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Quels sont les résultats sur la contamination par le cuivre dans la rivière Mura ?

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🏫 Université de Likasi - Faculté des Sciences - Géologie
📅 Mémoire de fin de cycle en vue de l'obtention du diplôme de Master
🎓 Auteur·trice·s
MUDIANGOMBE KANANGILA TRÉSOR
MUDIANGOMBE KANANGILA TRÉSOR

La contamination par le cuivre dans la rivière Mura révèle des effets dévastateurs sur l’écosystème local. Cette étude met en lumière l’accumulation de ce métal dans les sols et les plantes, soulignant l’urgence d’une réhabilitation environnementale face à cette menace croissante.


IV.5. Impacts des éléments analysés sur l’environnement

Le Cuivre

Etant un élément indestructible dans l’environnement, le Cuivre s’accumule dans les plantes et les animaux quand il est présent dans le sol. Les conséquences du cuivre sur l’environnement sont très néfastes et constituent une vraie menace pour la vie.

Un nombre limité des plantes a la chance de survivre sur un sol riche en Cuivre. Ce dernier peut interrompre l’activité du sol, car il influence de façon négative l’activité des micro-organismes et des vers de terre, le décomposition des matières organiques importantes qui leur cause des problèmes de santé et sont donc empoisonnés.

Transport dans l’environnement

Comme la plupart de métaux, le cuivre ne peut être dégradé, mais peut toutefois changer de forme en se complexant à certains halogénures ou à des ions carbonates et des ions sulfates.

Le cuivre relâché dans les sols s’adsorbe généralement à la matière organique ou inorganique (argile, sable, etc.) et est relativement peu mobile. Via le lessivage des sols, la percolation de l’eau ou l’érosion éolienne, les différentes formes de cuivre peuvent atteindre les cours d’eau.

Ses formes solubles peuvent être transportées dans l’eau où elles se lient fréquemment à des particules en suspension pour ultimement se déposer au fond et sédimenter. Le cuivre peut également être transporté via l’atmosphère par l’érosion éolienne et y restera généralement jusqu’à la prochaine précipitation.

Le Cobalt

Il est naturellement dans l’air, l’eau, la terre, les roches, les plantes et les animaux. Les poussières soufflées par le vent peuvent se retrouver dans l’air et l’eau et se déposent sur le sol.

Le Cobalt n’est pas détruit une fois qu’il a pénétré dans l’environnement, il peut réagir avec d’autres particules ou s’absorber sur les particules du sol ou encore sur les sédiments dans l’eau.

Les sols près des exploitations minières et des installations de fonte peuvent contenir une grande quantité de cobalt et la consommation des plantes et des animaux peut avoir des effets sur leur évolution ou santé et voir même sur la santé de l’homme qui consomme ces plantes ou ces animaux.

Le Fer

C’est un élément présent dans la nature, généralement dans les produits alimentaires de l’homme (le corps humain absorbe le fer des produits animaux plus vite que le fer provenant des plantes).

Malgré les effets positifs du fer sur l’environnement, il s’avère nécessaire de signaler que cet élément peut causer des effets néfastes sur l’environnement, quand bien même moins significatif.

Le pentahydrate peut être dangereux pour l’environnement, particulièrement pour les plantes, l’eau et l’air. Son excès dans les tissus du corps humain peut causer des conjonctivites, des problèmes de rétine et aussi de développement d’une pneumoconiose bénigne par l’inhalation chronique de concentration excessive des vapeurs d’oxydes de fer.

Transport dans l’environnement

Contrairement à plusieurs substances, le fer ne peut être dégradé. L’International précise que via l’érosion éolienne, il peut se retrouver sous forme de particules dans l’atmosphère et être transporté sur de plus ou moins grandes distances avant d’ultimement se déposer à nouveau au sol ou dans l’eau.

Dans l’environnement aquatique, il peut y être transporté à la fois par le dépôt des particules atmosphériques ou par le ruissellement des eaux de pluie. En fonction de la solubilité du complexe formé, ce dernier migre ou se dépose au fond en s’adsorbant aux sédiments.

Le fer présent dans les sols peut migrer, mais ceci dépend de plusieurs facteurs environnements locaux (pH, matière organique, etc.). De manière générale, il se lie fortement à la matière organique et peut ainsi être absorbé par les plantes et ainsi entrer dans la chaîne alimentaire.

Le Plomb

C’est un élément lourd partant de sa nature, trop peu mobile et il atteint rarement la nappe aquifère. Mais une fois dans l’eau et consommé par l’homme en grande quantité, il devient trop nuisible et crée plusieurs maladies telles que le cancer de cerveau, du foie et de la bouche.

Transport dans l’environnement

La concentration du plomb dans l’eau est relativement faible comparativement à celles présentes dans l’air et le sol où il peut y être acheminé par le dépôt de particules aéroportées ou par le lessivage du sol. Son comportement dans le milieu aquatique est relativement complexe en raison de ses multiples formes existantes.

De manière générale, il tend à former des complexes peu solubles avec les anions et la matière organique dans l’eau douce à pH supérieur à 7,5. Par contre, lorsque l’eau est plus acide, le plomb a tendance à se retrouver sous sa forme libre Pb2+.

Dans le sol, la majorité des différents complexes de plomb sont transformés chimiquement ou biologiquement en des formes s’adsorbant à la matière organique ou à de l’argile. Ainsi, seule une petite fraction se présente sous une forme soluble.

Enfin, bien que le plomb puisse se bioaccumuler dans la faune et la flore aquatique et terrestre, il le fait de manière moins importante que le mercure. Son pouvoir de bioamplification dans les chaines alimentaires est faible, voire nul. Tiré de J.K. Barbalace inc. (2012)

Le Zinc

Il est présent naturellement dans l’environnement mais les grandes concentrations sont dues aux rejets du zinc par les activités industrielles.

Quand les sols sont pollués en zinc, les animaux absorbent ces concentrations importantes qui sont nuisibles à leur santé. Le zinc soluble peut aller contaminer les eaux souterraines par infiltration dans le sol.

Le zinc est une menace non seulement pour le bétail, mais aussi pour les plantes : en absorbant de grandes quantités de zinc, le système n’arrive pas à les gérer, ce qui freine l’évolution des plantes.

Transport dans l’environnement

En milieu aquatique, la concentration en zinc dissous sous sa forme libre (Zn2+) est relativement faible et varie, entre autres, en fonction de l’acidité du milieu : plus le pH diminue et plus la concentration en zinc dissous augmente. Il y est surtout retrouvé adsorbé à de la matière organique ou à des particules en suspension.

Dans les sols, les composés du zinc sont normalement peu mobilisés sauf lors de circonstances particulières (composition du sol, pH, etc.) et peuvent atteindre les eaux souterraines.

Sa concentration naturelle dans les sols est de l’ordre de 75 mg/kg. Au niveau atmosphérique, sa faible concentration est issue de l’industrie et de l’érosion éolienne. Son temps de séjour y est de quelques jours et la plupart des particules finissent généralement par se déposer au sol ou dans l’eau.

Le zinc n’est pas reconnu comme un métal qui se bioamplifie dans la chaine alimentaire. En grande quantité dans les plantes, il freine leur croissance.


Questions Fréquemment Posées

Quels sont les effets du cuivre sur l’environnement ?

Les conséquences du cuivre sur l’environnement sont très néfastes et constituent une vraie menace pour la vie. Un nombre limité de plantes peut survivre sur un sol riche en cuivre, et il influence négativement l’activité des micro-organismes et des vers de terre.

Comment le cuivre se déplace-t-il dans l’environnement ?

Le cuivre relâché dans les sols s’adsorbe généralement à la matière organique ou inorganique et est relativement peu mobile. Il peut atteindre les cours d’eau via le lessivage des sols, la percolation de l’eau ou l’érosion éolienne.

Quels sont les impacts du cobalt sur la santé humaine ?

La consommation des plantes et des animaux contenant une grande quantité de cobalt peut avoir des effets sur leur évolution ou santé, et même sur la santé de l’homme qui consomme ces plantes ou ces animaux.

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