Appropriation d’Aménagements Communautaires dans la Région Sahélienne du Tchad : Cas d’Aménagements Maraîchers Appuyés par le Programme Alimentaire Mondial (PAM) dans le Département du Guéra
UNIVERSITÉ DE N’DJAMENA
SECRÉTARIAT GENERAL
FACULTÉ DES SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES
VICE DOYEN CHARGE DES ENSEIGNEMENTS
DEPARTEMENT DE GEOGRAPHIE/ FRANÇAIS
قسم الجغرافيا الفرنسي
Appropriation d’Aménagements Communautaires dans la Région Sahélienne du Tchad : Cas d’Aménagements Maraîchers Appuyés par le Programme Alimentaire Mondial (PAM) dans le Département du Guéra.
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Mémoire présenté et soutenu, en vue de l’obtention du diplôme de Master en Gestion des Territoires et Développement
Option : Aménagement du Territoire
Par :
KOUTTE MOUSSA
Titulaire de la Licence en Géographie
Encadré par:
Dr MIANGOTAR Yodé, Enseignant-Chercheur à l’Université de N’Djaména
Devant le Jury composé de :
Président : Dr MADJIGOTO Robert, Maître-assistant à l’Université de N’Djaména
Examinateur : Dr MOUTEDE-MADJI Vincent, Maître-assistant à l’Université de N’Djaména
Rapporteur : Dr MIANGOTAR Yodé, Maître-assistant à l’Université de N’Djaména
Superviseur : Dr DJANGRANG Man-na, Maître de Conférences à l’Université de N’Djaména
Année Académique 2015-2016
RÉSUMÉ
Plus de 80% des personnes en situation d’insécurité alimentaire⃰ recensées dans le monde en 2015 vivent dans des pays marqués par une forte dégradation des écosystèmes, (wfp282682, 2016, p.5). Défi que gouvernements et organismes de développement combattent en s’appuyant sur des projets de Renforcement de la résilience⃰ et d’adaptation au dérèglement climatique⃰.
Ils entendent améliorer les aptitudes des acteurs locaux⃰ à mieux faire face sur leurs territoires à ces types de problèmes. Le PAM qui poursuit l’objectif Faim zéro (ODD2), s’est aligné sur cette stratégie de Renforcement de la résilience des populations. Dans le département du Guéra comme partout dans la zone sahélienne du Tchad, l’appui du PAM permet aux populations de mettre en œuvre des projets de création ou de restauration d’actifs productifs, notamment les aménagements maraîchers⃰.
L’objectif de notre étude a été de déterminer l’appropriation par les bénéficiaires⃰, c’est-à-dire l’implication des bénéficiaires dans le processus et la mise en œuvre de projets d’aménagement⃰ et leur application pour la pérennisation et la durabilité des activités d’exploitation. À la suite d’une introspection de la littérature ayant porté sur la question d’appropriation d’actions de développement en Afrique, l’observation de terrain nous a permis d’obtenir un certain nombre de descripteurs, plus ou moins favorables à l’exploitation durable d’aménagements maraîchers réalisés dans le Guéra.
En effet, les bénéficiaires ont intégré au nombre de leurs moyens d’existence⃰ l’exploitation de périmètres maraîchers. Cette exploitation d’aménagements maraîchers a donné naissance aux bases de développement local, au travers l’autopromotion communautaire⃰ et la structuration de groupements de producteurs. Cependant, la production reste proportionnelle aux techniques et à l’auto-investissement des exploitants qui restent encore très limités.
L’appui à ce secteur d’activité et l’accompagnement des exploitants émanent principalement des partenaires privés, aux interventions brèves et discontinues. Dans un milieu comme le Sahel où les populations sont confrontées à la récurrence de facteurs climatiques et socio-économiques – beaucoup moins bien maîtrisés que défavorables, le mécanisme d’accompagnement – par appui technique et apprentissage – doit être inscrit dans le long terme pour améliorer de manière continue le niveau de maîtrise technique et d’autogestion des bénéficiaires.
L’appui continu des services de l’Etat est nécessaire, pour la bonification des acquis, et la production de résultats satisfaisants de façon durable.
Mots-clés :
dérèglement climatique, insécurité alimentaire, renforcement de la résilience, aménagement maraîcher, appropriation par les bénéficiaires, exploitation durable, Guéra, PAM.
N.B. ⃰ (astérisque) indique que le mot ou le terme est expliqué dans le glossaire.
DÉDICACE
En mémoire à :
Mes oncles Ngarasjide Djimasnan, Riradjim Mbaïtingar et Ngarasnan ; à mon petit frère Nguiradoum ; à notre ami et condisciple, Samson Woursala. Que leurs âmes reposent en paix !
REMERCIEMENTS
D’abord, je rends grâce à Dieu qui a permis que ce travail arrive à la fin !
J’adresse très sincèrement mes remerciements à mon Directeur de Mémoire, Dr MIANGOTAR Yodé, qui, malgré ses nombreuses charges, a dirigé ce travail, en apportant, d’une part, des observations et des orientations qui lui ont values le sens académique et, d’autre part, les moyens qui ont servis à le réaliser.
J’adresse mes reconnaissances au Département de Géographie de l’Université de N’Djaména et au Dr MADJIGOTO Robert, dont la franchisse et la collaboration avec le PAM ont rendu possible ce travail. Je ne peux oublier les Enseignants-chercheurs pour leur encadrement, plus précisément aux Docteurs TATOLOUM Amane et MARABE Ngar-Odjilo dont les orientations ont contribué à l’amélioration de la qualité de ce travail ; et à M. KOUMAKOÏ Haroun qui m’a porté son soutien pour la mise en forme.
Je remercie le Bureau du PAM au Tchad et son personnel du Sous-Bureau du PAM à Mongo pour nous avoir accueillis et soutenus pour réaliser ce travail. Mes remerciements vont particulièrement aux M.M. Mahal Victor et Moussa Faya, qui nous ont renseignés sur les activités de Résilience et, faciliter les contacts avec les acteurs impliqués dans lesdites activités appuyées par le PAM au Guéra.
J’adresse mes gratitudes aux coordonnateurs des ONGs Moustagbal et APSE, il s’agit respectivement de M. Abdoulaye Baine et M. Moumine Djimet Dikerou. Et à leurs superviseurs respectifs, M. Seid Haroun Nadjo et M. Adoum Acyl Izzo qui, m’ont accompagné et introduit auprès des producteurs, et sur les sites d’activités.
Mes chaleureux remerciements vont à l’endroit des producteurs, des groupements et des autorités locales, pour leur hospitalité, et pour nous avoir livré des informations grâce auxquelles ce travail a pris forme.
Je remercie mon cousin Djasrabaye Monsngar qui m’a hébergé durant mon séjour à Mongo.
J’adresse mes reconnaissances au révérend Père Alpha Lindjo Joseph Sj (Curé de la Paroisse St Mathias Mulumba de N’Djaména) et à Baye Midro (Gestionnaire du Centre Culturel St Ignace de Loyola) pour m’avoir aidé pour la multiplication de documents.
Je remercie tous les frères et sœurs de la Communauté St Paul de Paris-Congo pour m’avoir porté dans leurs prières.
Je remercie les familles Koro Monique ; la famille Dénaji Mandja ; et les amis Wagdé Sylvain, Djonabaye Ngaringaye, Ngombaye Hervé, Allarassembeye Balet Gabriel, Igneinadji Koïdjim, Assane Marty et Bogaïbé Zeubébé Elysée pour leurs soutiens multiformes.
Je remercie mes oncles Djimadoumbaye Mbaïtingar, M-raringar Ngartenam, Ramadjingar Djimadoum Honoré, Ngaramadji, Mimyenan et à mes frères et sœurs Rimtébaye Ngarossein, Ngomingué, Romneloum Carmelle, Kandoubaye, Nangyad, Aïssem Clarice, Roïm Clémence, pour m’avoir soutenu.
Toutes mes reconnaissances à mes parents, Madji Malang et Ngarhossein Moussa pour les peines qu’ils ont endurées pour mes études.
Que tous les camarades étudiants, promotionnels ou non, reçoivent mes remerciements pour leurs marques de soutiens et pour les moments traversés ensemble tout le long de notre parcours, si riche soit-il, et qui restera à jamais un souvenir ineffaçable.
En fin, à tous ceux et toutes celles qui ne sont pas cités ici nommément, j’adresse très sincèrement mes reconnaissances !
TABLE DES ILLUSTRATIONS
Liste des cartes
Pages
Carte n°1 : couverture des sites d’activités du PAM en 2016 7
Carte n°2 : zone d’étude 36
Carte n°3 : domaines climatiques 41
Carte n°4 : localisation des aménagements maraîchers 58
Carte n°5 : marchés locaux d’écoulement de produits maraîchers 90
Profil d’un aménagement maraîcher 59
Liste des encadrés
Encadré n°1 : extrait du plan indicatif de la Planification Communautaire Participative 54
Encadré n°2 : extrait de processus de participation xix
Encadré n°3 : extrait de dose d’irrigation par type de sol et nature de la plante. xx
Liste des graphiques
Graphique n°1 : modèle d’analyse 28
Graphique n°2 : processus d’appui et d’autonomisation 31
Graphique n°3 : cheminement méthodologique 34
Graphique n°4 : principales activités saisonnières 37
Graphique n°5 : estimation de revenu annuel par type d’activité 40
Graphique n°6 : répartition des répondants suivant la participation à la mise en œuvre des
équipements, selon les cantons77Graphique n°7 : estimation de revenu monétaire annuel de la production maraîchère82Liste des tableaux.Tableau n°1 : nombre d’exploitants par aménagements communautaires32Tableau n°2 : pourcentage de ménages par source de revenu39Tableau n°3 : types de participation49Tableau n°4 : appellation locale de matériels et ouvrages60Tableau n°5 : appellation locale de différentes spéculations60Tableau n° 6 : sites et ouvrages63Tableau n°7 : coûts des principaux ouvrages et matériels68Tableau n°8 : coûts des semences70Tableau n°9 : bureau exécutif constitué uniquement de femmes.70
Tableau n° 10 : répartition des exploitants suivant les réponses à la question sur la paternité de projet 75
Tableau n°11: répartition des exploitants suivant les affirmations sur l’efficacité des
aménagements, selon les types de périmètres exploités 76
Tableau n°12 : répartition des exploitants suivant la possession de principaux outils 77
Tableau n°13 : proportion des répondants sur la question d’appui à l’exploitation 78
Tableau n°14 : proportion des répondants sur la question de difficultés à travailler sur les aménagements 78
Tableau n°15 : répartition des exploitants suivant le mode de perpétuation des activités de production 79
Tableau n°16 : proportion des exploitants suivant le type de partenariat souhaité avec le PAM et les ONGs 80
Tableau n°17 : proportion des principaux usages des produits maraîchers 80
Tableau n°18 : répartition des répondants suivant l’estimation de revenu tiré de la vente de production 81
Tableau n°19 : répartition des répondants suivant l’estimation de revenu tiré de la vente de production par types de site 82
Tableau n°20 : proportion de réponse à la question de l’amélioration de la consommation 83
Tableau n°21 : proportion des réponses sur la question de la couverture dealimentairesbesoins83Tableau n°22 : quelques marchés locaux d’écoulement de produits maraîchers89Tableau n°23 : prix des produits maraîchers sur le marché de Mongo91Liste des photographiesPhoto n°1 : assemblée de la Planification Communautaire Participative51Photo n°2 : périmètre maraicher52Photo n° 3 : bassin de rétention61Photo n°4 : puits busés62Photo n°5 : clôture en grille métallique62Photo n°6 : bassin asséché65Photo n°7 : puits inutilisé66Photo n°8 : équipements d’alimentation67Photo n°9 : agents de supervision69Photo n°10 : Champ-École-Paysans69Photo n°11: techniques de travail71Photo n°12 : matériels d’arrosage72Photo n°13 : matériels de traitement72Photo n°14 : système d’alimentation73Photo n°15 : clôture en haie morte74Photo n°16 : produits maraîchers sur le marché91Photo n°17 ouvrages dégradés95Photo n°18 : exhaure et perte d’eau96
ACRONYMES ET ABRÉVIATIONS
AAA (3A)Assistance alimentaire pour la création d’actifsADDAssociation de développement durable / ONG localeAFRICAREONG américaine de bienfaisance en AfriqueAGRActivités génératrices de revenusAICAnalyse intégrée du contexteAICFAction internationale contre la faimAMTINENotre Fontaine (en langue Migami) / ONG localeANADERAgence national de développement ruralAPDAide publique au développementAPSEAction pour la protection et la sauvegarde de l’environnement / ONGlocaleASRADDAssociation sahélienne de recherches appliquées pour le développementdurableATVPAssociation tchadienne des volontaires du progrèsBMBanque mondialeCCACash pour la création d’actifCEPChamp-École-PaysansCES/DRSConservation des eaux et des sols/Défense et restauration des solsCGAComité de gestion d’actifCILSSComité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le sahelCNUCCConvention cadre des Nations Unies sur le changement climatiqueCSTCompagnie sucrière du TchadDDCDirection du développement et de coopération/SuisseDGVDistribution gratuite de vivresENSAEnquête nationale sur la sécurité alimentaireFAOFood and agriculture organisation/Organisation des Nations Unies pourl’alimentation et l’agricultureFFAFood for asset/Vivres pour la création d’actifFIDAFonds international pour le développement agricoleFMIFonds monétaire internationalGIZDeutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit/Agence decoopération internationale allemande pour le développementGPSGlobal positioning systemGVGroupement villageoisHEAHousehold economic approach/Analyse de l’économie des ménagesIBWInstitutions de Breton WoodIDHIndice de développement humainINSEEDInstitut national de la statistique, des études économiques etdémographiquesIPSRInvestissement prolongé de secours et de redressementMAIMinistère de l’agriculture et de l’irrigationMOUSTAGBALAvenir (en arabe)/ ONG localeMPEMinistère du plan et de l’économieOCHAOffice for the coordination humanitarian affairs/Office de coordinationdes affaires humanitairesODDObjectifs de développement durableOMDObjectifs du millénaire pour le développementOMSOrganisation mondiale de la santé
ONDROffice national de développement ruralONGOrganisation non gouvernementaleONUOrganisation des Nations UniesOSOccupation du solOXFAMOxford committee for famine reliefPADER-GProgramme d’appui au développement rural dans le GuéraPAM / WFPProgramme alimentaire mondial / World food programPARIISProjet d’appui régional a l’initiative pour l’irrigation au sahelPARSATProjet d’amélioration de la résilience des systèmes agricoles au TchadPASISATProjet d’appui à l’amélioration du système d’information sur la sécuritéalimentaire au TchadPCPPlanification communautaire participativePEDCProjet évangélique de développement communautairePIBProduit intérieur brutPNDProgramme national de développementPNISRProgramme national d’investissement du secteur ruralPNSAProgramme national de la sécurité alimentairePNUDProgramme des Nations Unies pour le développementPQDATPlan quinquennal de développement de l’agriculture au TchadPROHYPAProjet d’hydraulique pastorale en zone ruralePSANGProjets de sécurité alimentaire dans le Nord-GuéraPSMEProgrammation saisonnière par moyens d’existencePTFPartenaire technique et financierRePERRenforcement de la productivité des exploitations agropastoralesfamiliales et résilienceRGPH2Deuxième recensement général de la population et de l’habitatSCIPSouth Chad irrigation projectSIDRATSystème d’information pour le développement rural et l’aménagement duterritoireSINETOUEFraternité (en langue Migami) / ONG localeSMART1Standarised monitoring and assessment of relief / Surveillance etévaluation normalisées des secours et transitionsSODELACSociété de développement du LacSWISSAIDŒuvre d’entraide suisseUECGUnion d’épargne et de crédit au GuéraUNESCOUnited Nations educational, scientific and cultural organization /Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la cultureUNICEFUnited Nations children’s fund / Fonds de l’Organisation des NationsUnies pour l’enfanceVAMVulnerability analysis and mapping / Service de l’analyse de la sécuritéalimentaire
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Mémoires et thèses
Abdou Karim GOUBA, 1995, Gestion de périmètres maraîchers et stratégies de commercialisation des produits de maraîchage. Mémoire de fin d’études, Université de Ouagadougou. 135p.
Danny ROY, 2006, La participation et l’appropriation dans l’utilisation de la microfinance comme outil de développement. Mémoire, UQAM. 134p.
Émilie BARREAU, 2004 – 2005, Conception et mise en œuvre d’une démarche de développement local en Mauritanie, Mémoire de DESS Urbanisme et aménagement – Paris
VIII. 115p.
Frédéric REOUNODJI, 2003, Espaces, sociétés rurales et pratiques de gestion des ressources naturelles dans le sud-ouest du Tchad. Thèse de doctorat, Université de Paris I/Panthéon- Sorbonne, UFR 08 géographie. 468p.
Karine GUIDERDONI-JOURDAIN, 2009, L’appropriation d’une Technologie de l’Information et de la Communication en entreprise à partir des relations entre Usage- Conception-Vision. Thèse de doctorat, Université Aix-Marseille II, France. 413p
Louis BOSSOU, 2017, Étude exploratoire des facteurs d’appropriation des résultats des projets et programmes de développement par les bénéficiaires. Mémoire, Université de Québec à Chicoutimi. 161p.
Olivier BARRETEAU, 1998, Un Système Multi-Agent pour explorer la viabilité des systèmes irrigués : dynamique des interactions et modes d’organisation. Thèse de doctorat, ENGREF, Montpellier. 263p.
Pauline NGIRUMPATSE, 2014, « Appropriation » des processus de développement par les pays en développement ? Une perspective des acteurs sociaux nationaux. Étude de cas : Rwanda. Thèse de PhD, Université de Montréal. 282p.
Sy KALIDOU, 2012, Incitation des populations a une meilleure participation aux projets et programmes de développement : cas du programme d’appui aux filières agro-sylvo- pastorales. Mémoire de master, IIM, Ouagadougou. 79p.
Wilfried Armel J. MABONDZO, 2017, Sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne. Une analyse socio-anthropologique du rôle des banques de céréales au Guéra (Tchad). Thèse de Doctorat, université de Montréal. 412p.
Articles scientifiques
Abdelkarim BESTANI & Faouzi TCHIKO, 2016, La participation locale dans les projets de développement rural en Algérie…entre théorie et réalité. Université Mustapha Stambouli à Mascara. Revue Algérienne d’Économie et de Management, N°08-Avril. pp.56-62.
Aurélien GRAIZON, 2017, De la participation à l’appropriation : la question de la gouvernance des projets. 12p.
Denis PROULX et Sophie BRIÈRE, 2014, Caractéristiques et succès des projets de développement. Revue canadienne d’études du développement, vol.35, n°2, juin 2014. pp 249- 264.
Éric ROOZE, 1995, Évaluation des techniques de lutte antiérosive développées par l’ACIF au Guéra. N’Djamena. Rapport. 39p
Géraud MAGRIN, 2013, Autopsie géographique du « développement hydraulique », 7p. Compte rendu du livre Autour du lac Tchad. Enjeux et conflits pour le contrôle de l’eau, écrit par Marina BERTONCIN et Andrea PASE (2012). Paris, L’Harmattan, Études africaines.
Germain POIZAT et Annie GOUDEAUX, 2016, Appropriation et individuation : un nouveau modèle pour penser l’éducation et la formation ? Université de Genève, Suisse. Travail & Formation. Pp.13-38.
Hamidou Benoît OUEDRAOGO, 1992, L’appropriation des projets de développement : le cas des Microréalisations au Burkina Faso, Actes et instruments de la recherche en développement régional n° 9, Québec. 114p.
Marc RAFFINOT, 2009, L’appropriation des politiques de développement, de la théorie à la mise en pratique. Université Paris Dauphine, DT/2009-02, DIAL. p.2.
Martine COUTURE, 2001, L’appropriation par les communautés de leur développement.
Rapport, Québec, Canada. 63p.
Rapports de projets
APSE, 2017, Rapport de fin des projets « Food For Asset» Titre : Appui au Renforcement des Activités du Développement Rural. Mongo, Tchad.
Cirad & FIDA, 2017, Analyse de la vulnérabilité climatique et environnementale des systèmes agropastoraux dans le Centre-Ouest du Tchad. Rapport final.
FIDA & République du Tchad, 2013, Projet d’Amélioration de la résilience des systèmes agricoles au Tchad(PARSAT), N’Djaména.
FIDA & République du Tchad, 2018, Projet Renforcement de la Productivité des Exploitations de Développement de l’Agriculture au Tchad (PQDAT).
FAO, FIDA et PAM, 2001, Travailler ensemble pour combattre la faim et la pauvreté. Rome.
MAI, 2013, Plan Quinquennal Agropastorales Familiales et Résilience (RePER). Rapport de conception détaillée. N’Djaména/Tchad.
Moustagbal, 2017, Rapport de fin des projets « Food For Asset » : Appui au renforcement communautaire dans la Région du Guéra (Résilience 1). Mongo, Tchad.
MPIEA, 2016, Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES) du Projet d’Appui Régional à l’Initiative pour l’Irrigation au Sahel (PARIIS).
NEPAD-PPDAA et la République du Tchad : Profil de projet d’investissement « Promotion des aménagements hydro agricoles maîtrisés par les exploitants. »
OXFAM & ONDR, 2013, Atlas de la vulnérabilité dans le Guéra. (PASISAT), Région du Guéra/Tchad.
OXFAM & ONDR, 2016, Atlas de la vulnérabilité dans le Guéra 2ème partie : profils structurels des cantons du Guéra. Révision. Région du Guéra/Tchad.
PAM et UNICEF, 2012, Enquêtes SMART, Ministère de la santé.
PAM &République du Tchad, 2005, Analyse et Cartographie de la vulnérabilité. Plan stratégique pour PAM 2017-2021, 2016, PAM/Rome, Italie, (première version.)
République du Tchad et UNCCD : Rapport pays sur la Neutralité de la Dégradation des Terres.
Ouvrages thématiques
Belhedi AMOR, 2010, L’aménagement du territoire : Principes & approches. Université de Tunis-FSHS. 127p.
Jean Yves CLAVREUL, 2005, Petit Précis au service du développement durable en Afrique, ORSTOM, Montpellier. 65p.
Luc ARNAUD et Bernard GRAY, 1994, De l’eau pour le maraîchage : expériences et procédés, GRET, Paris. 124p.
Observatoire du Foncier au Tchad (OFT), 2004, La question foncière au Tchad. Actes du colloque scientifique, CEFOD, N’Djaména, Tchad.
Pascal BAUD, Serge BOURGEAT, Catherine BRAS, 2008, Dictionnaire de Géographie. Edition Hatier, Paris.
Pierre GEORGE et Fernand VERGER, 2009, Dictionnaire de la Géographie. PUF, 10ème édition, Paris.
ANNEXES
• EXTRAIT DE PROCESSUS DE PLANIFICATION COMMUNAUTAIRE PARTICIPATIVE
La PCP contribue également à renforcer l’autonomisation des communautés, ainsi que l’appropriation et la durabilité des actions menées. L’exercice de PCP permet d’impliquer étroitement les autorités locales, les services techniques ainsi que les partenaires de mise en œuvre.
Les grandes étapes de la Planification Communautaire Participative :
• La préparation de la consultation PCP : Les 30 novembre et 03 décembre 2016, le PAM en concert avec le partenaire MOUSTAGBAL a effectué deux visites préparatoires à la communauté dans le village de Mallah. Au cours de cette visite, la communauté, les services techniques et les autorités départementales (notamment le préfet) ont été sensibilisés et mobilisés sur la mise en œuvre de l’approche PCP. Sur la base de critères de vulnérabilité et de perspectives programmatiques, le terroir villageois de Mallah a été choisi pour la réalisation d’une PCP.La formation des futurs facilitateurs PCP : Le 05 décembre 2016, un après-midi de formation a été conduit en salle à Mongo, afin de former les futurs facilitateurs PCP et les partenaires aux bases de la PCP. Cette formation s’est concentrée principalement sur la présentation de l’approche PCP (étapes préparatoires, réalisation de la PCP et mise en œuvre du plan communautaire), le format annoté du facilitateur PCP.La réalisation de la PCP à Mallah : La PCP a été conduite du 06 au 08 novembre 2016 avec l’équipe de planification communautaire. Outre des discussions en plénière, différents outils d’évaluation participative ont été utilisés, à savoir des discussions de groupes par village et par thèmes, la cartographie et le transect communautaire, des observations directes et une conclusion ayant réuni tous les participantsDiscussions techniques et programmatiques complémentaires : Des discussions techniques et programmatiques ont eu lieu le 09 décembre à Mongo entre le PAM, les services techniques et les autres partenaires de mise en œuvre, afin d’affiner et compléter le plan d’action communautaire.Rapport d’atelier : Cette ébauche de rapport est produite par l’équipe de MOUSTAGBAL avec la contribution du PAM, des ONG et services techniques de l’état ayant pris part à la PCP.
• La préparation de la consultation PCP : Les 30 novembre et 03 décembre 2016, le PAM en concert avec le partenaire MOUSTAGBAL a effectué deux visites préparatoires à la communauté dans le village de Mallah. Au cours de cette visite, la communauté, les services techniques et les autorités départementales (notamment le préfet) ont été sensibilisés et mobilisés sur la mise en œuvre de l’approche PCP. Sur la base de critères de vulnérabilité et de perspectives programmatiques, le terroir villageois de Mallah a été choisi pour la réalisation d’une PCP.
• La formation des futurs facilitateurs PCP : Le 05 décembre 2016, un après-midi de formation a été conduit en salle à Mongo, afin de former les futurs facilitateurs PCP et les partenaires aux bases de la PCP. Cette formation s’est concentrée principalement sur la présentation de l’approche PCP (étapes préparatoires, réalisation de la PCP et mise en œuvre du plan communautaire), le format annoté du facilitateur PCP.
• La réalisation de la PCP à Mallah : La PCP a été conduite du 06 au 08 novembre 2016 avec l’équipe de planification communautaire. Outre des discussions en plénière, différents outils d’évaluation participative ont été utilisés, à savoir des discussions de groupes par village et par thèmes, la cartographie et le transect communautaire, des observations directes et une conclusion ayant réuni tous les participants
• Discussions techniques et programmatiques complémentaires : Des discussions techniques et programmatiques ont eu lieu le 09 décembre à Mongo entre le PAM, les services techniques et les autres partenaires de mise en œuvre, afin d’affiner et compléter le plan d’action communautaire.
• Rapport d’atelier : Cette ébauche de rapport est produite par l’équipe de MOUSTAGBAL avec la contribution du PAM, des ONG et services techniques de l’état ayant pris part à la PCP.
Programmation Saisonnière basée sur les Moyens d’Existence (PSME) :
Un atelier de PSME a été conduit dans la Région du Guéra du 10 au 14 février 2013, au cours duquel des représentants des communautés-hôtes, des autorités et des services techniques, des Nations Unies, ONG et Projets ont échangé sur les moyens d’existence au sein de la Région du Guéra (chocs, analyse saisonnière, groupes de vulnérabilité, etc.) et ont identifié les grandes pistes d’action, de
Types de solPlantes à faible enracinement (20 cm)Plantes à enracinement profond (60 cm)Radis, saladeTomatessableux9mm = 9l/ m227mm = 27l/ m2limoneux15mm = 15l/ m246mm =46l/ m2argileux16mm= 16l/ m248mm = 48l/ m2
manière multisectorielle, en « année typique » et en « mauvaise année ». Cet atelier PSME avait pour objectif de renforcer la planification d’actions pour les populations-hôtes, d’encourager les partenariats et d’appuyer la coordination dans la Région du Guéra.
Planification Communautaire Participative de Mallah-Mormo
1.2. L’équipe de planification communautaire
Une équipe de planification communautaire a été formée au cours des séances préparatoires par l’équipe du PAM et MOUSTAGBAL. Cette équipe de planification inclut les représentants des chefs de villages de Mallah et Mormo. Cette équipe de planification communautaire inclue 40 membres (14 femmes et 26 hommes)
Source : PAM, Sous-bureau de Mongo : Rapport de la PCP de Mallah, 2017
• EXTRAIT DE LA DOSE D’IRRIGATION PAR TYPE DE SOL ET NATURE DE LA PLANTE.
Parlant des normes d’exploitation on sait que les besoins en eau d’une plante sont les suivants : 1mm =1l/m2= 10m 3/hectare. En effet, la réserve d’eau dépend du type du sol : un sol sableux retient moins d’eau qu’un sol argileux. Plus la réserve d’eau d’un sol est limitée, plus le temps entre deux arrosages doit être court et plus la dose sera faible. Plus le système racinaire est développé, plus le réservoir d’eau dont elles disposent est important. On constate que les exploitants des périmètres maraichers de notre zone d’étude ne tiennent pas compte de ces normes. Il suffit pour eux d’humidifier le substrat qu’il cultive avec de quantité d’eau le plus souvent grande qu’on verse sur les planchées.Dose d’irrigation qu’un type de sol peut recevoir selon la nature des plantes :Les besoins en eau dépendent du climat de la région et de la plante cultivée. Ainsi nous avons le relevé d’Évapotranspiration Potentielle (ETP) comme suit :jfmamjjasondZone sahélienne668899977766Zone soudano-sahélienne456687765554Zonesoudanienne557776555555
On sait aussi que la consommation d’une culture dépend d’une part du type de culture et d’autre part du stade de croissance de la plante, puisque les besoins sont différents en début de plantation, à la maturité et à la récolte. Pour calculer ce besoin en eau on utilise le coefficient cultural (kc). Il existe 4 coefficients par type de culture et par stades de développement. Le Besoin en eau d’une culture = ETP x kc x surface cultivée. Le besoin en eau s’exprime en mm ou en l/ m2.
Les maraichers utilisent plusieurs méthodes pour diminuer le besoin en eau d’une culture. Il s’agit de réduire l’ETP au moyens de brise-vent, de binage, du désherbage, de paillage ou encore d’association de cultures.
(Source : Luc Arnaud et Bernard Gray, ‘’De l’eau pour le maraîchage : expériences et procédés’’, GRET, Paris, 1994, pp 18-21.)
• SYNTHÈSE DE FACTEURS D’APPROPRIATION D’AMENAGEMENTS
FACTEURSDescriptionVérificationEmpowermentFaire-faire et faire-avec : Implication des bénéficiaires à toutes les phases de projet, réalisations d’ouvrages et accompagnement par apprentissage.ImplicationCo-élaboration de projet : objectifs et priorités. Co-action dans la mise enœuvre, …Les producteurs et les rapports d’activités attestent de cettedémarche participative.ApprentissageApprentissage de techniques de productions aux producteurs. Les CEP sont créés à cet effetBonne application et/ou bricolage de techniques par les producteurs : la fabrication de compost, apprêtage de pépinières, parcellisation, …AccompagnementÉvaluation et orientation desproducteurs, dons de semences, formations…Les agents d’ONGs assurent lasupervision et la formation de producteurs, …PertinenceLe maraîchage est en adéquation avec le système local de production : l’ensemble de la population du Guéra s’intéresse au maraîchage. Les prédispositions naturelles offrent de conditions favorables au développement du maraîchage : sols, mares, … La perception de l’efficacité du maraîchage : ses produits répondentaux besoins alimentaires et économiques des ménages, …Elle se pratique en période de contre-saison où il n’existe de moins en moins d’activités champêtres ;Disponibilité des producteurs (femmes surtout) à travailler ; Aménagement des ouadis, Accessibilité et diversification de la production de légumineux avec introduction de nouvellesespèces …Création d’OuvragesPar leur qualité et capacité, les bassins et puits offerts par le PAM augmentent le niveau de disponibilité de l’eau de productionLe bassin réserve un volume d’eau important qui permet aux exploitants de travailler d’octobre à février
• SYNTHÈSE D’INDICATEURS D’APPROPRIATION DE L’EXPLOITATION
INDICATEURSDescriptionVérificationAutonomie de gestionLibre initiative des producteursLes producteurs entretiennent avecles organismes de développement la relation de partenariat.Auto-organisation des producteursLes producteurs eux-mêmes coordonnent le fonctionnement de leur exploitation.Création de Comités de gestion, de groupements de producteurs, programmation de réunions detravail, organisations de travaux de préparation et d’entretien, …Autogestion des charges de fonctionnementLes producteurs ont mis sur pied des systèmes de gestion de parcelles, d’entretien d’ouvrages, de cotisations, …Attribution de parcelles/ ménages, cotisations mensuelles, fond d’entretien et d’alimentation, achat de semences, réalisations d’ouvrages manquants (puits,clôture, …)Maîtrise et savoirs techniquesLes producteurs appliquent soit correctement soit bricolent de techniques apprises. Ils mettent en œuvre leurs propres savoir-faire pour travaillerMesure et traçage de parcelle, disposition de planchées, transformation de composte et amendement de planchées, production de pépinières et de semences, fabrication de matériels de travail, traitementphytosanitaires, …Appréciation d’aménagements maraîchersLes producteurs ont réalisés que les aménagements ont augmentés leur pouvoir d’action et que le maraîchage contribue à améliorer leur condition de vie.Les femmes comme les hommes s’y intéressent de plus en plus au maraîchage de contre-saison qui, d’ailleurs est sollicité autant que ses produits dans les localités duGuéra.Effet cumulatifLes aménagements maraîchers renforcent les liens sociaux et intercommunautaires, ils sont à l’origine de création de groupements de producteurs, ils incitent le développement local participatif, …Essor communautaire : Hommes et femmes travaillent ensemble, regroupement de ménages d’un à plusieurs villages, promotion de la main d’œuvre féminine, espace de dialogue. Initiatives locales naissantes : Épargne par microfinance et/ou par stockage de vivres, création de cantinesscolaire, …AutosuffisanceL’auto-investissement reste faible par rapport à la capacité d’action des exploitants. Besoin de renforcement de capacités (Matérielle, technique, financière et organisationnelle, …). Les exploitants ne manquent de solliciter l’appui de partenaires extérieurs.Les exploitants non pas assez de revenus pour assurer convenablement les charges de fonctionnement. La production reste fortement artisanale et elle entre principalement dans la consommation. La forte pression d’usage autour des ouvrages.
Pratiques en faveur de la protection de l’espaceLes sites des groupements développent également l’arboriculture fruitière composée d’essences ordinaires telles que les manguiers, les goyaviers et les agrumes, voire aussi de papiers.Bien que l’objectif de leur implantation vienne du regard porté sur leurs valeurs nutritionnelles et marchandes, ils correspondent au reboisement qui est la pratique adaptée à la lutte contre la désertification et la dégradation des sols. Pour d’autres sites, c’est le Moringa qui est implanté par les producteurs, jugé aussi pour ses valeurs nutritionnelles, ce la culture cette plante est proposée aux producteurs par les organismes d’appui ; ensuite les épineux sontréalisés en haies vives pour servir de clôture.Ce reboisement est fait, seulement à l’échelle des périmètres et n’est constitué que de quelques pieds.Les margelles des puits et des bassins de rétention n’ont pas connu de travaux de ravalement ou de techniques de reverdissement, d’enherbement ou de plantation qui serviraient à les protéger contre l’érosion, à réduire l’évaporation et le tarissement, … En outre, rien ne permet d’évaluer si le fait de détourner les eaux des cours d’eau et de ruissellement entrainerait dans l’immédiat ou plus tard de répercussions sur l’écosystème, que ce soit à l’échelle local ou régional.Compte d’exploitationLes producteurs ne disposent pas de sources matérielles ou écrites de leurs productions antérieures.Les producteurs manquent de de registres et de cahiers de charge de fonctionnement de leurs activités.Les sources de ventes et de cotisations n’existent pas.
• SYNTHÈSE DE PROPOSITIONS POUR LA DURABILITÉ DE L’EXPLOITATION
ACTIONSDescriptionsRemarquesAppropriation et implication réelle de l’EtatLes organes de l’Etat doivent être les premiers à s’approprier le développement local en partant d’aménagements maraîchers. Les agents agronomes en service dans le département doivent aider les producteurs à mieux s’approprier les actions de la production. Ils doivent faire le suivi de manière régulière pour corriger et orienter les actions des producteurs, recueillir leurs doléances et les traduire de manière technique auprès de la hiérarchie et des acteurs coopérants. Les appuis doivent permettre de renforcer la qualité des ouvrages et les savoir-faire desproducteurs.L’Etat doit honorer ses différents engagements formulés en faveur de développement local à travers l’aménagement hydroagricole.Les services de l’Etat ne sont pas fréquents dans le suivi des producteurs.La participation effective des services de l’Etat doit permettre d’assurer la continuité des interventions ponctuelles et brèves des ONGs locales.Appuyer deAccompagner les producteurs jusqu’àLes producteurs sont limités dans
manière continue les producteursacquérir de techniques adéquates, améliorer la qualité des ouvrages, rechercher de variétés plus rentables et plus efficaces et renforcer lescompétences en matière de production de semences et de gestionla recherche de techniques de travail et pour la réalisation d’ouvrages.Affecter les agents techniques, les agronomes et d’animateurs au service de développement localLes services de l’Etat doivent prendre part aux travaux de suivi et de formation de producteursCe travail est resté jusques là sous la responsabilité d’ONGs locales.Privilégier l’arboricultureL’arboriculture diversifiée permettra d’obtenir une gamme de produitsvariés : de légumes et de fruits, en différentes périodes de l’annéeDans le cadre des actions réalisées, il est proposé auxproducteurs uniquement le Moringa.Faire de forages mécaniquesLes forages mécaniques puisant dans la nappe profonde accroîtraient la disponibilité de l’eau de production, augmentant l’accès et permettant ainsi d’étendre la production durant toute la période sèche. Ils sont égalementsource d’eau potable pour la population.Bien que les bassins et les puits augmentent le volume d’eau, ils sont tarissables et se rechargent d’eaux de surface, également tarissables.Alors que les forages mécaniques rendraient pérenne l’accès à l’eau.Encourager l’élan associatif naissant.Consolider les structures de fonctionnement d’activités et bases de développement local : groupement de producteurs, Épargne, dialogue intercommunautaire, féminisme, outil technique et programmatique etc.Le résultat montre que les exploitants organisés en groupement de producteurs obtiennent de meilleurs rendements, matériellement mieux dotés et gèrent mieux leursactivités.Valoriser les produits du maraîchage localFormer et doter les producteurs en matière de conditionnement et de transformation de produits.Hormis le séchage traditionnel, ils n’existent pas encore d’autres techniques fiables de conservation et de transformation de produits. De grandes quantités de produits sont perdues, surtout parputréfaction suite à la mévente.
Questionnaire
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UNIVERSITÉ DE N’DJAMENA/FSHS/DÉPARTEMENT DE GÉOGRAPHIE/MASTER GESTION DES TERRITOIRES ET
DÉVELOPPEMENT/OPTION : AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE.
THÈME : » Projets d’aménagements communautaires : qualité et appropriation, cas du département du Guéra/Tchad. »
QUESTIONNAIRE DE RECHERCHE ADRESSE AUX PARTICIPANTS
Q0. IDENTIFICATION
Q0.1 Numéro du questionnaire Q0.2 Nom de l’enquêteur ……………………………….
Q0.3 Date de l’enquête ….. /.…. /….. Q0.4 Heure de l’enquête …….h……mn
1. LOCALISATION
Q1.1 Nom de la Région …………………… Q1.2 Nom du Département …………………………… Q1.3 Nom du Canton ………………………. Q1.4 Nom du village/Ville …………………………
Q2 CARACTÉRISTIQUES SOCIODÉMOGRAPHIQUES
Q2.1 Sexe 1=masculin 2=féminin
Q2.2 Situation matrimoniale # 1=célibataire 2=marié(e) 3=divorcé(e) 4=veuf (ve) 5=monogame 6=polygame Q2.3 Nombre de personnes à charge
Q2.4 Niveau scolaire # 1=zéro 2=primaire 3=secondaire 4=tertiaire Q2.5 Origine # 1=autochtone 2=allogène 3=réfugié 4=saisonnier Q2.6 Mobilité # 1=sédentaire 2=nomade 3=semi-nomade
Q3. ACTIVITÉ PRINCIPALE
Q3.1. Quelle est votre principale activité ? 1=agriculture 2= élevage 3=pêche 4=maraichage
Q3.2. Quelle est votre activité secondaire ? 1=agriculteur 2= éleveur 3=pêcheur 4=maraichage 5=artisanat 6=commerce Q3.3 Servez-vous des aménagements communautaires pour faire vos activités ? # 1=oui 2=non
Q3.3.1 Si oui, depuis combien du temps ?
Q3.3.2 Si non, pourquoi ? 1=à cause de sexe 2=accès à argent 3=conflits 4=distance 5=difficultés à les travailler
Q3.3.3 Si autres, précisez, ……………………………………………………………………………………………………………………………………………….
Q4. PRÉPARATION
Q4.1 Qui avait initié la réalisation de ces aménagements 1=Etat 2=ONG 3=Association villageoise 4=chef du village Q4.1.1 Si autres, précisez, ……………………………………………………………………………………………………………………………………………… Q4.2 Avez-vous pris part à la préparation du dit projet ? 1=oui 2=non
Q5. MISE EN ŒUVRE
Q5.1 Avez-vous participé à la mise en œuvre de ces aménagements ? 1=oui 2=non
Q5.1.2 Si oui quelles activités avez-vous effectué ? 1=creusage 2=transports 3=arrosage 4=curetage Q5.1.3 Si autres, précisez ………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Q5.2 Avez-vous rencontré de difficultés pendant cette phase ? 1=oui 2=non
Q5.2.1 Si oui lesquelles ? …………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Q5.3 Qu’est ce qui a facilité la mise en œuvre des activités ? 1=répartition des taches 2=aide alimentaire
3=forte mobilisation
Q5.3.1 Si autres, précisez …………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Q6 EXPLOITATION
Q6.1 L’accès aux espaces aménagés est-il payant ? 1=oui 2=non Q6.1.1 Si oui, combien vous payez à chaque exploitation ?
Q6.1.2 Si non, quel droit jouissez-vous ? 1=propriété 2 =attribution 3=usage collectif Q6.2 Quel usage faites-vous de ces produits ? 1=consommation 2=commercialisation
Q6.2.1 Si autres, ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Q6.3 Les rendements vous permettent-ils de couvrir vos besoins durant l’année ? 1=oui 2=non
Q6.3.1 Pourrait-on savoir combien de sacs de céréales avez-vous obtenu à la fin de cet hivernage grâce aux tech CES/DRS et/ou autres ?
Q6.3.2 Pourrait-on savoir combien gagnez-vous de la vente de produits maraichers cette année?
Q6.4 Quels sont les avantages qu’offrent les aménagements ? 1=travail toutes périodes 2=disponibilités d’eau 3=cultures associées 4=foin 5=bonne organisation
Q6.4.1 Si autres, précisez, ………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Q6.5 Rencontrez-vous de difficultés à travailler sur les aménagements ? 1=oui 2=non
Q6.5.1 Si oui, lesquelles ? ………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Q6.6 Quels principaux outils de travail que vous utilisez ? 1=outils manuels 2=motopompe 3=tracteur Q6.6.1 Si autres, précisez, ………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Q6.7 A-t-on crée de structures qui permettent l’exploitation durable et équitable de réalisation ? 1=oui 2=non
Q6.7.1 Si oui, lesquelles ? 1=caisse d’entretien 2=équipe technique 3=service gendarme 4=cotisation 5=réunions mensuelles 6=partenariat
Q7 IMPACT
Q7.2 Les équipements réalisés répondent-ils à vos besoins? 1=oui 2=non
Q7.2.1 Si oui, quels avantages vous en tirez ?1=fertilisation 2=luttes antiérosives 3=gestion d’eau 4=récupération de sols 5=réduction de conflits 6=diversification de cultures
Q7.2.1.1 Si autres, précisez, ……………………………………………………………………………………………………………………………………………… Q7.3 Les rendements obtenus grâce aux aménagements améliorent-ils vos besoins alimentaires ?1=oui 2=non
Q7.3.1 Si oui expliquez, 1=diversification de sources 2=qualité énergétiques 3=autosuffisance alimentaire Q7.3.2 Si non expliquez, …………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Q7.4 Recevez-vous à certaines périodes d’activités d’aides ? 1=oui 2=non
Q7.4.1 Si oui expliquez ? ………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Q7.4.2 Si non expliquez ? ………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Q7.5 Existent-ils de problèmes et difficultés liés à l’usage des aménagements ? 1=oui 2=non
Q7.5.1 Si oui lesquels ? 1=conflits d’usage 2=espaces limités 3=rapports sociaux
Q7.5.2 Si autres, précisez ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………… Q7.5.3 Comment faites-vous pour vous en sortir ? ……………………………………………………………………………………………………………
Q7.6 Quelles lectures faites-vous de projets qui sont réalisés ? 1=pas du tout avantageux 2=peu avantageux 3=moyennement avantageux 4=très avantageux
Q8 VIABILITÉ
Q8.0 Les aménagements réalisés sont la propriété de qui ? 1=Etat 2=ONG 3=population
Q8.0.1 Si autres, précisez ………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Q8.O.2 Expliquez …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Q8.1 Qui en assure l’entretien ?1=comité de gestion 2=individuel 3=association 4=ONG
Q8.1.1 Comment ? ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Q8.2 Existent-ils le comité de gestion actif? 1=oui 2=non 3=RAS
Q8.3 Quel est le réel problème actuel de votre localité ?1=rareté d’eau 2=rareté de sols 3=passivité Q8.3.1 Si autres, précisez ………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Q8.84 Pensez-vous que les aménagements sont vraiment efficaces pour la lutte contre l’insécurité alimentaire ?
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Q8.5 Comment faites-vous pour pérenniser cette pratique en vue d’assurer l’autosuffisance
alimentaire ?…………………………..………………………………………………………………………………………………………………………………… Q8.6 Avec quelle responsabilité souhaiteriez-vous que le partenariat entre vous, les ONG (MUSTAGBAL, APSE, CAF), et le PAM évoluent dans le
futur ?…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Q8.7 Comment expliquer que les femmes soient plus représentées que les hommes dans vos
Projets ?…………………………………………………………………………………………………………………………………………………
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NOUS VOUS REMERCIONS !!!
GLOSSAIRE
Acteurs locaux : Ensemble de Personnes et d’institutions qui œuvrent pour le développement à l’échelle d’une circonscription donnée. On distingue, d’une part, les acteurs publics regroupant principalement les élus locaux, les responsables des services représentant les départements ministériels et d’agents dépendant de structures parapubliques ; et, d’autre part, les acteurs privés regroupant en particulier les entreprises, les organismes socioprofessionnels, les établissements de formation et les associations locales.33
Aménagement : C’est le fait de disposer, transformer, et d’organiser un espace pour assurer une fonction, permettre un usage donné ou améliorer un cadre de vie. 34 Normalement, l’aménagement est une action concertée à l’initiative des pouvoirs publics ou de la population.
Aménagement communautaire : Elle est la résultante d’une volonté locale admise par consensus par les membres d’une communauté ou de communautés voisines qui, par leur savoir-faire, moyens et vision, décident et mettent en valeur un espace qui serve leurs intérêts socio-économique, culturel et environnemental.
Aménagement maraîcher : C’est l’aménagement en périmètres irrigués, équipés d’ouvrages hydrauliques tels que les bassins de rétention d’eau, les puits et des canalisations qu’utilise un ménage, un groupement ou une communauté pour faire le maraîchage.
Approche participative : C’est la démarche de développement inclusif par laquelle les acteurs institutionnels et non-institutionnels participent ensemble pour élaborer un projet donné et agissent en synergie d’actions pour le mettre en œuvre en vue d’atteindre l’objectif visé. Pour l’appropriation de projet et de sa durabilité, il est reconnu une participation absolue de ses bénéficiaires dans les phases essentielles de sa réalisation.
Communauté : Groupe social exploitant en commun ou individuellement un espace agricole déterminé, se caractérisant par l’unité d’exploitation du terroir et par un type d’organisation sociale et économique. Au Guéra, les aménagements maraîchers sont selon leur emplacement, exploités en copropriété entre les ressortissants d’une seule ou de plusieurs localités.
Dérèglement climatique : C’est la conséquence de l’augmentation globale de la température de la terre qui dégrade de manière progressive les écosystèmes et limite les capacités des moyens d’existences à satisfaire les besoins des populations. Au sahel, l’irrégularité des
33 DGCL, 2013, Guide méthodologique pour l’élaboration des SDU, Royaume du Maroc, p.34.
34Amor BELHEDI : L’aménagement du territoire : Principes & approches, Université de Tunis, 2010.
pluies, entrainant de sécheresses et d’inondations consécutives rend précaire les activités de production.
Développement local participatif : C’est le résultat ou l’ensemble d’actions et de stratégies, décidé, réalisé ou conduit dans un large consensus d’acteurs visant l’accroissement de compétences et de capacités des uns et des autres, et l’amélioration, de manière durable des conditions d’existences. La mobilisation et la responsabilisation des uns et des autres au sein de l’action collective en vue de la transformation de l’équilibre socio-économique ou environnemental est un facteur d’appropriation de développement local durable.
Développement territorial : Processus durable de construction et de gestion d’un territoire, à travers laquelle la population de celui-ci définit, au moyen d’un pacte sociopolitique et de la mise en place d’un cadre institutionnel approprié au contexte, son rapport à la nature et son mode de vie, consolide les liens sociaux, améliore son bien-être et construit une identité culturelle qui a sa base matérielle dans la construction de ce territoire.35
Insécurité Alimentaire : Problème dû au manque d’accès à une alimentation de qualité et en quantité nécessaire qui découle généralement de la pauvreté et de la sous-production des biens alimentaires. Il a pour conséquences la malnutrition et la sous-alimentation. Au sahel, les perturbations de pluies, la dégradation des sols et le manque de moyens techniques adéquats font que les populations sont exposées de manière récurrente à l’insécurité Alimentaire.
Mare : Petite nappe d’eau d’une excavation naturelle ou artificielle peu profonde, située en littoral ou continental en général de manière permanente. Dans le Guéra, les mares artificielles sont aménagées généralement aux bords des cours d’eau temporaires pour le maraîchage.
Moyens d’existence : ensemble d’activités de production procurant de biens alimentaires et de revenus aux ménages. Au sahel, l’agriculture et l’élevage constituent les principaux moyens d’existence des populations. L’insuffisance des pluies et la dégradation des sols rendent ces activités précaires et leurs rendements faibles. Ce qui accroit la vulnérabilité des populations à l’insécurité alimentaire.
Résilience : l’Alliance globale pour la résilience (AGIR) (FAO, Recueil de bonnes pratiques, 2016) définit la résilience comme «la capacité des ménages, familles, communautés et des systèmes vulnérables à faire face à l’incertitude et au risque de choc, à résister au choc, à répondre efficacement, à récupérer et à s’adapter de manière durable ».
35 Peemans J. –Ph, 2008, p. 31. L’encyclopédie libre.
Selon la FAO (2016), la résilience est la capacité à prévenir et à atténuer l’impact des catastrophes et des crises ainsi qu’à anticiper, absorber les chocs et adapter ou rétablir la situation d’une manière rapide, efficace et durable. Ceci comprend la protection, la restauration, la transformation et l’amélioration de moyens d’existence face aux menaces ayant un impact sur l’agriculture, la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Renforcement de la résilience communautaire : C’est le transfert de moyens techniques et de compétences qui permettent à une communauté ou à l’ensemble de la population de s’adapter aux conséquences du dérèglement climatique ou de se redresser d’une crise. L’aménagement d’espaces et le transfert de savoirs permettant l’accès aux ressources et l’amélioration de la production, sont la stratégie de résilience adaptée au sahel et, est de plus en plus sollicité par les populations dans le cadre de la lutte contre l’insécurité alimentaire.
Planification Communautaire Participative (PCP) : Processus permettant à une collectivité de discuter et d’identifier les questions-clés de son développement, de déterminer ses priorités et de planifier les actions à réaliser pour l’atteinte de l’objectif escompté. C’est un processus qui favorise une large participation directe d’acteurs dans l’identification de problèmes et pistes de développement, la planification d’activités et la prise de décision.
Projet territorial : Ensemble d’activités planifiées et appliquées à un territoire ou espace donné, visant à atteindre un objectif précis. Il consiste à la valorisation de ressources, à la réhabilitation d’espaces dégradés ou à la mise en place d’équipements socio-collectifs et productifs. Ceci pour le développement d’activités socio-économiques ou pour la protection de l’environnement.
Territoire : Espace géographique qualifié par une appartenance juridique (territoire national) ou par une spécificité naturelle (territoire montagneux) et culturelle (territoire linguistique.) Implique la reconnaissance de limites (ou frontière)36.
Terroir : Il désigne, d’une part une unité physique, considérée sous le rapport de l’agriculture. Ainsi un fond de vallée, un flanc de butte sont des terroirs. D’autre part, c’est un espace géographique délimité et défini à partir d’une communauté humaine qui a construit un système d’interactions entre le milieu naturel et les hommes. Les terroirs villageois du Guéra se composent de fonds de vallées (ou mares) et d’oueds qui sont des opportunités pour l’aménagement maraîcher37.
36 Pierre GEORGE et Fernand VERGER, (2009, p. 436), Dictionnaire la géographie.
37 Pierre GEORGE ET Fernand VERGER, idem.
TABLE DES MATIÈRES
DÉDICACE iv
REMERCIEMENTS v
RÉSUMÉ vii
ABSTRACT viii
ix …………………………………………………………………………………………………………………. نبذة مختصرة
SOMMAIRE x
TABLE DES ILLUSTRATIONS xii
Liste des cartes xii
Liste des encadrés xii
Liste des graphiques xii
Liste des tableaux. xii
Liste des photographies xiii
ACRONYMES ET ABRÉVIATIONS xiv
INTRODUCTION GÉNÉRALE 1
. 1
PREMIÈRE PARTIE : APPROCHE THÉORIQUE 1
CHAPITRE 1 : CONTEXTE ET PROBLÉMATIQUE DE L’ÉTUDE 3
• JUSTIFICATION DE CHOIX DU SUJET 3INTÉRÊT DE L’ÉTUDE 3CONTEXTE 4Aide Publique au Développement 4Valorisation des ressources et des territoires locaux 5
• JUSTIFICATION DE CHOIX DU SUJET 3
• INTÉRÊT DE L’ÉTUDE 3
• CONTEXTE 4Aide Publique au Développement 4Valorisation des ressources et des territoires locaux 5
• Aide Publique au Développement 4
• Valorisation des ressources et des territoires locaux 5
1.3. 3. Persistance de la pauvreté au Tchad 5
• Problèmes d’insécurité alimentaire au Tchad 6Appuis du PAM pour la création des avoirs dans le Guéra 6Alignement des actions du PAM sur la vision et les potentialités nationales 8Adéquation entre actions et capacités locales 10PROBLÉMATIQUE 11Échecs des projets en Afrique 11Prise en compte de la participation des acteurs locaux 12Paradoxe autour de la participation 12Participation prédéfinie par les organismes d’aide. 13Réduction du rôle des bénéficiaires par le dispositif de financement 13Inadaptation des projets aux systèmes de production 14Manque d’éthique et de capacité des acteurs locaux 14QUESTIONS DE RECHERCHE 15HYPOTHÈSES DE L’ÉTUDE 16OBJECTIFS DE LA RECHERCHE 17
• Problèmes d’insécurité alimentaire au Tchad 6Appuis du PAM pour la création des avoirs dans le Guéra 6Alignement des actions du PAM sur la vision et les potentialités nationales 8Adéquation entre actions et capacités locales 10
• Problèmes d’insécurité alimentaire au Tchad 6
• Appuis du PAM pour la création des avoirs dans le Guéra 6
• Alignement des actions du PAM sur la vision et les potentialités nationales 8
• Adéquation entre actions et capacités locales 10
• PROBLÉMATIQUE 11Échecs des projets en Afrique 11Prise en compte de la participation des acteurs locaux 12Paradoxe autour de la participation 12Participation prédéfinie par les organismes d’aide. 13Réduction du rôle des bénéficiaires par le dispositif de financement 13Inadaptation des projets aux systèmes de production 14Manque d’éthique et de capacité des acteurs locaux 14
• Échecs des projets en Afrique 11
• Prise en compte de la participation des acteurs locaux 12
• Paradoxe autour de la participation 12
• Participation prédéfinie par les organismes d’aide. 13
• Réduction du rôle des bénéficiaires par le dispositif de financement 13
• Inadaptation des projets aux systèmes de production 14
• Manque d’éthique et de capacité des acteurs locaux 14
• QUESTIONS DE RECHERCHE 15
• HYPOTHÈSES DE L’ÉTUDE 16
• OBJECTIFS DE LA RECHERCHE 17
CHAPITRE 2 : THÉORIES ET MÉTHODOLOGIE 18
• REVUE DE LITTÉRATURE 18Évaluation de la coordination interne 18Détermination de l ‘autosuffisance et de l ‘autonomie de gestion 19Étude de la Perception de l’appropriation 20Propositions de l’approche de développement territorial 21CONCEPTUALISATION 23Définition de la notion d’appropriation 23Appropriation comme acquisition de savoirs 23Appropriation comme pouvoir d’action 24Appropriation d’aménagements et développement local 25MÉTHODOLOGIE 28Paramètres d’appréciation 28Facteurs d’appropriation 29Indicateurs d’appropriation 30Recherche documentaire 31Visite de terrain 31Population cible 31Techniques et outils de collecte de données 32Analyse de contenu 34Modélisation 34Outils de traitement de données. 34Difficultés rencontrées 35Limites de l’étude 35
• REVUE DE LITTÉRATURE 18Évaluation de la coordination interne 18Détermination de l ‘autosuffisance et de l ‘autonomie de gestion 19Étude de la Perception de l’appropriation 20Propositions de l’approche de développement territorial 21
• Évaluation de la coordination interne 18
• Détermination de l ‘autosuffisance et de l ‘autonomie de gestion 19
• Étude de la Perception de l’appropriation 20
• Propositions de l’approche de développement territorial 21
• CONCEPTUALISATION 23Définition de la notion d’appropriation 23Appropriation comme acquisition de savoirs 23Appropriation comme pouvoir d’action 24Appropriation d’aménagements et développement local 25
• Définition de la notion d’appropriation 23
• Appropriation comme acquisition de savoirs 23
• Appropriation comme pouvoir d’action 24
• Appropriation d’aménagements et développement local 25
• MÉTHODOLOGIE 28Paramètres d’appréciation 28Facteurs d’appropriation 29Indicateurs d’appropriation 30Recherche documentaire 31Visite de terrain 31Population cible 31Techniques et outils de collecte de données 32Analyse de contenu 34Modélisation 34Outils de traitement de données. 34Difficultés rencontrées 35Limites de l’étude 35
• Paramètres d’appréciation 28Facteurs d’appropriation 29Indicateurs d’appropriation 30
• Facteurs d’appropriation 29
• Indicateurs d’appropriation 30
• Recherche documentaire 31
• Visite de terrain 31
• Population cible 31
• Techniques et outils de collecte de données 32
• Analyse de contenu 34
• Modélisation 34
• Outils de traitement de données. 34
• Difficultés rencontrées 35
• Limites de l’étude 35
. 36
DEUXIÈME PARTIE : CADRE DE L’ÉTUDE ET CARACTÉRISATION DES AMÉNAGEMENTS 36
Chapitre 3 : CADRE DE L’ÉTUDE 36
• CADRE PHYSIQUE 36
• CADRE PHYSIQUE 36
3.3.1. Délimitation du département du Guéra 36
• Composition de la population dans les deux cantons 37Principales sources de revenus 37Contraintes locales 40CADRE STRATÉGIQUE D’INTERVENTION DU PAM 44Nécessité de renforcement des capacités locales 44De l’assistance vers l’auto-prise en charge 44Aménagements communautaires comme stratégies du PAM 45APPROCHE PARTICIPATIVE DÉVELOPPÉE PAR LE PAM 46PAM, entreprend le renforcement des capacités 46PAM privilégie le genre, la participation et le partenariat 46
• Composition de la population dans les deux cantons 37Principales sources de revenus 37Contraintes locales 40
• Composition de la population dans les deux cantons 37
• Principales sources de revenus 37
• Contraintes locales 40
• CADRE STRATÉGIQUE D’INTERVENTION DU PAM 44Nécessité de renforcement des capacités locales 44De l’assistance vers l’auto-prise en charge 44Aménagements communautaires comme stratégies du PAM 45
• Nécessité de renforcement des capacités locales 44
• De l’assistance vers l’auto-prise en charge 44
• Aménagements communautaires comme stratégies du PAM 45
• APPROCHE PARTICIPATIVE DÉVELOPPÉE PAR LE PAM 46PAM, entreprend le renforcement des capacités 46PAM privilégie le genre, la participation et le partenariat 46
• PAM, entreprend le renforcement des capacités 46
• PAM privilégie le genre, la participation et le partenariat 46
CHAPITRE 4 : AMÉNAGEMENTS HYDROAGRICOLES AU TCHAD 53
• GRANDS AMÉNAGEMENTS HYDROAGRICOLES 53PETITS AMÉNAGEMENTS HYDROAGRICOLES 54ORGANISATIONS DES PRODUCTEURS 54Cogestion 54Autogestion 55Groupement Villageois 55Modes d’exploitation 55PROJETS PORTANT SUR LES AMÉNAGEMENTS HYDROAGRICOLES 56Engagements gouvernementaux 56Aménagements hydroagricoles comme option des ONGs 56Appuis d’ONGs en aménagements hydroagricoles dans le sahel tchadien 57AMÉNAGEMENTS MARAICHERS APPUYÉS PAR LE PAM DANS LE GUERA 58Périmètre maraîcher 58Périmètres selon les types d’ouvrages. 61Périmètres maraîchers selon les modes d’organisation 63Cas de disconvenances 64Système d’exploitation 67Comité de Gestion d’Actif (CGA) 70
• GRANDS AMÉNAGEMENTS HYDROAGRICOLES 53
• PETITS AMÉNAGEMENTS HYDROAGRICOLES 54
• ORGANISATIONS DES PRODUCTEURS 54Cogestion 54Autogestion 55Groupement Villageois 55Modes d’exploitation 55
• Cogestion 54
• Autogestion 55
• Groupement Villageois 55
• Modes d’exploitation 55
• PROJETS PORTANT SUR LES AMÉNAGEMENTS HYDROAGRICOLES 56Engagements gouvernementaux 56Aménagements hydroagricoles comme option des ONGs 56Appuis d’ONGs en aménagements hydroagricoles dans le sahel tchadien 57
• Engagements gouvernementaux 56
• Aménagements hydroagricoles comme option des ONGs 56
• Appuis d’ONGs en aménagements hydroagricoles dans le sahel tchadien 57
• AMÉNAGEMENTS MARAICHERS APPUYÉS PAR LE PAM DANS LE GUERA 58Périmètre maraîcher 58Périmètres selon les types d’ouvrages. 61Périmètres maraîchers selon les modes d’organisation 63Cas de disconvenances 64Système d’exploitation 67Comité de Gestion d’Actif (CGA) 70
• Périmètre maraîcher 58
• Périmètres selon les types d’ouvrages. 61
• Périmètres maraîchers selon les modes d’organisation 63
• Cas de disconvenances 64
• Système d’exploitation 67Comité de Gestion d’Actif (CGA) 70
• Comité de Gestion d’Actif (CGA) 70
• Comité de Gestion d’Actif (CGA) 70
4.5.5.3.3. Techniques de travail 71
TROISIÈME PARTIE : ANALYSE DES RÉSULTATS 75
CHAPITRE 5 : APPRÉCIATIONS D’AMÉNAGEMENTS 75
• CONCEPTION DU PROJET 75Initiative du projet 75Pertinence des aménagements 75MISE EN ŒUVRE DU PROJET 76Participation à la mise en œuvre 76Équipements de travail 77Conditions de travail 78Pérennisation des activités 78Type de partenariat avec le PAM et les ONGs 79IMPACT DES PROJETS SUR LA POPULATION 80Usage des produits maraîchers 80Revenu de production 81
• CONCEPTION DU PROJET 75Initiative du projet 75Pertinence des aménagements 75
• Initiative du projet 75
• Pertinence des aménagements 75
• MISE EN ŒUVRE DU PROJET 76Participation à la mise en œuvre 76Équipements de travail 77Conditions de travail 78Pérennisation des activités 78Type de partenariat avec le PAM et les ONGs 79
• Participation à la mise en œuvre 76
• Équipements de travail 77
• Conditions de travail 78
• Pérennisation des activités 78
• Type de partenariat avec le PAM et les ONGs 79
• IMPACT DES PROJETS SUR LA POPULATION 80Usage des produits maraîchers 80Revenu de production 81
• Usage des produits maraîchers 80
• Revenu de production 81
5.3.4. Consommation alimentaire des ménages 82
CHAPITRE 6 : APPROPRIATION D’AMÉNAGEMENTS 84
• FACTEURS FAVORABLES À L’APPROPRIATION D’AMÉNAGEMENTS 84INDICATEURS D’APPROPRIATION D’AMÉNAGEMENTS 86CONTRIBUTION DU MARAICHAGE DANS L’ÉCONOMIE DES MÉNAGES 89Économie d’appoint 89Diversification de sources alimentaires 92Constitution de stock de sécurité pour la période de soudure 92Ravitaillement de cantines scolaires par les produits maraîchers 93Renforcement de liens intercommunautaires 93Réduction de risques et avantages socio-environnementaux 93FAIBLESSES DANS LE FONCTIONNEMENT DES ACTIVITÉS 94Attentisme des exploitants 94Manque de professionnalisme des organes dirigeants. 95Mauvaise gestion de l’eau par les exploitants. 96Dépendance d’eaux de pluies 96
• FACTEURS FAVORABLES À L’APPROPRIATION D’AMÉNAGEMENTS 84
• INDICATEURS D’APPROPRIATION D’AMÉNAGEMENTS 86
• CONTRIBUTION DU MARAICHAGE DANS L’ÉCONOMIE DES MÉNAGES 89Économie d’appoint 89Diversification de sources alimentaires 92Constitution de stock de sécurité pour la période de soudure 92Ravitaillement de cantines scolaires par les produits maraîchers 93Renforcement de liens intercommunautaires 93Réduction de risques et avantages socio-environnementaux 93
• Économie d’appoint 89
• Diversification de sources alimentaires 92
• Constitution de stock de sécurité pour la période de soudure 92
• Ravitaillement de cantines scolaires par les produits maraîchers 93
• Renforcement de liens intercommunautaires 93
• Réduction de risques et avantages socio-environnementaux 93
• FAIBLESSES DANS LE FONCTIONNEMENT DES ACTIVITÉS 94Attentisme des exploitants 94Manque de professionnalisme des organes dirigeants. 95Mauvaise gestion de l’eau par les exploitants. 96Dépendance d’eaux de pluies 96
• Attentisme des exploitants 94
• Manque de professionnalisme des organes dirigeants. 95
• Mauvaise gestion de l’eau par les exploitants. 96
• Dépendance d’eaux de pluies 96
DISCUSSION 98
• RÉPONSE À LA QUESTION DE RECHERCHE 98
• ACTEURS ET LEURS RÔLES 99
RECOMMANDATIONS 101
• AMELIORER LES ACTIONS 101
• DIVULGUER LA CONNAISSANCE DE FACTEURS FAVORABLES AU DEVELOPPEMENT D’AMENAGEMENTS MARAICHERS 103
• RENFORCER DE MANIERE CONTINUE L’AUTOPROMOTION NAISSANTE 103
• AXES FAVORABLES A LA PERENNISATION DE L’EXPLOITATION 104
CONCLUSION GÉNÉRALE 105
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES xv
Mémoires et thèses xv
Articles scientifiques xvi
Rapports de projets xvi
Ouvrages thématiques xvii
ANNEXES xix
• EXTRAIT DE PROCESSUS DE PLANIFICATION COMMUNAUTAIRE PARTICIPATIVE
. xix
• EXTRAIT DE LA DOSE D’IRRIGATION PAR TYPE DE SOL ET NATURE DE LA PLANTE. xx
• SYNTHÈSE DE FACTEURS D’APPROPRIATION D’AMENAGEMENTS xxi
• SYNTHÈSE D’INDICATEURS D’APPROPRIATION DE L’EXPLOITATION xxii
• SYNTHÈSE DE PROPOSITIONS POUR LA DURABILITÉ DE L’EXPLOITATION xxiii
Questionnaire xxv
GLOSSAIRE xxviii
TABLE DES MATIÈRES xxxi
DOCUMENTS OFFICIELS xxxvi
[24_img_5]DOCUMENTS OFFICIELS
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