Les interventions infirmières escarres pédiatriques sont évaluées dans le contexte de l’hôpital général de référence de Kinkole, révélant des insuffisances dans les mesures préventives. L’étude préconise un dépistage précoce pour améliorer la prise en charge des enfants hospitalisés.
Université pédagogique nationale
Faculté des sciences de la santé
Département de sciences infirmières
Titre de gradué en sciences de la santé
Travail de fin de cycle présenté en vue de l’obtention du diplôme
Évaluation des interventions infirmières dans la prévention des escarres en pédiatrie
Mokubango Osonkie Dieuveille
Dirigé par: Prosper Ngongo Gad
Année académique 2022-2023
Épigraphe
« Un homme n’est jamais si grand que lorsqu’il est à genoux pour aider un enfant. »
Pythagore
Résumé
Toutes les populations sont à risque de développer une escarre lors d’une hospitalisation. Les examens escarres sont des plaies ayant des conséquences à la fois physiques, psychologiques et économiques. Ce travail traite des escarres touchant la population pédiatrique et plus spécifiquement les enfants hospitalisés à l’hôpital général de référence de Kinkole dans la ville Province de Kinshasa. Avec comme question de recherche de savoir : quel est le niveau des interventions infirmières dans la prévention des examens à l’hôpital générale de référence de Kinkole ?
Le but poursuivi dans cette étude est d’évaluer le niveau des interventions infirmières dans la prévention des examens précisément à l’hôpital général de référence de Kinkole. Quatre objectifs spécifiques ont été fixés : à savoir : dresser le profil des infirmiers prestataires, observer les infirmières, évaluer le niveau de prévention infirmière d’examen en pédiatrie et proposer les pistes de solution.
Notre étude est du type quantitatif et prospectif et de méthode d’enquête prospectives basées sur la technique d’observation participante et une grille d’observation comme un instrument de collecte des données, avec un échantillon de ce sujet.
A l’issue des analyses nous avons constaté que 75% sont de sexe féminin et 40% sont mariés, 40% sont des infirmiers A2 et A1. Ont de l’ancienneté de 30 à 40 ans soit 40%. Quant aux interventions infirmières des préventions des examens, les infirmières dépistent les examens à 40% et préventions locale à 40% et général à 35%supérieur à notre critère d’acceptabilité.
Ce résultat nous permet à informer notre hypothèse selon laquelle le niveau de prévention des examens par les infirmiers à l’hôpital général de référence de Kinkole est faible. Cependant nous recommandons un dépistage précoce de patients.
Mots clés : Examen, prévention, intervention.
Abstract
All populations are at risk of developing a pressure sore during hospitalization. Pressure sores have physical, psychological and economic consequences. This work deals with pressure sores affecting the paediatric population, and more specifically children hospitalized at the Kinkole general referral hospital in the city of Kinshasa Province. The research question is: what is the level of nursing intervention in the prevention of pressure sores at the Kinkole general referral hospital?
The aim of this study was to assess the level of nursing intervention in examination prevention at the Kinkole general referral hospital. Four specific objectives were set: to profile nurse providers, to observe nurses, to assess the level of examination prevention nursing in paediatrics, and to propose possible solutions.
Our study is of a quantitative and prospective type, using a prospective survey method based on the technique of participant observation and an observation grid as a data collection instrument, with a sample of this subject.
At the end of the analyses we found that 75% are female and 40% are married, 40% are A2 and A1 nurses. 40% have been with the company for between 30 and 40 years. As for nursing interventions to prevent examinations, the nurses screened for examinations at 40%, local prevention at 40% and general prevention at 35%, above our acceptability criterion.
This result informs our hypothesis that the level of examination prevention by nurses at Kinkole General Referral Hospital is low. However, we recommend early screening of patients.
Key words: Examination, prevention, intervention.
Sigles et abréviation
ANQ : Association Nationale de Qualité
CPAP : Continous Positive Airways Pressure
F.A : Fréquence Attendue
F.P.K : Fondation Pédiatrique de Kinshasa
HCPR : Agency for Health Gare Policy and Research
HGRK : Hôpital Général de Référence de Kinkole
IMC : Indice de la Masse Corporelle
IV : Infection Veineuse
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
RDC : République Démocratique du Congo
EPUAP : European Pressure Ulcer Advisory Panel
0. Introduction
0.1. Problématique
L’escarre est une lésion cutanée d’origine ischémique liée a la compression des tissus mous entre un plan dur et les salies osseuses les escarres compliquent un grand nombre de pathologie et sont fréquences quelques soient les secteurs de soins pourtant elles ne constituent pas une fatalité ni les fréquences inéluctable d’un allaitement prolonge elles peuvent et doivent être prévenue
Le premier soin des escarres consiste en leur prévention ce soin nécessite une prise en charge pluri professionnelle et relevé un rôle propre de l’infirmier
En effet, même si nos résidents bénéficiaient déjà de certaines mesures de prévention et de traitement (matelas et cousin, anti escarres toilette quotidienne, alternance, lit fauteuil)
Aucun protocole n’avait jusqu’alors été écrit notamment en matière de prise en charge prévention et thérapeutique la mise en place-de ce protocole outre le souci de répondre au code règlementaire et à la démarche qualité a permis de fédérer l’ensemble de l’équipe soignante autour de cette maladie fréquentes en gériatrie source de souffrance physique et morale il s’agissait avant tout d’y établir une conduite commune en matière de prévention et traitement et par la même d’aboutir à une prise en charge harmonieuse et structurée multidisciplinaire de cette maladie
L’escarre entrain principalement douleur et infections elle peut générer chez le patient un sentiment d’humiliation elle est responsable d’une consommation accrue de soins et de ressources (www.has-sante.fr)
Le nombre de personnes touchées est en augmentation, principalement en raison du vieillissement de la population.
L’escarre est une plaie chronique très mal vécue tant par les patients que par les soignants. La survenue d’une escarre est une complication de l’immobilité et ou du grand âge. Elle augmente la qualité des soins requis et nécessite au quotidien des soins souvent douloureux, long et couteux.
L’escarre est un problème de santé publique. En effet, les études épidémiologie dans les établissements de soins des pays industrialisés retrouvent des chiffres concordants, avec une présence d’environ 10 % et une incidence de 3 à 4 % la durée d’hospitalisation se réduit et le. personnes peuvent rester à domicile avec des escarres. Pour certaines pathologies, tels les blessent médullaires, on peut suivre des cohortes et on observe une forte prévalence de 30% quant aux fractures du col du fémur, elles peuvent se compliquer d’escarres dans 30 à 50% des cas.
Les consultations spécialisées de plaies d’escarres et/ou avis d’expert sont très insuffisants. Pourtant les parcours complexes de ces sujets requièrent d’une bonne coordination entre les professionnels établissement et de prise en charge ambulation. L’épidémiologie permet aussi de repérer des facteurs favorisants : la réduction de mobilité, la perte d’autonomie et/ ou confusion mentale, la dénutrition avec LtiiC bas et/ou hypo albuminémie. Et il reste un doute sur le rôle de l’incontinence urinaire, fécale ou mixte et les problèmes de macération. Les facteurs de risque prédictifs d’escarre sont maintenant connus dénutrition et immobilité.
Ainsi ce sont ces sujets qui doivent bénéficier d’une évaluation du risque et de stratégie de prévention coordonnée. Pour améliorer les soins, il est nécessaire de bien connaître l’épidémiologie. ce qui permettra de développer la formation adaptée des professionnels de soins et des aidants des sujets à mobilité réduite et/ou âge tant dans les soins préventifs que dans le soin curatif.
Par ces dispositifs limitant les possibilités de changements régulièrement de position. Selon Schuer, Schols, et Halfens (2014), la présence d’équipements médicaux est considérée comme un des principaux facteurs de risque d’escarre.
L’enfant est sévèrement malade ou a subi l’intervention chirurgicale importante, ses organes vitaux sont sévèrement touchés dans leurs fonctions. Sa réaction systémique est propice aux oedèmes qui vont majorer le risque d’appui sur les dispositifs médicaux. Les enfants. en pa-rticulier les prématurés, les nouveau-nés, les patients de cardiologie et les patients immobiles constituent un groupe a risque.
D’après Rasmus et berc,quist-beringer (2017), qui ont étudié les taux et la prévalence d’escarre développés en unités pédiatriques repris de la base de donnée national sur les indicateurs de qualité des soins infirmiers de 2012, le taux de prévalence d’enfants hospitalisés développant des escarres atteint 1,4% dans un total de 271 hôpitaux américains et de 39 984 enfants rencontrés.
Sachant que chez les enfants de 5 à 8 ans la prévalence est de 1,4%, elle est de 1,6% pour les enfants de 9 à 18 ans et le taux le plus faible et pour les enfants de 0 à 4 ans (0,72%). Les enfants touchés le plus souvent par les escarres sont ceux se trouvant dans des unités de réanimation (3,7%) et de réhabilitation (4,6%).
D’autres parts, une étude suisse réalisée, par l’ANQ (association nationale de la qualité dans les hôpitaux et les clinique) en 2018 regroupant 763 enfant et adolescence ,473 étaient à risque de développer une escarre. Parmi les 473 Enfants seulement 34,2% (n=162) avaient une évaluation du risque consignée au total ,65 enfants présentaient une escarre dont 60 étaient des escarres nosocomiales.
Sur ces 65 patients ayant une escarre, uniquement 30,8% (n=20) avaient une évaluation du risque consignée. Parmi les 60 Enfants ayant développé une escarre nosocomiales 30% (n=18) ont entre 0 et 28 jours de vie, 21,7% (n=13) ont entre 29 jours et lans ,8,3% (n=5) ont entre 1 ans et 4 ans ,15% (n=9) ont entre 4 et 8 ans ,25% (n=15) ont entre 8 et 16 ans.
La prévalence totale des escarres a réduit depuis 2016.
Nous avons–observé dans les hôpitaux surtout publics, que certains enfants en soins intensifs ont développés des escarres, suite à négligence des soignants, et ceci ne pouvait pas rester inaperçu, nous avons estimé utile d’amorcer cette étude.
0.2. Question de recherche
Quel est le niveau des interventions infirmières dans la prévention des escarres à l’Hôpital Général de Référence de Kinkole ?
0.3. Hypothèse
Nous avons émis une hypothèse selon laquelle le niveau de la prévention infirmière des escarres à L’Hôpital Général de Référence de Kinkole est faible.
0.4. Objectif générale et spécifique du travail
0.4.1. Objectif général
Evaluer le niveau des interventions infirmières dans la prévention infirmière des escarres en pédiatrie à l’HPK est l’objectif général de cette étude.
0.4.2. Objectifs spécifiques
Parvenir à l’objectif général ci haut, les objectifs spécifiques ciaprès ont été fixé
Dresser le profil des infirmiers prestataires, Observer les infirmiers,
Evaluer le niveau de prévention infirmière d’escarres en pédiatrie, Proposer les pistes solution
0.5. Choix, intérêt et justifications de la recherche
Les escarres sont considérées comme « évitables » et il en est de la responsabilité infirmière (rôle infirmier) de se renseigner et de maintenir à jour ses connaissances grâce à la prise en compte des dernières publications sur le sujet.
Cette recherche servira à évaluer et à déterminer la contribution infirmière liée à la prévention des escarres pédiatrie. Bien plus, le résultat de cette recherche permettant aux déciderai à réorienter les stratégies de prise de décision et ils constitueront une source de référence scientifique pour les générations futures.
0.6. Domaine et types de la recherche
Notre recherche est du domaine du soin infirmiers en pédiatrie, il est de type quantitatif et prospectif.
0.7. D’élimination spatio-temporelle
Notre étude a été effectuée à l’Hôpital Général de Référence de Kinkole au cours de la période allant du 22 Mars au 04 Avril 2024.
0.8. Division de la recherche
Hormis l’introduction et la conclusion, présent travail est divisé en trois chapitres à savoir :
- Le premier : revue de la littérature
- Le deuxième aborde l’approche méthodologique
- Le troisième présente les résultats et leurs discussions.