L’analyse comparative des SIG révèle des enjeux cruciaux dans la prévention des inondations à Douala. En identifiant les lacunes de l’occupation des lits de cours d’eau, cette recherche offre des solutions innovantes pour protéger les populations vulnérables, transformant ainsi notre compréhension des risques environnementaux.
Modèle de processus en matière d’exploitation des données géographiques dans la prévention des risques d’inondation.
Le SIG se compare souvent à une voiture. C’est donc comme une voiture ou chaque composante à son rôle :
- Le carburant c’est les données
- Le volant c’est les utilisateurs
- Le tableau de bord c’est les partenaires et les intégrateurs
- Le moteur c’est le logiciel
- Les pneus c’est les décideurs et les bénéficiaires
- L’itinéraire c’est les objectifs
Tous processus impliquant donc des données géographiques se comporte comme une voiture où les composantes (Tâches) sont interreliées et interdépendants. Les différentes tâches qui surviennent dans un processus d’exploitation des données géographiques sont :
- La collecte des données
- Le stockage le prétraitement et la mise à disposition
- L’intégration
- L’Analyse
- L’interprétation
- La décision
Les processus mettent en relation tous les acteurs qui interviennent depuis la collecte des données en amont de la chaine jusqu’à la décision prise en aval.
En matière de prévention des risques, une partie de l’information qui permet de décider est d’abord acquise sous sa forme brute grâce aux outils modernes de télédétection, de relevé, et de mesure (Satellites, avions, drones, GPS Bifrequence, GPS monofréquence, PDA, Tachéomètre …) à cette étape, on parle généralement de données brutes.
En tant que point de départ du processus, la collecte des données est l’une des tâches les plus sensibles. Les détails les plus stricts sont relatifs à la méthodologie de collecte, les outils de collecte, le niveau de précision des données, leur périodicité, la zone d’étude concernée, le thème des données collectées etc.
A cette étape, il est très important de signaliser les limites techniques liées à l’utilisation de ces données et de dégager les marges d’erreurs que cela pourrait engendrer.
Ensuite, la fréquence très répétitive des enregistrements pose le problème d’organisation. L’organisation des données nécessite souvent un minimum d’opération de prétraitement. Les données saturent très rapidement dans les mémoires souvent très limitées des appareils embarqués.
D’où la nécessité de les stocker dans un environnement plus prédisposé et plus sécurisé, ces environnements peuvent êtres des centres de données aménagées par des entreprises privées, ou bien des serveurs aménagés par des institutions Etatiques. A ce niveau,
les détails les plus importants à prendre en compte sont : la sécurité des données, les formats de stockage, la taille des données, leurs niveaux d’interopérabilité, et leur accessibilité.
La tâche suivante est l’intégration des données. C’est en quelque sorte l’ajout ou le chargement des données disponibles dans un environnement. L’intégration des données permet l’affichage, la visualisation, et l’exploration des données disponibles sur un poste local ou sur un serveur distant.
Relativement à l’intégration des données, les points essentiels à prendre en compte sont : Les droits d’accès aux données, les coups d’accès, les capités de migration et de conversion des données, et les différents modes d’accès aux serveurs de données.
La phase d’analyse qui emboite le pas consiste à traiter les données en profondeur en considérant tous les aspects de l’information enfin d’en extraire des synthèses et de résultats facilement interprétables et utiles à la décision.
L’analyse des données requiert des compétences avancées et une meilleure maitrise des outils et logiciels d’analyse spatiale. C’est à ce niveau que le SIG en tant que logiciel de traitement de données spatiales prend tout son sens.
La pertinence de l’analyse est perçue à travers la qualité des données d’intermédiaire de traitement, mais surtout à travers les résultats de traitement, les simulations, les modélisations, les tests, et les indicateurs directement utiles à la prise de décision.
L’interprétation qui survient par la suite est une tache moins pénible que l’analyse qui la précède. L’interprétation consiste à cerner les nuances et les tendances. Les résultats des analyses doivent être facilement interprétables par les experts ainsi que par les non experts.
La facilité d’interprétation garantie la facilité de diffusion des informations relatifs aux risques à prévenir. Plus l’interprétation des faits est facile plus des meilleures décisions sont prises.
Les points forts à considérer dans cette phase sont entre autres : le niveau de gravité, le niveau d’urgence, l’inventaire des dégâts susceptibles d’être causés, l’évaluation financière des dommages et les effets induits.
Enfin la phase de décision survient lorsque tous les éléments sont suffisamment rassemblés pour permettre une décision bien éclairée.
Les indicateurs sur les quels l’autorité ou la cellule de gestion des crises s’appuient pour décider des mesures à prendre doivent être fournis en temps réels et doivent êtres concrets et précis.
Ainsi, les décisions prises seront axées sur les mesures de prévention, les mesures d’urgence, les mesures de sécurité, les mesure d’intervention, les mesure d’évacuation… et tout autre mesures jugées nécessaires à prendre avant, pendant, et après la catastrophe.
Le schéma qui suit présente le modèle de processus d’exploitation des données géographiques en matière de prévention des risques d’inondation.
INTERPRETATION | |
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Acteurs/Intervenants | Rapport |
Géomaticiens et spatialistes de l’aménagement | Les données d’intermédiaire de traitement |
Chercheurs | Les résultats de traitement |
DIGAC | Les simulations |
Bureaux d’étude | Les modélisations |
Entreprises Communauté Urbaine et Communes d’arrondissement | Les tests |
Les indicateurs utiles à la décision |
4. ANALYSE
ANALYSE | |
---|---|
Acteurs/Intervenants | Rapport |
Géomaticiens et spatialistes de l’aménagement | Le niveau de gravité |
Chercheurs | Le niveau d’urgence |
DIGAC | Inventaire des dégâts susceptibles d’être causés |
Bureaux d’étude | Evaluation financière des dommages |
Entreprises Communauté Urbaine et Communes d’arrondissement | Les effets induits |
[30_analyse-comparative-des-sig-pour-la-prevention-des-inondations_47]
Source:
[30_analyse-comparative-des-sig-pour-la-prevention-des-inondations_48]
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Questions Fréquemment Posées
Comment fonctionne un système d’information géographique (SIG) dans la prévention des inondations?
Le SIG se compare souvent à une voiture où chaque composante a son rôle : les données sont le carburant, les utilisateurs sont le volant, le logiciel est le moteur, etc.
Quelles sont les étapes du processus d’exploitation des données géographiques?
Les étapes incluent la collecte des données, le stockage, le prétraitement, l’intégration, l’analyse, l’interprétation et la décision.
Pourquoi est-il important de signaler les limites techniques lors de la collecte de données géographiques?
Il est important de signaler les limites techniques liées à l’utilisation de ces données et de dégager les marges d’erreurs que cela pourrait engendrer.