Comment les résultats de l’étude transforment la sécurité routière en RDC ?

Pour citer ce mémoire et accéder à toutes ses pages

La sécurité routière en RDC est compromise par l’inefficacité des systèmes d’enregistrement des plaques d’immatriculation. Cette étude propose une application Web innovante, promettant d’améliorer la gestion des plaques et de renforcer la sécurité des véhicules, tout en abordant les défis de collecte de données sur le terrain.


1. La problématique (avec la question de recherche)

La problématique liée à l’enregistrement de plaques d’immatriculation en République Démocratique du Congo demeure jusque-là difficile ou peut être négligée par les animateurs des institutions politiques et administratives. Bien qu’il existe un moyen informatique qui permet l’enregistrement de plaques, mais sa mise en application reste jusqu’à présent un problème en cas de contrôle ou de suivi quand il s’agit de vol ou de vente.

Selon le constat observé, il se peut que quelqu’un mette en vente son véhicule et ce dernier est vendu avec tous les papiers de l’ancien propriétaire y compris la plaque d’immatriculation qui est une information personnelle, une chose aussi grave ce que même l’Etat n’est au courant de rien.

À titre de rappel, la plaque d’immatriculation est un instrument public à double rôle ou importance dans une nation, elle est premièrement une imprimée de valeur financière et en second lieu, un instrument de sécurité et symbole de souveraineté nationale.

Elle est une imprimée de valeur financière, instrument de sécurité et de souveraineté dans la mesure où elle est l’image de l’Etat et elle permet à l’Etat de générer de recettes publiques, de quantifier et d’identifier tous les engins circulant sur le sol national.

Le secteur des plaques d’immatriculations est un marché très mouvant qui évolue de manière significative. Sur ce, elle consiste à analyser et à chercher par des procédés scientifiques les mécanismes pouvant palier au système actuel de la gestion et de l’immatriculation des véhicules en République Démocratique du Congo, un système que nous considérons incomplet.

Elle a pour but de proposer à la communauté scientifique et aux autorités publiques les résultats d’une étude qualitative pour l’amélioration de la sécurité des personnes et de leurs biens sur le plan de la sécurité routière.

La République Démocratique du Congo a connu plusieurs marques et sortes de plaques. Mais, sur cette liste des plaques, aucune d’entre elles n’a été sécurisée et personnalisée, car elle pouvait être à tout moment falsifiée et transposée d’un véhicule à l’autre.

C’est ainsi, que notre travail s’intéresse à l’enregistrement et à l’attribution des plaques d’immatriculations et s’intitule « la mise en place d’une application web d’enregistrement de plaques d’immatriculation en République Démocratique du Congo », cas de la province Haut- Katanga.

Dans le cadre de notre étude, nous voulons des moyens qui peuvent aider à maximiser la capacité de la gestion et de l’attribution des plaques d’immatriculation par la spécification de l’immatriculation pour chaque engin roulant et qui ne peut être transposée.

En effet, la plaque d’immatriculation est un instrument permettant l’identification d’un engin ou véhicule roulant. Mais dans notre pays, nous avons l’impression que l’Etat congolais ne fait pas attention sur ce secteur national de double importance, générateur de sécurité des recettes publiques d’une part et garantie et facilitateur de statistique d’autre part. Il est de grande importance que la

RDC puisse réorganiser une application web capable d’enregistrer toutes les plaques de véhicules et que cette application en ligne soit à la disposition de toutes les institutions s’occupant du contrôle, car il requiert que soit conforme aux réalités de la technologie actuelle et d’accroître le système de sécurité qui pourra aider les services de polices et de sécurités d’avoir un œil dans l’attribution.

L’Etat par le biais de ses services à le devoir de veiller, de protéger et de sécuriser les personnes et leurs biens tel que stipule la constitution Congolaise de 2006 spécialement en son article 182.

De nos jours, il est difficile de faire confiance aux plaques d’immatriculations attachées aux véhiculés, car elle ne procure aucun gage de sécurité, elles sont récupérées sur les véhicules déclassés et remplacés aux véhicules en état de circuler, et ce phénomène crée des difficultés pour identifier un véhicule en fuite après avoir causé des dégâts.

A cet effet, nous avons jugé bon d’étudier ce secteur qui mérite une attention particulière de la part des autorités publiques dans la gestion, la distribution et la fabrication des plaques d’immatriculations en RD Congo.

Ainsi, cette préoccupation, nous a poussés à nous poser les questions suivantes :

Est- ce que la République Démocratique du Congo a-t-elle réglementé le secteur d’immatriculation ? Si oui Cette réglementation est- elle appliquée ?

Si elle n’est pas appliquée, quels en sont les facteurs explicatifs et quelle est la sanction prévue contre les récalcitrants ?

Y’a-t-il vraiment une application en ligne capable de mieux permettre le contrôle, à partir d’un numéro d’immatriculation connaitre toutes les cordonnées de la personne et de son véhicule, aussi voir s’il est en règle avec l’Etat ?

Telles sont les questions essentielles auxquelles ce travail tente de répondre.

Les hypothèses

Toute recherche scientifique organisée soit- elle, doit au départ présupposer un point de vue, lequel forme ce qu’on appelle généralement le concept opérationnel que Pinto et Grawitz désignent par l’hypothèse de travail.

KUYUNSA BIDUM et SHOMBA KINYAMBA nous la définissent comme une proposition relative à l’explication des phénomènes matériels et doit être vérifiée par le fait.

C’est le fait de prendre une position en n’ayant aucune certitude. Ces deux premières conceptions relèvent bien l’incertitude qui caractérise l’allégation appelée hypothèse.

A la lumière de ces définitions, convaincu de la réglementation mise en place par la RD Congo dans le secteur du transport et de l’octroi des plaques d’immatriculation, notre hypothèse est la suivante : le respect de la loi portant sur la fabrication, l’octroi et la gestion des plaques d’immatriculations des engins roulants en RD Congo serait un moyen adéquat pour éviter les innombrables abus que l’on constate dans ce secteur ressource des recettes de l’Etat et un système informatique efficace d’identification des engins roulants.

Les méthodes et techniques de recherche

Méthodes de recherche

Le travail de recherche est la construction d’un « objet scientifique ». Il permet à l’auteur de :

  • Explorer un phénomène
  • Résoudre un problème
  • Questionner ou réfuter des résultats fournis dans des travaux antérieurs ou une thèse
  • Expérimenter un nouveau procédé, une nouvelle solution, une nouvelle théorie
  • Appliquer une pratique à un phénomène
  • De décrire un phénomène • Expliquer un phénomène
  • … La recherche scientifique est un processus dynamique ou une démarche rationnelle qui permet d’examiner des phénomènes, des problèmes à résoudre, et d’obtenir des réponses précises à partir d’investigations. Ce processus se caractérise par le fait qu’il est systématique et rigoureux et conduit à l’acquisition de nouvelles connaissances. Les fonctions de la recherche sont de décrire, d’expliquer, de comprendre, de contrôler, de prédire des faits, des phénomènes et des conduites.

La méthode UP

Nous allons utiliser pour la réalisation de notre travail le processus unifié(UP) faisant usage du langage de modélisation unifiée(UML).

Le Langage de Modélisation Unifié, de l’anglais Unified Modeling Language (UML), est un langage de modélisation graphique à base de pictogrammes conçu pour fournir une méthode normalisée pour visualiser la conception d’un système. Il est couramment utilisé en développement logiciel et en conception orientée objet.

L’UML est le résultat de la fusion de précédents langages de modélisation objet : Booch, OMT, OOSE. Principalement issu des travaux de Grady Booch, James Rumbaugh et Ivar Jacobson, UML est à présent un standard adopté par l’Object Management Group (OMG). UML 1.0 a été normalisé en janvier 1997; UML 2.0 a été adopté par l’OMG en juillet 20051. La dernière version de la spécification validée par l’OMG et UML

Techniques de recherche

Nous avons fait recours aux techniques suivantes :

a) Techniques documentaires

Cette dernière permet l’exploitation systématique des documents pour obtenir des données nécessaires de la recherche. Elle nous a aidés dans la consultation des documents écrits dans différentes archives trouvés dans l’entreprise hôte et par tout à ailleurs.

  1. La technique d’interview libre

Brièvement, l’interview est une technique qui permet d’avoir des informations supplémentaires relatives à la recherche. Elle nous a beaucoup servi dans l’acquisition des données non seulement avec le personnel de la DGI mais aussi à toute autre personne qui pouvait détenir des informations se rapportant à notre sujet.

  1. Technique d’observation participante

Selon les dictionnaires indispensables, l’observation est l’action d’examiner avec soins, de surveiller et se conformer à une règle. Ainsi, nous avons fait recours à cette dernière dans le but de nous positionner dans cette entreprise momentanément en vue d’examiner le déroulement des opérations de gestion et d’en tirer les normes conceptrices du système informatique.

d) Navigation sur Internet

Celle-ci nous a permis d’accéder à des données numériques à distance les télécharger ou les exploiter pour la réussite de notre recherche.

L’objectif poursuivi par la recherche

Le problème de gestion de cette entité dans notre régie hôte pour les raisons de gestion d’une base de données en ligne de plaques d’immatriculation. C’est la raison pour laquelle nous avons été amené à concevoir une application informatique en ligne dont l’objectif primordial est d’optimiser la gestion, suivi, contrôle, après l’enregistrement des plaques d’immatriculation. Comme valeur ajoutée du produit.

La justification sur le choix du sujet (choix et intérêt du sujet)

Choix du sujet

Le choix de ce sujet est motivé par le fait que la plaque d’immatriculation est parmi les symboles d’un Etat. Pour cela, elle doit répondre aux exigences nationales et internationales telles que : qualité et adaptabilité aux formes et standard international. La forme des plaques a tiré notre attention parce qu’il ne pas difficile de constater dans les artères de la ville de Lubumbashi que 2 sur 100 véhicules circulent avec des plaques d’immatriculations pliées en arrière et rendent

impossible l’identification de ceux-ci par l’arrière. Ce comportement est dû à la forme non adaptée de cet instrument national à certains genres des véhicules, or, la plaque est un instrument qui doit suivre l’évolution du temps.

Intérêt du sujet

Dans notre travail l’intérêt est double : nous voulons d’une part comprendre découvrir par un travail de recherche scientifique les causes de ses abus qui existent dans l’usage et la gestion des plaques d’immatriculation d’une part et de proposer aux usagers et aux responsables de ces secteurs des pistes de solutions en faveur du respect de la législation en cette matière.

La délimitation du sujet

Le présent travail de l’enregistrement des plaques d’immatriculation dans une entité publique particulièrement à la Direction Générale des Impôts en sigle DGI/KATANGA. Dans le temps, notre étude couvre la période allant de 2015 à 2018, car de temps en temps, l’entreprise subit des modifications structurelles.

La structure du mémoire

Hormis l’introduction, le présent travail s’articule autour de trois chapitres, à savoir :

Le premier chapitre porte sur le cadre empirique. Le deuxième traite le cadre conceptuel et analytique. Et le dernier met l’implémentions de la solution.


Questions Fréquemment Posées

Pourquoi l’enregistrement des plaques d’immatriculation est-il important en RDC?

La plaque d’immatriculation est un instrument public à double rôle, elle est une imprimée de valeur financière et un instrument de sécurité et symbole de souveraineté nationale.

Quels défis sont rencontrés dans le système actuel d’immatriculation des véhicules en RDC?

Le système actuel est incomplet, et il est difficile de faire confiance aux plaques d’immatriculation, car elles peuvent être récupérées sur des véhicules déclassés et remplacées sur des véhicules en état de circuler.

Comment une application web peut-elle améliorer la sécurité routière en RDC?

Une application web capable d’enregistrer toutes les plaques de véhicules permettrait de maximiser la gestion et l’attribution des plaques d’immatriculation, garantissant ainsi une meilleure sécurité des véhicules et une identification précise.

Rechercher
Télécharger ce mémoire en ligne PDF (gratuit)

Si le bouton de téléchargement ne répond pas, vous pouvez télécharger ce mémoire en PDF à partir cette formule ici.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Scroll to Top