« Cette étude compare la richesse floristique et les stocks de carbone entre les agrosystèmes de manguiers et les savanes, offrant des perspectives pour une gestion durable et la valorisation des services environnementaux. »
Résultats: Inventaires floristiques
Richesse spécifique et abondance taxonomique
Discussion
Végétation
Biomasse et stock de carbone
Les résultats obtenus pour le carbone épigé dans les plantations de manguiers montrent que la parcelle de plus de 20 ans (64,07 ± 0,16 t C/ha) séquestre plus de carbone par rapport aux autres parcelles inventoriées, en raison de ses dbh, sa densité et sa surface terrière élevée.
La valeur totale de l’AGB de l’ensemble des plantations (141,65 t C/ha) est supérieure à celles obtenues dans d’autres études :
- 82,83 t C/ha obtenu par Chavan et Rasal (2012) en Inde
- 72,26 t C/ha obtenu par Awé (2016) et Noiha et al. (2017) dans les plantations d’anacardier au Nord-Cameroun
- 66,04 t C/ha obtenu par Witanou (2016) dans un agrosystème à Azadirachta indica à Yagoua
Cependant, elle est inférieure à :
- 193,38 t C/ha obtenu par Hamadou (2016) dans un agrosystème à Eucalyptus dans la Vina
- 186,92 t C/ha des forêts secondaires dégradées de la région du Centre-Cameroun (Zapfack, 2005)
Cette différence est vraisemblablement liée à la formule utilisée, à la méthodologie de recherche, mais principalement à la variabilité de la densité du sous-bois et à la génétique de la physiologie des espèces.
Ibrahim (2011) a enregistré les plus hautes valeurs de l’AGB dans une étude comparant une plantation de teck (2001,31 kg) et une réserve forestière (8382,86 kg). Ceci est dû au fait que les arbres avec un plus grand dbh ont été enregistrés dans la réserve forestière par rapport à la plantation de teck.
Cette étude permet d’expliquer la variation ascendante de nos AGB en fonction de l’âge des manguiers. Par conséquent, comme le diamètre des arbres augmente avec l’âge, la biomasse aérienne augmente également respectivement avec les tranches d’âge des parcelles (Tom-Dery et al., 2015).
La savane stocke 18,09 t C/ha, ce qui est inférieur à 40,89 ± 1,09 t C/ha obtenu par Tchobsala et al. (2016) dans les savanes arborées et arbustives de Ngaoundéré (Adamaoua-Cameroun). Ceci explique la forte pression anthropique que subissent les savanes septentrionales.
Cette anthropisation conduit à une diminution de la biomasse par unité de surface, résultant d’une structure végétale perturbée par l’homme. La conversion de la savane en agroforêts de manguier présente un gain de près de 6,19 t C/ha, 35,19 t C/ha et 45,98 t C/ha respectivement avec les manguiers de 0-10 ans, 10-20 ans et plus de 20 ans.
Ce résultat représente plus de 50 % des stocks initiaux dans les plantations de plus de 10 ans. Ces gains ont généralement pour causes la conservation de la biodiversité (reboisement, non coupure des bois de chauffe, de services,…) via la REDD.
Le stock de carbone hypogé dans la parcelle de plus de 20 ans (26,10 ± 0,05 t C/ha) est supérieur aux trois autres parcelles. Cette supériorité pourrait s’expliquer principalement par les différentes textures et compositions biochimiques des sols, la maturité des arbres et des litières du sous-bois.
Ce résultat ne corrobore pas avec les travaux de plusieurs auteurs (Chavan et Rasal, 2012; Traoré et al., 2004; Aliou et al., 2012; Chavan et al., 2016; Anobla et al., 2016), car nous avons tenu compte des arbres et arbustes, contrairement à ces études.
On note que la valeur maximale de 26,10 t C/ha de plantations des manguiers de plus de 20 ans contraste avec celle de la savane (8,88 t C/ha), soit une différence de 17,22 t C/ha. La teneur en carbone hypogé de la plantation s’explique par la quantité importante de la litière de ces feuilles et d’autres paramètres.
En l’absence d’actions anthropiques, les stocks de carbone hypogé de la savane vont augmenter. Les résultats du stock de carbone total des plantations étudiées montrent que les manguiers de plus de 20 ans (90,18 ± 0,22 t C/ha) séquestrent plus de carbone par rapport aux autres parcelles, en raison de leur densité, leur surface terrière et leur dbh élevés.
La moyenne de stock de carbone des plantations de manguier (66,94 t C/ha) est supérieure aux taux obtenus dans la savane considérée comme témoin (26,97 t C/ha ± 0,04). Ces résultats s’expliquent par le fait que la savane est largement exposée à l’activité anthropique et au feu de brousse récurrent, ainsi qu’au dbh et à la surface terrière élevée des plantations.
Le stock de carbone séquestré par le sous-bois des manguiers est de 21,15 t C/ha contre 26,97 t C/ha en savane. Cette valeur n’est pas négligeable car elle est susceptible de compenser la perte que subit notre savane.
Les stocks de carbone total obtenus dans la parcelle de plus de 20 ans (90,18 ± 0,22 t C/ha), celle de 10 à 20 ans (75,84 ± 0,16 t C/ha) et de moins de 10 ans (34,79 ± 0,15 t C/ha) sont supérieurs à ceux obtenus par Noiha et al. (2017) dans les plantations d’anacardiers de 0-10 ans (14,51 t C/ha), de 10-20 ans (34,78 t C/ha) et de plus de 20 ans (40,02 t C/ha) du Nord-Cameroun.
Ils sont également supérieurs à ceux obtenus par Witanou (2016) dans les plantations de neems de 0-10 ans (12,10 t C/ha), de 10-20 ans (40,58 t C/ha) et de plus de 20 ans (28,24 t C/ha) à Yagoua (Cameroun). Ceci est dû aux dbh et à la surface terrière. Cette supériorité pourrait aussi s’expliquer par la diversité des espèces ligneuses qui ne sont pas forcément les mêmes dans les sites.
Le carbone total dans les trois parcelles d’âges différents est de 200,81 ± 0,17 t C/ha. Ce résultat ne corrobore pas ceux de Kanmegne (2004); Nolte et al. (2001); Ibrahima et al. (2002); Mosango (1991). En effet, lors de l’évaluation, Ibrahima (2002); Mosango (1991); Aliou et al. (2012); Anobla et al. (2016) ont pris en compte la biomasse des herbacées et des racines.
Cependant, il est similaire à 206,84 t C/ha obtenu par Chavan et Rasal (2012) dans les plantations de manguier d’Aurangabad en Inde et à celui de Mariana et Valentin (2010) trouvé dans la forêt tempérée en France où le stock était de 206,4 tonnes.
Les plantations sont considérées comme un moyen alternatif d’aider à résoudre les effets résultant de l’épuisement de la forêt par la dégradation et la déforestation de la forêt afin de remplacer la forêt perdue et augmenter la base du réservoir pour la séquestration du carbone.
Potentiel de séquestration et valeur économique
Tout au long de cette étude, la quantité de CO2 dans les sites varie de 99,00 ± 0,17 t CO2/ha à 330,96 ± 0,82 t CO2/ha. Ce résultat ne fait que confirmer la différence des valeurs de stock de carbone obtenues dans les plantations et la savane.
C’est dans les plantations de plus de 20 ans que la séquestration est la plus élevée, soit 330,96 t CO2/ha, suivi de 278,36 t CO2/ha dans les plantations de 10-20 ans, ensuite 127,70 t CO2/ha dans celles de 0-10 ans et enfin 99,00 t CO2/ha dans la savane. En effet, la savane renferme le stock de CO2 le plus faible.
À partir de ces valeurs, le sous-bois des agrosystèmes à Mangifera indica peut compenser les émissions de CO2 issues des actions anthropiques. La valeur économique du carbone sur le marché international dépend de la quantité de CO2 séquestré; la valeur économique augmente en fonction du potentiel de séquestration.
C’est-à-dire que plus le stock de CO2 est élevé, plus la valeur économique est importante, et moins le CO2 est élevé, plus sa valeur économique est faible. En se référant aux données de notre étude, la quantité de CO2 qui va de 99,00 t CO2/ha à 330,96 t CO2/ha correspond à une valeur économique qui va de 594 736,98 FCFA à 1 988 131,41 FCFA par hectare.
Ces valeurs sont supérieures à celles calculées par Awé (2016); Witanou (2016), Noiha et al. (2017). Cette différence s’explique par le fait que les manguiers séquestrent plus de carbone par rapport aux Neem et aux anacardiers.
Conclusion et Perspectives
Conclusion
Cette étude a fourni un premier niveau de connaissance sur la flore, les caractéristiques structurales (densité, diamètre moyen, surface terrière) et les stocks de carbone des agrosystèmes à Mangifera indica de la Vina (Adamaoua-Cameroun).
Elle fait une analyse comparative de la diversité floristique des agrosystèmes à manguier par rapport à celle d’une savane anthropisée. Afin d’avoir une donnée convaincante pour atteindre notre objectif, il a fallu insérer le paramètre âge des plantations et comparer à la savane de référence.
Au total, 1912 individus ont été recensés dans les plantations, répartis en 23 familles, 36 genres et 39 espèces, et 1195 individus répartis dans 23 familles, 31 genres et 37 espèces ont été recensés dans la savane qui nous a servi de témoin, avec une dominance de la famille des Hymenocardiaceae dans la savane.
Le stock total de carbone obtenu en moyenne dans les plantations est de 66,94 t C/ha contre 26,94 t C/ha enregistrée dans la savane, et ceci est proportionnel à la valeur équivalente du CO2 obtenue par parcelle. Cela nous permet de dire que les agrosystèmes peuvent compenser la perte que subit la savane en jouant le rôle de puits de carbone.
Les agrosystèmes à Mangifera ont un grand potentiel de séquestration du carbone par rapport à ceux d’Anacardium et Azadirachta dans le septentrion.
L’activité humaine se trouve au cœur des perturbations que subit le globe terrestre, notamment le réchauffement climatique et ses conséquences. Le surpâturage, la coupe abusive de bois, le feu de brousse non contrôlé et l’agriculture itinérante sont les causes majeures de cette perturbation et jouent un rôle néfaste sur les stocks de carbone tout en empêchant le développement et/ou la régénération floristique des peuplements végétaux.
Cette étude vise à valoriser les agrosystèmes des manguiers dans la conservation de la biodiversité et à lutter contre le changement climatique. Elle permet aux paysans planteurs qui travaillent dans le cadre de la protection et la valorisation des essences forestières locales de bénéficier de financements conformément à la norme du MDP.
Le paiement des services environnementaux entraînera la lutte contre la pauvreté, la satisfaction des besoins domestiques (produits ligneux et non ligneux), l’accroissement des revenus à travers la promotion d’activités génératrices de revenus, et l’installation d’infrastructures sociales de base, la relance, le développement et la diversification de l’agriculture et de l’élevage, l’amélioration du niveau de vie et de la santé, ainsi que l’inversion du phénomène de l’exode rural.
Précisons enfin que la solution à long terme pour lutter contre l’accroissement des gaz à effet de serre est bien sûr de limiter les émissions provenant de l’utilisation du carbone des combustibles fossiles mais aussi de celui provenant de la déforestation, des émissions de CH4 et N2O provenant de l’agriculture.
Les solutions passant par l’accroissement du carbone de la biomasse ou des sols représentent des solutions écologiques, à mieux évaluer, pouvant permettre à court ou moyen terme de compenser une partie de l’accroissement des gaz à effet de serre en attendant le développement de solutions énergétiques alternatives.
Aucune lutte contre le réchauffement climatique ne peut être efficace sans la réhabilitation de l’arbre, particulièrement les agrosystèmes.
Perspectives
Il serait souhaitable :
- De mener une étude sur la dynamique, l’accroissement et la mortalité des arbres dans les manguiers dans le but d’obtenir des informations indispensables à la mise sur pied d’un programme de gestion de la diversité floristique des manguiers dans l’arrondissement de Ngaoundéré 1er.
- De faire une estimation plus complète en étendant cette étude aux autres réservoirs de carbone que sont le bois mort, la litière, les herbacées, les racines et le carbone organique du sol afin de permettre aux exploitants de manguiers de monter des projets « puits de carbone » sur des bases scientifiques solides et complètes.
- De développer et standardiser des équations allométriques propres aux manguiers au Cameroun afin d’avoir des masses d’arbres plus proches de nos réalités.
- D’entreprendre des études sociales qui serviront à évaluer la faisabilité locale, régionale et nationale des Paiements pour les Services Environnementaux afin de préparer les populations locales au marché du carbone.
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ANNEXES
Annexe 1 : Taxons recensés dans ce travail