La réinsertion sociale des ex-détenus est un défi majeur, avec près de 70 % d’entre eux rencontrant des difficultés d’estime de soi. Cette étude révèle comment la programmation neurolinguistique peut transformer leur parcours, offrant des solutions prometteuses pour un avenir meilleur.
CHAPITRE 5 INTERPRETATION, DISCUSSION DES
RESULTATS ET PLUS-VALUE DE LA RECHERCHE
Après avoir présenté les résultats et vérifié les hypothèses au chapitre 4, il en ressort que toutes nos hypothèses ont été confirmées. La tâche qui nous incombe maintenant est d’envisager l’interprétation, la discussion de ces résultats et de situer la plus-value de la recherche.
Interprétation des hypothèses
Dans cette partie, il sera question pour nous de faire l’interprétation des résultats en rapport avec nos trois hypothèses formulées dans le cadre de notre étude.
Interprétation de l’hypothèse spécifique N°1
Au vu des résultats issu de l’analyse des données, nous constatons que le degré de liberté (ddl) est de 48 ; la valeur critique = 0,05 ; Tlu = 1,677 et Tcal = 13,42. Comparaison faite, il se dégage que Tlu < Tcal. Ce qui induit par conséquent que Ho est rejetée et Ha est acceptée d’où, l’hypothèse spécifique N°1 est confirmée. Autrement dit, dans cette recherche le recadrage cognitif contribue au développement personnel des ex-détenus jeunes adultes de la Prison Centrale de Maroua.
Ce résultat a été obtenu suite à l’administration d’un module de formation sur le recadrage cognitif aux ex-détenus du groupe expérimentale. En effet, le recadrage est une opération mentale qui consiste à modifier son point de vue par rapport à une situation afin d’en tirer son côté positif. Il a été enseigné à cet échantillon le recadrage de sens, de contexte et d’étapes.
Les réponses recueillis lors du post test 1 nous ont montré que cet outil de la PNL contribue au développement personnel. Car, il améliore le niveau d’estime de soi, de confiance en soi et de maîtrise de soi. Ainsi, à chaque fois qu’ils seront confrontés à une situation désagréable qui met à mal leur soi, le recadrage leur permet de rester optimistes.
Par ailleurs, ces résultats obtenus corroborent avec la théorie des étapes du changement de la pensée de Prochaska et Di Clemente (1982) qui stipule que la modification du comportement d’un individu se fait en étapes et par le biais des outils. Parmi ces étapes, nous avons : la pré-contemplation ou pré-intention, la contemplation ou intention, la préparation, l’action, le maintien et la rechute. Pour ce qui est des outils, figure en bonne place le recadrage.
Interprétation de l’hypothèse spécifique N°2
La lecture et l’interprétation des données issu de cette étude nous permet d’observer que le degré de liberté (ddl) est de 48 ; la valeur critique = 0,05 ; Tlu=1,677 et Tcal = 26,52. Un exercice de comparaison établit que Tlu < Tcal. En conclusion Ho est rejetée, Ha est acceptée d’où, l’hypothèse spécifique N°2 est confirmée. Ainsi, pour cette étude, l’ancrage des ressources mentales favorise le développement personnel des ex-détenus jeunes adultes de la Prison Centrale de Maroua.
En outre, précisons que ce résultat a été obtenu suite à l’administration d’un module de formation sur l’ancrage des ressources mentales aux ex-détenus du groupe test. De façon pratique, l’ancrage est l’usage d’un stimulus externe pour déclencher une émotion ou une pensée positive. Nous avons appris à notre échantillon le recours aux ancres ou stimulus auditif, visuels et kinesthésiques pour modifier positivement leur comportement.
Ainsi, les réponses collectées au post-test 2 nous a permis de conclure aisément que cet outil de la PNL contribue au développement personnel. Car, en rapport avec les ex-détenus jeunes adultes, notons que l’usage de l’ancre positive peut participer énormément à l’optimisation de l’estime de soi, de la confiance en soi et de la maîtrise de soi.
Dans ce cadre, le sujet est déjà à même de maîtrise les stimuli susceptibles de provoquer en lui les comportements positifs ou négatifs. Il pourra dès lors en son âme et conscience éviter les stimuli négatifs et valoriser ceux qui sont positifs.
Enfin, ces résultats obtenus riment avec la théorie des étapes du changement de la pensée de Prochaska et Di Clemente (1982) qui postule que la transformation du comportement d’un individu se fait en étapes et par le biais des outils. Parmi ces étapes, nous avons : la pré-contemplation ou pré-intention, la contemplation ou intention, la préparation, l’action, le maintien et la rechute. Pour ce qui est des outils, figure en bonne place l’ancrage des ressources mentales.
Interprétation de l’hypothèse spécifique N°3
De cette étude expérimentale, il se dégage que le degré de liberté (ddl) est de 48 ; la valeur critique = 0,05 ; Tlu=1,677 et Tcal=42,40. Une démarche comparative nous amène à la conclusion selon laquelle Tlu<Tcal. Ainsi Ho est rejetée, Ha est acceptée d’où, l’hypothèse spécifique N°3 est confirmée. À cet effet, on peut dire que la synchronisation psychologique accroît le développement personnel des ex-détenus jeunes adultes de la Prison Centrale de Maroua.
Bien plus, précisons que ce résultat a été obtenu grâce à l’administration d’un module de formation sur la synchronisation psychologique aux ex-détenus du groupe test. En effet, la synchronisation psychologique est une opération mentale qui consister à accommoder son comportement, ses pensées et ses émotions à celui d’un modèle ou aux normes sociales.
Lors de cette formation, il a été enseigné à notre échantillon la pratique de la synchronisation verbale, non verbale et culturelle. Les données collectées au post-test 3 nous ont permis de comprendre que cet outil de la PNL contribue au développement personnel. Car, Adapté au cas des ex-détenus jeunes adultes, qui sont en effet des handicapés sociaux, cet outil les aidera à mieux apprendre les attitudes positives propices à la resocialisation.
Ainsi, ils pourront se sentir aussi comme membre à part entière de la société. Ceci, vu que la synchronisation aurait boosté en eux l’estime de soi, de la confiance en soi et de la maîtrise de soi.
Ces résultats obtenus concordent avec la théorie des étapes du changement de la pensée de Prochaska et Di Clemente (1982) qui soutient que la transformation du comportement d’un individu se fait en six étapes et par le biais des outils. Parmi ces étapes, nous avons : la pré-contemplation ou pré-intention, la contemplation ou intention, la préparation, l’action, le maintien et la rechute. Pour ce qui est des outils, figure en bonne place la synchronisation psychologique.
Il était question pour nous dans cette articulation de présenter, d’analyser et d’interpréter des données des résultats de notre enquête. Les données ont été présentées dans des tableaux puis décrites. Nous avons ensuite vérifié la validité de nos trois hypothèses et interprété afin de dégager leur signification scientifique sur la base de notre théorie explicative. Il en ressort qu’effectivement la programmation neurolinguistique favorise le développement personnel des ex-détenus adolescents de la Prison Centrale de Maroua. Ainsi il est impératif de discuter ses résultats et de formuler des propositions pour résoudre le problème du développement personnel des ex-détenus jeunes adultes de la Prison Centrale de Maroua.
Questions Fréquemment Posées
Comment la PNL contribue-t-elle au développement personnel des ex-détenus ?
La PNL, à travers des outils comme le recadrage cognitif et l’ancrage des ressources mentales, contribue au développement personnel des ex-détenus en améliorant leur estime de soi, leur confiance en soi et leur maîtrise de soi.
Quelles hypothèses ont été confirmées dans l’étude sur les ex-détenus de Maroua ?
Toutes les hypothèses formulées dans l’étude ont été confirmées, notamment que le recadrage cognitif et l’ancrage des ressources mentales favorisent le développement personnel des ex-détenus jeunes adultes.
Quels outils de la PNL ont été utilisés dans la formation des ex-détenus ?
Les outils de la PNL utilisés dans la formation des ex-détenus incluent le recadrage cognitif et l’ancrage des ressources mentales, qui aident à modifier leur comportement et à optimiser leur estime de soi.