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Quels résultats sur la contamination des sols et eaux à Kakontwe ?

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🏫 Université de Likasi - Faculté des Sciences - Géologie
📅 Mémoire de fin de cycle en vue de l'obtention du diplôme de Master
🎓 Auteur·trice·s
MUDIANGOMBE KANANGILA TRÉSOR
MUDIANGOMBE KANANGILA TRÉSOR

La contamination des sols et eaux le long de la rivière Mura révèle des niveaux alarmants de métaux traces, mettant en lumière une crise environnementale en République Démocratique du Congo. Cette étude innovante propose des solutions de phytoremédiation, essentielles pour restaurer cet écosystème menacé par des activités anthropiques.


PREMIER CHAPITRE. GENERALITES SUR

L’ENVIRONNEMENT DE KAKONTWE

I.1. Introduction

L’environnement est un bien public accessible à tout le monde, il répond aux besoins des êtres humains, fournit tout ce qui est nécessaire à notre survie (air, eau, nourriture ainsi que le logement).

Aujourd’hui, l’environnement de Kakontwe est plus menacé que jamais par la pollution (air, eau, sol), le changement climatique, l’insalubrité, la perte de la biodiversité, la déforestation, etc.

D’où il a besoin d’entretien. Malheureusement, depuis quelque temps, tout est négligé. Il faut s’en occuper et prendre soin avant qu’il ne soit trop tard.

I.2. Définition de l’environnement et de sa vulnérabilité à la pollution

L’environnement est l’ensemble des éléments naturels ou artificiels, des équilibres biologiques et géochimiques auxquels ils participent ainsi que des facteurs économiques, sociaux et culturels qui favorisent l’existence, la transformation et le développement du milieu, des organisations vivantes et des activités humaines.

La pollution peut se définir de plusieurs manières :

  • Introduction directe ou indirecte, par les activités humaines, des substances, des vibrations, de chaleur ou de bruit dans l’air, l’eau ou sol susceptibles de porter atteinte à la santé ou à la qualité de l’environnement, d’entrainer des détériorations aux biens matériels ou une entrave à l’agrément de l’environnement ou à d’autres utilisations légitimes de ce dernier.
  • C’est la dégradation d’un écosystème par l’introduction de substance altérant de manière plus ou moins importante le fonctionnement de cet écosystème.
  • C’est l’introduction dans l’environnement, par des phénomènes anthropiques, des substances présentant un caractère dangereux pour la santé humaine ou un écosystème.

Il existe un seuil pour qu’on parle de la contamination. Les différents éléments étudiés dans notre travail sont déjà présents dans l’eau, dans le sol naturellement et constitue le fond géochimique.

Mais actuellement suite aux rejets, leur concentration est devenue supérieure par rapport au seuil ou normes établis. Souvent, certains auteurs utilisent le terme pollution lorsque la substance chimique n’existe pas naturellement dans l’eau ou le sol de la région mais s’y trouve introduite par les activités anthropiques.

I.3. Cadre géographique du secteur d’étude

I.3.1. Localisation

Kakontwe est un de quartier de la commune de Panda, il est situé à 7 Km de la ville montagneuse de Likasi, à 18 Km du territoire ou Cité minière de Kambove et à 127 Km du chef-lieu de la province du Haut Katanga appelé ville de Lubumbashi en République Démocratique du Congo (fig. I.1).

La ville de Likasi se trouve au cœur de la région minière du Katanga à proximité des montagnes de Mitumba et Kundelungu. Elle est un centre minier et un nœud des communications importantes.

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Figure I.1. Localisation de la ville de Likasi et de Kakontwe, notre secteur d’étude.

Le secteur de Kakontwe présente les coordonnées géographiques suivantes : 11°01’30’’ S 26°44’44’’E, se trouve entre l’entreprise Kai Peng Mining et la cité de Panda dans la commune de Panda.

Notre secteur d’étude se trouve le long de la rivière Mura (fig. I.2).

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Secteur d’étude

Figure I.2 : Position de notre secteur d’étude le long de la rivière Mura

I.3.2. Climat

La région de Kakontwe à Likasi bénéficie d’un climat tropical comme l’ensemble du Katanga méridional avec l’alternance de deux saisons (Mbenza, 1973).

La saison pluvieuse :

Elle va de Novembre à Avril avec une moyenne des précipitations annuelles oscillant autour de 1230 mm d’eau.

La saison sèche :

Elle s’étend quant à elle du mois d’Avril au mois d’Octobre. Elle est caractérisée de la baisse sensible de la température entre le mois de Juin et de Juillet, période où le thermomètre indique parfois les valeurs à 15° sans jamais atteindre 0°, alors que le mois d’Octobre et Novembre sont les plus chauds avec une température souvent supérieur à 35°C.

La moyenne de température oscille entre 20 et 22°C. Les deux saisons influent beaucoup sur le balancement de la nappe phréatique de sorte qu’en saison de haute pluviosité, la nappe affleure par endroits, alors qu’en période sèche, elle se stabilise en environ de dix mètres de profondeur.

Elles ont en outre une incidence sur la distribution des régions écologiques du Katanga (fig. I.3).

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Figure I.3 : ci-dessus décrit les climats et les régions écologiques de la province du Katanga

I.3.3. Végétation

La végétation est hétérogène et généralement dominée par une savane dont les types observés sont les suivants :

  • Une savane boisée à Hyperhenia ;
  • Une autre herbeuse à Imperata cylindrica ;
  • Enfin une dernière herbeuse périodiquement inondée et exondée des Dembos.

Cette végétation comprend en outre, un foret claire parsemée des Brachystegia appelés Miombo, une forêt dense et sèche typique du Katanga communément appelé Muhulu et enfin, une forêt dense rupicole, longeant habituellement le long des cours d’eaux comporte une strate supérieure fermée et sempervirente (vingt mètres de haut, dénommé Mushitu).

Toute cette végétation s’observe dans le secteur de Kakontwe et se caractérise par une végétation assez rabougrie due certainement à l’empoisonnement du sol par les éléments métalliques toxiques.

Alors que le sol sur le Kundelungu voisin se trouve colonisé par une végétation exubérante.

I.3.4. Hydrographie

La Ville de Likasi est entourée de nombreux et plein de vallées ou coulent des rivières déjà des premiers explorateurs.

La rivière Mura

Elle coule de l’Ouest – Est de la Ville, elle tire sa source vers Gadidé (Kapemba), reçoit de nombreux affluents dont les plus importants est la poissonneuse Mura aux rapides, elle reçoit également les eaux venant des différentes affluants.

Cette rivière Mura est plus loin, suit son cours pour finir dans la rivière panda enfin vers à Kapolowe gare dans la rivière Lufira, important affluent de fleuve Congo. Elle donne son nom à la commune de panda.

I. 3.5. Pédologie

Divers processus superficiels (érosion, altération) qui affectent des roches conduisent à leur désagrégation et à la formation des dépôts meubles.

Les reliefs, les conditions climatiques actuelles, le mode et l’intensité d’altération ainsi que la composition et l’épaisseur des formations meubles.

Les terrains superficiels sont étroitement liés à la nature des roches sous-jacentes, pour autant qu’ils ne soient pas assez vieux.

C’est ainsi que les couches de shales argileux qui couvrent pratiquement l’ensemble du secteur d’étude donnent naissance à des terrains (sols) de couleur variant du jaune au jaune-brun à brun.


Questions Fréquemment Posées

Quels sont les principaux métaux traces étudiés dans la contamination des eaux et des sols le long de la rivière Mura ?

Les principaux métaux traces étudiés sont le plomb, le cuivre, le cobalt, le fer et le zinc.

Quelle est la source de pollution identifiée dans l’étude de la rivière Mura ?

L’étude révèle que l’impact d’une ancienne décharge municipale est une source de pollution.

Quelles méthodes sont proposées pour la réhabilitation environnementale du site affecté par la pollution ?

La recherche propose des méthodes de phytoremédiation pour la réhabilitation environnementale du site affecté par les activités minières et anthropiques.

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