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Comment le cadre théorique façonne l’intelligence artificielle ?

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🏫 Université Badji Mokhtar Annaba - Sciences de l'Ingéniorat - Electronique
📅 Mémoire de fin de cycle en vue de l'obtention du diplôme de Master - 2019
🎓 Auteur·trice·s
Zara Islem
Zara Islem

Le cadre théorique de l’intelligence artificielle révèle des vérités surprenantes sur l’évolution humaine et l’impact des technologies sur notre cerveau. En explorant ces principes, cet article met en lumière des enjeux sociétaux cruciaux et des perspectives d’avenir qui redéfinissent notre compréhension de l’IA.


Bref historique de l’I.A.

De tout temps, les humains ont créé des technologies pour se soulager des tâches quotidiennes. Le point d’évolution de l’humanité se produit lorsque l’humain maîtrise le feu : les aliments cuits sont plus faciles à digérer. Il a besoin de moins de neurones dans notre cerveau bas, celui qui gère la digestion, et donc l’énergie disponible permet d’accroître notre cerveau haut. Ainsi l’être humain se trouve en haut de la chaîne alimentaire et devient libre de créer.

Pour rester en haut de cette chaîne alimentaire, l’humain construit des outils qui ont un impact sur le développement de l’humanité.« La main forge l’outil et l’outil change l’homme », résumait ainsi l’ethnologue et historien André Leroi-Gourhan.

L’humain a bien sûr fabriqué des outils pour multiplier la puissance de la force humaine. Dans l’Antiquité, les ingénieuses machines d’Archimède surpassaient tout ce que le muscle humain pouvait accomplir et, en l’an 150 de notre ère, à Alexandrie, une machine à vapeur ouvrait seule la porte d’un temple. Par ailleurs, l’humain a aussi très tôt développé des outils pour se soulager des tâches intellectuelles.

Ainsi, la machine d’Anticythère, deux siècles environ avant Jésus-Christ [1.7], permettait de faire des calculs astronomiques sophistiqués, incluant des prédictions d’éclipses, tandis qu’au premier siècle de notre ère Héron d’Alexandrie inventait la première « machine à sous », qui distribuait une quantité précise d’eau bénite lorsqu’on y introduisait une pièce et fonctionnait grâce à une mécanique mue par l’eau selon le principe des boucles de rétroaction.

Ces exemples montrent qu’il y a plus de deux mille ans, les principes de l’automatisme et de la systémique, qui sont les bases de l’informatique et de l’intelligence artificielle, étaient non seulement posés, mais donnaient lieu à la fabrication de leurs objets.

Les premiers ordinateurs n’étaient pas si éloignés des machines de l’Antiquité. La grande différence est la capacité de réaliser des opérations logiques intégrant le « et » et le « ou », grâce aux transistors. Ensuite, la miniaturisation a permis d’augmenter le nombre de composants élémentaires par surface, donc de passer à des calculs plus complexes.

Si la technologie change, le désir de reproduire, voire de surpasser le raisonnement humain reste une constante dans l’histoire de l’humanité.

En 1952, Alan Turing, l’un des fondateurs de l’informatique, avait déjà réalisé un programme de jeu d’échecs, proche des systèmes experts actuels. Il fallait une demi-heure pour que la machine propose chaque coup. En 1956, le séminaire de Darmouth a réuni pendant dix semaines des scientifiques de très haut rang pour définir l’intelligence artificielle.

Parmi eux se trouvaient John McCarthy, Marvin Minsky (cofondateur du laboratoire d’intelligence artificielle au MIT, père des réseaux de neurones), Herbert Simon (prix Nobel d’économie 1978, inventeur de la rationalité limitée) et Claude Shannon (inventeur de la théorie de l’information). L’un des objectifs fondamentaux de ce séminaire était de comprendre ce qu’était l’intelligence, au travers d’outils informatiques, avec un autre langage que celui des êtres humains.

Il fut la base de nombreux travaux théoriques et pratiques, comme l’invention de langages de programmation orientés vers l’intelligence artificielle.

D’ailleurs, il est encore plus difficile de définir la conscience que l’intelligence, d’où l’idée intéressante de construire des machines encore plus perfectionnées que les ordinateurs pour interroger la conscience.[1.8]

Test de turing:

Le test de Turing du nom d’Alan Turing, pionnier de l’intelligence artificielle dans les années 50 et inventeur du test, a pour objectif, en s’adressant à une machine et à un humain lors d’un dialogue de détecter lequel est une IA.

Ce test simple consiste à mettre en relation trois « individus » A, B et C via un ordinateur. A et B parlent tous deux à C qui est un humain et qui a pour mission de découvrir qui de A ou de B n’est pas humain. Si C n’arrive pas à se décider, le test de Turing sera réussi car la machine aura réussi à parfaitement imiter un humain.

Ce test est plus un défi pour les sciences informatiques qu’un réel test. L’imitation de la pensée humaine a énormément évolué mais reste insuffisante, notamment en raison de l’absence de conscience de soi.[1.9]

cadre théorique de l'intelligence artificielle

Figure 1.5 : Test de turing

Conclusion :

Dans ce chapitre nous avons parlé de manière générale sur les Principes et concepts de base de l’intelligence artificielle.

Après, on a donnés quelque définitions de l’IA et un bref historique de l’IA.

Pour le chapitre à suivre on va s’intéresser à, les outils ou algorithmes indispensable à la conception d’un système intelligent ainsi que les domaines d’applications.


Questions Fréquemment Posées

Quel est le but du test de Turing ?

Le test de Turing a pour objectif de détecter, lors d’un dialogue, lequel des deux interlocuteurs est une IA.

Qui a participé au séminaire de Dartmouth en 1956 ?

Le séminaire de Dartmouth a réuni des scientifiques de haut rang tels que John McCarthy, Marvin Minsky, Herbert Simon et Claude Shannon.

Comment l’intelligence artificielle a-t-elle évolué depuis l’Antiquité ?

L’intelligence artificielle a évolué depuis l’Antiquité avec des outils comme la machine d’Anticythère et les premières machines d’Archimède, qui posaient déjà les bases de l’automatisme et de la systémique.

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