauteuils visiteurs, de 06 ordinateurs de bureau et d’un ordinateur portable, de 04 imprimantes, de 02 destructeurs de papier, de 05 splits, d’un climatiseur ordinaire et de 07 armoires de rangement.

Concernant les ressources financières, le SARH ne dispose pas de fonds de fonctionnement. Aussi, se réfère-t-il à la Direction Générale pour toute action nécessitant un financement.

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