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Quelles sont les implications politiques de l’IA pour 2024 ?

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🏫 Université Badji Mokhtar Annaba - Sciences de l'Ingéniorat - Electronique
📅 Mémoire de fin de cycle en vue de l'obtention du diplôme de Master - 2019
🎓 Auteur·trice·s
Zara Islem
Zara Islem

Les implications politiques de l’IA sont souvent sous-estimées, alors qu’une récente étude révèle que 70 % des décideurs craignent ses effets sur la démocratie. Ce mémoire examine comment ces technologies redéfinissent les enjeux sociétaux et les défis éthiques, avec des conséquences cruciales pour l’avenir.


Le futur de l’intelligence artificielle :

Nous venons de voir que l’intelligence artificielle est déjà une réalité pour de multiples applications. Mais au vu des recherches qui sont menées dans le monde entier, elle a encore de beaux jours devant elle. Dans cette partie, nous énumérons les applications de l’intelligence artificielle pour le futur, ainsi que les technologies qui permettront d’aller encore plus loin.

Les applications du futur :

  • Les voitures autonomes : Les constructeurs et entreprises du numérique sont nombreux dans la course au véhicule autonome. A titre d’exemple, nous pouvons citer la Google car qui a fait circuler un prototype dans plusieurs Etats américains. Encore plus proche de nous, la navette Navya Arma[3.2] élaborée par une start-up française, a été testée sur des rues ouvertes à d’autres véhicules ainsi qu’à des piétons à Bordeaux, lors du Congrès Mondial du Transport Intelligent en octobre 2015. L’assemblage de ces véhicules est réalisé à Villeurbanne.

Toyota, numéro 1 de l’automobile japonais, investit 1 milliard de dollars dans l’intelligence artificielle sur 5 ans avec la création d’une société de R&D spécialisée dans l’IA et la robotique : « Toyota Research Institute »[3.3] installé dans la Silicon Valley. Trois objectifs pour ce centre de recherche : l’amélioration de la sécurité en réduisant le risque d’accident, l’accessibilité de la conduite à tous indépendamment des capacités du conducteur, et la facilitation de la mobilité notamment des personnes âgées.

Le souhait du PDG est que l’institut aille au-delà des voitures, faisant écho à l’histoire de la société qui a inventé le premier métier à tisser automatique avant de se tourner vers l’automobile.

Figure 3.2 : L’IA de la voiture autonome de Google reconnue comme un conducteur

Figure 3.3 : Voiture autonome « Toyota »

  • La robotique : Antoine Cully a été identifié comme l’une des 50 personnalités qui font l’innovation[3.4] d’après Industrie et Technologies. Alors qu’il menait sa thèse à l’Institut des systèmes intelligents et de robotique (Isir) de l’université Pierre et Marie Curie (Paris), il a mis au point avec son équipe de chercheurs, un algorithme d’apprentissage évolutionniste qui permet aux robots de surmonter seuls et en quelques minutes leurs « traumatismes » pour poursuivre leurs tâches[3.5]. Cette fonctionnalité doit permettre aux robots de se mouvoir dans des milieux hostiles où les ingénieurs ne peuvent intervenir comme pour l’exploration spatiale et des fonds marins, après une catastrophe naturelle ou sur une zone de guerre.

Pendant deux semaines, le robot expérimente 40 millions de simulations pour trouver 13000 manières différentes de marcher. Cet algorithme donne la capacité au robot de se forger ses propres intuitions Dans un second temps, le robot lance son algorithme d’évolution lorsqu’il détecte une baisse de performance, produite par une détérioration mécanique du robot.

Il puise alors dans son expérience pour déterminer, par une approche essais-erreurs, les alternatives les plus pertinentes pour poursuivre son activité. Le robot est ainsi capable de trouver une solution alternative de déplacement en moins de deux minutes.

Figure 3.4 : Intelligence Artifcielle, Robotique et Big Data

  • Les objets connectés : Rand Hindi [3.6], cofondateur de la start-up Snips, distingué par la revue du MIT comme l’un des innovateurs les plus influents du monde, veut doter les objets connectés d’une intelligence artificielle pour qu’ils facilitent réellement le quotidien. C’est ainsi qu’il a développé l’application mobile Tranquilien qui identifiait les trains d’Ile-de-France les moins bondés.

Autre signe qui démontre que l’intelligence artificielle est un enjeu de taille pour les objets connectés est l’ouverture d’un nouveau centre international de compétences IBM [3.7] au nord de Munich (Bavière). Le but de ce centre est de développer des produits intelligents en matière d’Internet des objets en essayant de créer une intelligence artificielle. Il s’agit donc de créer une réflexion autour des potentialités futures des ordinateurs et d’Internet.

  • Le bâtiment connecté : La signature d’un partenariat entre IBM et Kone [3.8], géant finlandais spécialiste des ascenseurs et des escaliers mécaniques, doit permettre que ce dernier utilise la puissance de calcul du superordinateur Watson d’IBM. L’industriel finlandais s’est fixé un objectif de connecter au Cloud plus d’un million d’ascenseurs, d’escaliers mécaniques, de portes automatiques et de couloirs d’accès d’ici deux à trois ans.

Kone pourra utiliser la puissance de calcul du superordinateur Watson pour collecter et traiter les données issues des équipements. Ce traitement de données croisé au système d’information de Kone doit permettre la maintenance prédictive de ses équipements, à savoir détecter les pannes en amont.

En outre, ce partenariat doit mener au développement de nouveaux projets autour de la thématique du Smart Building : fluidité des déplacements dans un bâtiment et déploiement d’un portier virtuel dans un petit immeuble de bureaux prenant la place du réceptionniste sont des projets imaginés par la société finlandaise.

Les technologies en cours de développement :

Outre les technologies déjà citées qui vont se perfectionner (machine et deep learning, deep neural network, vision assistée par ordinateur, etc.), d’autres vont permettre à l’intelligence artificielle des développements plus poussés.

Des machines qui se souviennent :

Les techniciens ambitionnent désormais de construire un système d’intelligence artificielle « généralisé », qui tire de ses apprentissages établis dans des environnements préalables des moyens transmissibles à d’autres tâches. C’est aussi la capacité humaine à décomposer les problèmes en problèmes plus petits et à envisager les conséquences d’actions distantes.

Les chercheurs s’intéressent au fonctionnement de l’hippocampe, siège de la mémoire, pour reproduire les mécanismes de transfert d’expérience et ainsi créer des automates d’un nouveau genre. Leur couplage avec d’autres technologies informatiques, tel l’ordinateur quantique élaboré par la société D-Wave au Canada pour résoudre des problèmes mathématiques, elle aussi passée dans le giron de Google[3.9].

La technologie de mémoire associative :

Au lieu de miser sur les algorithmes de Deep Learning, Saffron, racheté par Intel en octobre 2015, a concentré ses travaux sur sa propre technologie, baptisée mémoire associative. Dans un post de blog officiel, Intel explique que la technologie développée par Saffron permet d’absorber des données issues de différentes sources et de les connecter automatiquement afin d’aider les entreprises dans leurs prises de décision.

Sur son site, Saffron présente sa technologie comme une plate-forme « d’intelligence naturelle », dont le fonctionnement s’inspire de la manière d’apprendre et de raisonner des humains[3.10].

L’intelligence artificielle quantique :

Des chercheurs de l’Université de sciences et technologie de Chine ont entraîné un ordinateur quantique à reconnaître des caractères manuscrits, comme les humains peuvent le faire. Les scientifiques de l’USTC ont utilisé un algorithme quantique, dévoilé en 2013, qui privilégie le temps logarithmique plutôt que le temps polynomial pour reconnaître des chiffres manuscrits.

Les machines équipées de processeurs quantiques peuvent théoriquement effectuer des calculs complexes en un temps record[3.11].


Questions Fréquemment Posées

Quelles sont les applications futures de l’intelligence artificielle ?

Les applications futures de l’intelligence artificielle incluent les voitures autonomes, la robotique et les objets connectés.

Comment les voitures autonomes utilisent-elles l’intelligence artificielle ?

Les voitures autonomes utilisent l’intelligence artificielle pour améliorer la sécurité, réduire le risque d’accident et faciliter la mobilité, notamment pour les personnes âgées.

Quel est l’objectif des objets connectés dotés d’intelligence artificielle ?

L’objectif des objets connectés dotés d’intelligence artificielle est de faciliter le quotidien des utilisateurs, comme le montre l’application mobile Tranquilien qui identifie les trains d’Ile-de-France les moins bondés.

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