La rémunération
L’analyse présente la gestion stratégique de la rémunération comme un moyen essentiel pour attirer et motiver des employés compétents. Elle aborde les différents types de rémunération, y compris les éléments directs et indirects, ainsi que l’importance de l’équité interne et externe. En outre, elle souligne la nécessité d’innover dans les pratiques de rémunération pour répondre aux défis du marché du travail.
ENCG – Settat
Gestion des ressources humaines
Mémoire
La rémunération
Réalisé par
Nada Amar & Madiha El Wati & Siham Akla & Marouane Aitmouzoun
Encadré par : M. Othmani
Année universitaire : 2004-2005
Plan
Définitions et concepts générauxSystème et Politique de rémunérationVers une gestion stratégique de la rémunération 1- Qu‘est-ce qu‘une gestion stratégique de la
rémunération ?
Quels sont ses objectifs ?Le processus de détermination des salaires 4- Les régimes de rémunération variable
Le système de rémunération au Maroc 1- Caractéristiques
2- Dysfonctionnements
Les applications pratiques de la rémunération révèlent des enjeux cruciaux pour attirer les talents au Maroc. En examinant les spécificités du secteur public, cet article met en lumière des stratégies innovantes qui pourraient transformer la gestion des ressources humaines dans un marché du travail en constante évolution.
La rémunération au Maroc ;
• – Secteur public :
Caractéristiques du système de rémunération au sein de la fonction publique :
Au Maroc, la rémunération des fonctionnaires est régie par des dispositions législatives et réglementaires et obéit, malgré la variété des régimes appliqués à des principes communs qui trouvent leur fondement dans le statut général de la fonction publique.
Conformément à l’article 26 du Dahir n° 1-58-008 du 24 février 1958 portant Statut Général de la Fonction Publique : « La rémunération comprend le traitement, les prestations familiales et toutes autres indemnités ou primes instituées par les textes législatifs ou réglementaires ».
D’après les termes de ce même statut, la rémunération comprend : le traitement, les prestations familiales ou toutes autres indemnités ou primes instituées par les textes législatifs ou réglementaires.
Apparemment simple, le concept de rémunération appliqué aux fonctionnaires n’exprime pas la réalité des multiples systèmes de compensation et d’avantages en nature accordés aux agents qui prennent souvent la forme de véritables suppléments de salaires.
Structure de la rémunération :
La rémunération comporte des composantes communes à l’ensemble des agents et fonctionnaires à savoir :
• Le traitement de base
L’indemnité de résidence
Les indemnités liées à l’exercice d’une fonction supérieure
Les allocations familiales
Les indemnités représentatives de frais
• Le traitement de base
• L’indemnité de résidence
• Les indemnités liées à l’exercice d’une fonction supérieure
• Les allocations familiales
• Les indemnités représentatives de frais
• Les dysfonctionnements du système de rémunération :
La problématique de l’équité : la pratique s’écarte progressivement des principes d’équité tant sur le plan interne que vis-à-vis des systèmes de rémunération adoptés à l’extérieur de la fonction publique. L’équité interne concerne les inégalités au sein d’un même ministère. Pour assurer une équité externe, l’administration doit payer à ses agents ce que les autres employeurs paient pour un travail comparable ; le système de rémunération de la fonction publique ne doit pas prélever les meilleurs éléments sur le marché de travail.
La problématique de l’éventail des salaires : Il s’agit de l’écart entre la rémunération la plus élevée et la rémunération la plus basse appliquée au cas particulier de notre administration. Ce principe permet d’identifier les distorsions et les incohérences de la politique de rémunération.
L’incohérence de la grille indiciaire : elle permet aux agents recrutés à des échelles très basses de changer jusqu’à quatre fois de grade au cours de leur vie administrative, ce qui leur donne un gain financier qui peut atteindre jusqu’à neuf fois leur salaire de recrutement, alors qu’elle fait plafonner le cadre recruté à l’échelle onze dans le grade immédiatement supérieur (deux fois le salaire). L’évolution des points d’indices n’est pas fondée sur des objectifs rationnels tels que la motivation du personnel, son adaptation à l’évolution de l’emploi…
L’évolution de la rémunération par rapport au coût de la vie : Rapportée à l’indice du coût de la vie, la rémunération des agents de l’Etat a connu une dépréciation dont l’incidence est inégale si on la rapporte aux grades et fonctions. Pendant que l’indice du coût de la vie est passé, entre 1989 et 2000, de 100 à 157.3, le taux de revalorisation des rémunérations pour la même période de référence a évolué dans une fourchette de 20.49 % à 60 %.
Augmentation du taux de la masse salariale par rapport au PIB
Conclusion
Chaque entreprise est amenée à élaborer sa politique de rémunération ; et ce en prenant en considération la conjoncture économique ainsi que ses propres ressources.
Se trouvant ainsi face à un dilemme, celui de satisfaire ses employés minimisant ces coûts, une bonne entreprise est celle qui est prête à offrir à tout son personnel des salaires équitables et compétitifs en engageant un minimum de dépenses.
Ainsi la répartition des salaires n’est pas une simple tâche confiée à la DRH, mais elle est le fruit d’un long processus de stratégie de rémunération.
Questions Fréquemment Posées
Quels sont les principaux éléments de la rémunération dans la fonction publique au Maroc ?
La rémunération comprend le traitement de base, l’indemnité de résidence, les indemnités liées à l’exercice d’une fonction supérieure, les allocations familiales et les indemnités représentatives de frais.
Comment l’équité interne et externe est-elle affectée dans le système de rémunération marocain ?
La pratique s’écarte progressivement des principes d’équité tant sur le plan interne que vis-à-vis des systèmes de rémunération adoptés à l’extérieur de la fonction publique.
Quelle est la problématique de l’évolution de la rémunération par rapport au coût de la vie au Maroc ?
La rémunération des agents de l’Etat a connu une dépréciation par rapport à l’indice du coût de la vie, avec un taux de revalorisation des rémunérations évoluant dans une fourchette de 20.49 % à 60 % entre 1989 et 2000.