L’innovation technologique en IA révèle des performances de calcul qui surpassent celles de l’homme, notamment grâce aux processeurs quantiques. Cependant, cette avancée soulève des questions cruciales sur la réflexion et la communication, essentielles pour comprendre l’avenir de l’intelligence artificielle.
Chapitre 3 :
Les perspectives de l’intelligence artificielle
Est-ce que ces machines intelligentes peuvent dépasser l’homme ?
- Performances : Homme / Machine
En termes de performances de calcul, de mémorisation et de classement, la machine a largement dépassé l’homme, encore plus significativement avec l’arrivée des nouveaux processeurs quantiques. Mais pour des opérations de réflexions, de raisonnement ou de communication, l’homme est toujours le plus performant.
En effet, la machine est loin d’avoir nos capacités de pensées et la seule intelligence que l’on arrive à obtenir aujourd’hui reste une exécution de lignes de codes dont l’origine est un développeur humain. Pour être plus rigoureux, je comparerais les performances d’une machine avec celle du cerveau humain.
La réflexion:
Commençons par la réflexion, à la base d’une machine, les données sont actuellement traités avec des bits faisant partie d’un système binaire (0 ou 1). Un humain travaille avec une infinité de réseaux de neurones et par conséquent capable d’appréhender une ambigüité (si, mais…) alors que la machine restera bloquée sur un système binaire (oui ou non).
Les connexions d’un ordinateur sont figées, si l’on crée un robot ayant un capteur de son, d’image et de température, si l’un d’entre eux tombe en panne, le système ne fonctionne plus par inexistence de possibilités d’adaptation. Le cerveau humain, au contraire, possède des milliards de neurones constamment en train de se modifier, de créer de nouvelles connexions pour répondre à une problématique ou une modification environnementale, ce qui amène à un cerveau unique pour chaque être humain.
Cela permet également au cerveau de se « reprogrammer », si jamais une fonction n’est plus assurée par une zone du cerveau, alors de nouvelles connexions se créeront pour palier à ce dysfonctionnement. Par exemple, une personne aveugle pourra réussir à se diriger grâce à l’ouïe et le touché alors qu’un robot avec une caméra endommagée, ne sera en aucun cas capable de traiter le moindre signal visuel.
Néanmoins, la machine dispose d’une vitesse de « réflexion » largement supérieure à celle du cerveau humain. La vitesse de transport de l’information pour un ordinateur est la vitesse de la lumière (300 000 km/s) alors que dans le cerveau humain, les informations se déplacent à une vitesse approximative de 6 à 10 m/s.
La différence est qu’un humain possède des milliards de neurones contrairement à un processeur possédant un nombre minime de transistors. C’est une des limitations actuelle de l’émergence d’une intelligence artificielle forte.
La mémoire :
Au niveau de la mémoire, une machine est capable de manipuler une quantité quasi infinie d’informations. Le stockage de cette mémoire peut s’effectuer sur différents types de matériel, un disque dur classique ou SSD etc… Mais à la différence du cerveau humain, la machine grave ses informations en dur, une information écrite est infaillible chez l’ordinateur ce qui n’est pas le cas chez l’homme.
La capacité à enregistrer de l’homme étant beaucoup plus faible, le cerveau enregistrera les informations par le biais d’associations de différentes choses entre elles. La mémoire s’effectue au niveau des synapses qui réévalueraient leur poids synaptique en fonction de l’accès à l’information.
Ce procédé entraine une perte des informations jamais consultée et une réécriture constante de la mémoire ce qui nous donne une mémoire peu fiable.
Le traitement de l’information:
Au niveau du traitement de l’information, il y a les neurones pour le cerveau, et les transistors pour la machine. On peut les représenter par des interrupteurs laissant passer ou non un courant. L’ordinateur n’est donc qu’un agrégat de conditions entre le oui/non et les opérateurs logiques et/ou. Avec ceci on obtient la machine de calcul que sont les ordinateurs actuels.
Les neurones eux, ont un fonctionnement plus complexe, se sont des entités reliées à de nombreuses autres en sortie et étant reliées elles-mêmes à de nombreux neurones en entrée. On peut avoir des messages en même temps ou encore une variation de la vitesse des messages et de leur intensité.
Ce qui montre déjà une différence drastique entre le fonctionnement de l’homme et de la machine, ce qui ne simplifie pas les problématiques de comparaison des performances homme/machine. En effet, le cerveau est loin du fonctionnement binaire d’un processeur.[3.1]
Pour terminer, voici un tableau récapitulatif des performances entre le cerveau et un ordinateur :
Figure 3.1 : comparaison entre cerveau et ordinateur
Questions Fréquemment Posées
Comment les performances des machines se comparent-elles à celles des humains ?
En termes de performances de calcul, de mémorisation et de classement, la machine a largement dépassé l’homme, mais pour des opérations de réflexions, de raisonnement ou de communication, l’homme est toujours le plus performant.
Pourquoi la machine ne peut-elle pas appréhender l’ambiguïté comme un humain ?
La machine reste bloquée sur un système binaire (oui ou non), alors qu’un humain travaille avec une infinité de réseaux de neurones capables d’appréhender l’ambiguïté.
Quelle est la différence entre la mémoire d’une machine et celle d’un humain ?
Une machine est capable de manipuler une quantité quasi infinie d’informations et grave ses informations en dur, tandis que la mémoire humaine est moins fiable et s’effectue par associations, entraînant une perte d’informations jamais consultées.