Perte de 1,5 à 2 point de croissance
L’évolution de la conjoncture internationale dans les mois avenir compte tenu des répercussions directes et indirectes de tourmente financière devra induire, en toute probabilité, un ralentissement significatif de l’activité et de la croissance à travers les canaux de transmission de la sphère réelle de l’économie.
L’affaiblissement de la demande adressée a la production nationale devra se traduire dans un contexte inflationniste et compte tenu des paramètres d’élasticité correspondant par un repli des exportations, de la production et de l’emploi dans les secteurs les plus exposés dans les branche industrielles, en particulier l’agro-alimentaire et le textile .
Le recul probable de l’afflux d’investissement étrangers devra renforcer la tendance au ralentissement de l’activité .
On relèvera qu’un tel recul interviendrait après des avancées réelles enregistrées ces dernières années au plan de l’attractivité avec u montant globale d’investissement étrangers atteignant 36 milliards de dirhams en 2007.
La demande inferieure devra enfin ressentir les effets de la crise à travers la contraction probable des activités liées au tourisme du fait de ralentissement de la croissance et des revenus dans les principales marches émettrices. Les activités potentielles les plus visées sont celles relative au transport, à l’ébergement, à la restauration et aux activités de l’artisanat et aux autres services.
[1] La vie économique
Cette perte s’accompagnerait d’une détérioration sensible des équilibres financiers interne. L’affaiblissement de la demande extérieure dans un contexte inflationniste contribuera à l’alourdissement du déficit commercial qui a déjà franchi au terme des sept premiers mois de l’année le seuil de 80 milliards de dirhams.
Le rempli attendu de la croissance devra aussi se traduire par une pression plus forte sur les ressources de l’Etat qu’impliqueront les programmes de soutien au pouvoir d’achat et a l’activité au moment même où les recettes marquent un certain essoufflement.
L’exécution du budget général de l’Etat devra dans ces conditions faire apparaitre de déficits sensiblement plus importants que les périodes antérieurs.