Les investissements étrangers au Maroc
A- Les investissements étrangers au Maroc
Au Maroc, les premiers flux de l’investissement étranger (IE) ont fait leur apparition qu’au début du 20éme siècle avec la mise en place du régime du protectorat. Depuis lors, ces flux ont connu des hausses et des dégradations en fonction des considérations politique et économiques.
Aujourd’hui, prévaut une concurrence de plus en plus accrue entre les pays et face aux tendances futures de l’ IE sur les plans géographiques et sectoriels, le Maroc a fortement intérêt à s’interroger sur la place qu’il pourrait occuper pour attirer les capitaux étrangers et aussi les secteurs cibles qui présentent le plus d’atouts pour attirer ces investissements.
De leur côté, les investisseurs étrangers sont devenus plus exigeants dans le choix de localisation de leurs projets.
A ce sujet, il y a lieu de se poser les questions suivantes :
- Quelle est la masse des investissements étrangers IE accueillis par le Maroc?
- Quelles est la nature de ces investissements et leurs pays d’origine?
- Quelles sont les composantes de l’attractivité et de la promotion des investissements étrangers IE?
- Quels sont les atouts du Maroc à valoriser pour dynamiser l’investissement?
I- Essai de définition
On distingue généralement 2 catégories d’IE: les investissements directs étrangers (IDE) et les investissements de portefeuille.
A la base d’un certain nombre d’études en la matière, il se dégage que les caractéristiques économiques permettant de dire qu’un flux de capitaux constitue un investissement direct étranger IDE sont les suivantes:
- Un esprit de contrôle ou de pouvoir d’influence sur la gestion d’une entreprise,
- Un transfert de compétences complexes,
- Une logique de production, ( )
Définition de L’investissement direct étranger IDE par le FMI
« L’investissement direct étranger IDE est effectué dans le but d’acquérir un intérêt durable dans une entreprise exerçant ses activités sur le territoire d’une économie autre que celle de l’investisseur. Le but de ce dernier étant d’avoir un pouvoir de décision effectif dans la gestion de l’entreprise »
Parallèlement à l’investissement direct étranger IDE et à l’IP (Investissement en portefeuilles) s’est développé un nouveau concept depuis le début de la décennie 1980, à savoir, « les nouvelles formes de l’investissement NFI ».
Ces derniers ont un dénominateur commun: une entreprise étrangère fournit des biens pour la réalisation d’un projet d’investissement, la majorité ou la totalité du capital social du projet peut être entre les mains d’un investisseur local.
L’originalité de la formule c’est qu’elle permet d’exercer dans une certaine mesure un contrôle effectif sans avoir pour autant à détenir la majorité du capital social.
Les nouvelles formes de l’investissement NFI constituent, par exemple, l’un des supports essentiels des investissements japonais dans les pays en voie de développement PVD.