Les IMF et coopératives de Butembo : l’audit financier

L’audit financier dans les IMF et coopératives de Butembo

II.2. Approche méthodologique

Dans cette partie de notre travail nous présentons et expliquons d’abord les variables d’étude; il s’agit de la présentation du cadre théorique et du cadre opératoire; ensuite nous présentons la méthodologie suivie dans cette étude.

Il est question de présenter la méthode de recherche, déterminer les instruments de collecte des données ainsi que les procédures de collecte des données ainsi que les procédures de collecte des données, de présenter les méthodes de traitement des données.

2.2. Type de recherche

Notre recherche est une recherche qualitative

Selon Wahnich (2006) cité par (MASIVI, 2015), la principale limite des études quantitatives est qu’elles constatent les fréquences et les quantités des pratiques, des satisfactions, des attentes, mais elles n’expliquent pas pourquoi cette situation existe.

Pour compier cette lacune, les études qualitatives permettent de comprendre les mécanismes de l’opinion, de comprendre pourquoi les gens pensent ceci ou cela, pourquoi ils autorisent ou non telle ou telle pratique, comment comprennent-ils leur environnement.

En suite selon le choix de la nature des réponses aux problèmes notre recherche est évaluative.

Dans cette dernière, le chercheur se met évaluer les résultats d’une recherche par une comparaison à une norme (Hagan, 1993) cité par (MASIVI, 2015).

Surtout que nous nous referons à la norme d’audit et à la loi congolaise régissant les activités et contrôles des imf et coopérative.

En plus, suivant la finalité des résultats notre recherche est fondamentale car celle-ci est orientée vers la connaissance et compréhension du monde qui nous entoure.

Ainsi, la finalité d’une recherche est de générer un corps de connaissance pour résoudre les problèmes qui se posent autour de nous. La recherche fondamentale eut être théorique ou empirique selon le genre de matériaux qu’utilise le hercheur et selon les méthodes de connaissance qu’il retient.

La herche fondamentale théorique s’inspire davantage du modèle logico-déductif, tandis que la recherche fondamentale empirique utilise la méthode inductive (Sekaran, 2003) cité par (MASIVI, 2015)

2.2.1. Présentation et explications des variables d’étude

2.2.1.1 Cadre théorique

Eu égard à la littérature présenté dans le chapitre un, il en sort une relation entre certains concepts qui vont nous aider à théoriser notre étude.

Ce cadre théorique repose sur le fait qu’il existe une relation entre La réglementation de la BCC sur les activités et contrôle des imf/cooperatives et Mis en application de la réglementation

2.2.1.2. Cadre opératoire

Dans ce cadre nous voulons voir si les Imf/coopérative de la ville de Butembo font l’objet régulier de l’audit financier et si ce dernier est faite comme cela est requis en fin voir son impact sur ces institutions.

Figure 1: cadre opérationnelle

l'audit financier dans les IMF - cadre opérationnelle

VI : VD :

La réglementation de la BCC La pratique de d’audit financier sur les activités et au contrôle des imf/cooperative

2.2.1.3. Méthodologie.

Nous avons utilisé les méthodes suivantes :

• La méthode descriptive : qui nous a permis d’observer et de décrire certains phénomènes liés à la pratique de l’audit des imf et Coopératives d’épargnes et des crédits en ville de Butembo.

• La méthode analytique nous a permis d’apprécier et analyser des données recueillies auprès de ces établissements.

2.3. Population et échantillon

2.3.1. Population

Le terme population réfère à l’ensemble d’individus organisations, événements ou objets concernés par le phénomène et desquels le chercheur entend observer ou analyser les caractéristiques (Ariola, 2006 ; Sekaran, 2003) cité par (MASIVI O., 2015).

Il existe deux techniques d’enquêter ou connaitre les caractéristiques recherchées au cours d’une étude :

  1. Le chercheur peut obtenir les données par recensement en interrogeant tous les individus concernés par le phénomène.
  2. Il peut aussi les obtenir par sondage en interrogeant une partie des individus concernés par le phénomène.

On peut noter que cette technique de l’enquête par sondage est applicable à toute opération de dénombrement et pas seulement en matière de sondage d’opinion (Loubet del Bayle, 2000).

Dans le contexte de ce travail notre population est constitué de toutes les Imf et coopérative de la ville de Butembo

2.3.2. Echantillon

Dans la majorité de cas, la population choisie par le chercheur est trop grande pour que ce dernier envisage de recueillir des données près de tous les individus.

Dans ce cas, il devra limiter son étude à quelques unités de la population appelées « échantillon ».

L’échantillon est la partie de la population (unité d’analyse) qui sera effectivement étudiée et qui permettra, par extrapolation, d’estimer les caractéristiques la totalité de l’univers (Ariola, 2006 ; Sekaran, 2003) cité par (MASIVI, 2015).

Dans le contexte de ce travail nous travailleront avec la quasi-totalité de la population qui est constitué des Imf et coopérative de la ville de Butembo; vu que ce dernier compte que deux Imf qui sont : T.I.D , F.A.E.F et L.B.C avec sept coopératives :

  1. LA SEMENCE,
  2. COODEFI,
  3. LWANZO,
  4. COOPEC ADEV,
  5. LE GRENIER,
  6. MECRECO,
  7. Coopec PRO-MICRO FINANCE

2.4. Outils de collecte des données.

L’instrument de collecte des données est le support, l’intermédiaire particulier rat se sert le chercheur pour recueillir les données qu’il doit soumettre à l’analyse, pour obtenir les données nécessaires à la réalisation de notre travail nous nous sommes servis des instruments suivants :

Le questionnaire : a été conçus sur base de l’échelle Likert avec les options Jamais, Rarement, Quelque fois, Souvent et Toujours.

L’instrument a été administré personnellement aux responsables des IMF/coopératives pour accéder aux données relatives à l’application de l’audit au sein de leurs institutions.

La documentation : a permis de consulter des ouvrages, des textes officiels, des notes de cours et autres documents se rapportant à notre thème de recherche.

– Les techniques d’observation directe et d’interview : Celles-ci ont facilité d’échanger avec certains gérants des IMF et coopératives de Butembo ville, recueillir des informations et écarter les zones d’ombres sur notre analyse.

– La technique d’enquête : pour avoir les données en rapport avec la pratique de l’audit au sein de ces Imf et coopératives.

2.5. Procédure de collecte des données

Les gestionnaires (gérants) des imf/coopec sont garant de responsabilité des ressources des membres et des investisseurs constituent nos enquêtés; pour les atteindre enfin qu’ils répondent au questionnaire, nous nous sommes présenté à leur lieu de service et leur avons distribué le questionnaire.

Notre échantillon a été constitué par les gestionnaires (gérants) des institutions de la ville de Butembo ayant accepté de répondre au questionnaire.

2.6. Traitement statistique des données

2.6.1. Le logiciel

Les instruments des mesures qui ont été utilisés sont le Logiciel SPSS et office Excel pour le traitement, l’analyse des données, permettront de produire des tableaux, des analyses croisées et des caractéristiques statistiques.

2.6.2. Les statistiques descriptives

Les statistiques descriptives sur lesquelles cette étude se focalisera, sont :

  1. Les fréquences qui ont été ensuite traduites en pourcentage pour évaluer les effectifs ;
  2. On utilise les fréquences pour traduire les jugements des institutions par rapport à l’application de l’audit financier

2.6.3. Le statistique inférentielle

Nous avons recourus aux tests statistiques suivants :

  • Le test de Chi deux sert à la vérification de voir si le test est significatif on veut voir s’il y a une différence des fréquences, en considérant le type d’institution dans l’application de la pratique de l’audit financier.

La corrélation sert pour indiquer la force de la relation entre nos variables. La corrélation va déterminer l’impact de chaque variable dans l’application de l’audit.

Conclusion partielle

Dans ce chapitre, le milieu d’étude qui est la ville de Butembo et la méthodologie ont été présentés. Notre population d’étude a englobe toute les IMF et Coopérative en ville de Butembo.

Notre population s’élève à neuf institutions selon nos pré-enquêtes en ville de Butembo.

Des quelles l’échantillon de neuf institutions soit 100 % de notre population dans lesquelles nous avons pris 9 dirigeants qui constituent notre échantillon dans ce secteur.

En suite la méthode historique, la méthode descriptive, la méthode inductive combinées à la technique documentaire et à celle des techniques d’observation directe et d’interview, et questionnaire.

Les instruments des mesures a utilisé sont le logiciel et en fin les statistiques le test du Khi-deux.

Chapitre III : Analyse et interprétation des résultats

3.1. Présentation du résultat

Dans cette partie étaient les données recueillies auprès des IMF et coopératives en ville de Butembo, qui ont été analysé et interprété pour révéler la pratique de l’audit financier dans les IMF et coopérative en ville de Butembo.

Tableau 5: Le tableau présentant notre population

Le type d’institutionEffectifsPourcentagePourcentage validePourcentage cumulé
IMF330,030,030,0
COPERATIVE770,070,0100,0
Total10100,0100,0

(Source : nos enquêtes)

Le tableau ci-dessus présente les informations sur notre champs d’investigation, en effet sur un total de 10 sujets soit 100% enquêtés, 3 soit 30% sont des institutions de micro finance(IMF) et 7 soit 70%, sont des coopératives

Tableau 6: Tableau de sur l’ancienneté des institutions

EffectifsPourcentagePourcentage validePourcentage cumulé
1-5ans220,020,020,0
6-10ans550,050,070,0
11- 15ans220,020,090,0
16 et PLUS110,010,0100,0
Total10100,0100,0

(Source : nos enquêtes)

Ce tableau ci-haut fournis les informations surs l’âge ou l’ancienneté de nos sujets.

Sur un total de 10 sujets soit 100%, 2 soit 20% ont une ancienneté de 1 à 5ans ; 5 soit 50% ont une ancienneté de 6 à 10 ans d’intervalle ; 2 soit 20% ont une ancienneté de 10 à 15ans ; 1 soit 10% ont une ancienneté de 16ans et plus.

Tableau 7: Tableau sur l’existence de la manuelle procédure au sein de l’institution

type d’institutionOUIProportion
IMF2100,0%
COPERATIVE7100,0%
Total9100,0%

(Source : nos enquêtes)

Ce tableau ci haut révèle que sur les deux IMF enquêtés, deux soit 100.0% avouent l’existence de la manuelle de procédure au sein de leurs institutions ;

Aussi sur sept coopératives 7 soit 100.0% confirment l’existence du manuel de procédure au sein de leurs institutions.

Tableau 8: Tableau sur l’existence des auditeurs internes au sein de l’institution

type d’institutionOUIProportion
IMF2100,0%
COPERATIVE7100,0%
Total9100,0%

(Source : nos enquêtes)

Ce tableau ci haut révèle que sur les deux IMF enquêtés, deux soit 100.0% avouent l’existence de l’auditeur interne au sein de leurs institutions ;

Aussi sur sept coopératives 7 soit 100.0% confirment l’existence de l’auditeur interne au sein de leurs institutions.

Tableau 9: le recours à un auditeur externe pour la certification des états financiers

Khi-deux de Pearson3,197a2,202
Rapport de vraisemblance3,8422,146
Association linéaire par linéaire,6231,430
Nombre d’observations valides10

(source : nos analyses)

Ce tableau ci haut révèle que sur les trois IMF enquêtés, deux soit 66.7% des IMF recourt toujours aux auditeurs externes et 1 ou soit 33.33% n’ont jamais fait recourt aux auditeurs externes.

Aussi sur sept coopératives cinq soit 71.4% ont toujours fait recourt au service des auditeurs externes et 2 soit 28.6% font quelquefois recourt aux auditeurs externe.

Le test Khi-deux donne une valeur de 3,197 environ 3,20 avec un degré de liberté de 2 et une proportion de 0,202 qui est supérieur à 0,05(test est non significatif).

Ce résultant prouve en suffisance que les IMF et coopératives en ville de Butembo font toujours recourt avec la même ampleur à l’audit externe pour certifier leurs états financiers

Tableau 11: le nom du dernier auditeur ou cabinet d’Audit

33,3%33,3%33,3%0,0%0,0%100,0%
COPERAT122117
IVE14,3%28,6%28,6%14,3%14,3%100,0%
2331110
20,0%30,0%30,0%10,0%10,0%100,0%

Tableau 12: Tests du Khi-deux du tableau 9

ValeurddlSignification asymptotique
(bilatérale)
Khi-deux de Pearson1,270a4,866
Rapport de vraisemblance1,8074,771
Nombre d’observations valides10
(source : nos analyses)

(source : nos analyses)

Ce tableau ci haut révèle que sur les trois IMF enquêtés, un soit 33.3% recourt aucunement aux auditeurs externes, d’où se limite seulement à l’audit interne, 1 soit 33.33% a recouru dernièrement au cabinet d’audit « FICOGEC » et 1 soit 33.33% a recouru dernièrement au cabinet d’audit « HUMANITAS ».

Aussi sur sept coopératives 1 soit 14.33% a recouru dernièrement à l’audit interne, 2 soit 28.6% a recouru dernièrement au cabinet d’audit « FICOGEC » , 2 soit 28.6% a recouru dernièrement au cabinet d’audit « HUMANITAS», 1 soit 14.3% a recouru dernièrement au cabinet d’audit « AUDIT ADVISORY AND TAUX CONSULTING» et 1 soit 14.3% a recouru dernièrement au cabinet d’audit «STRONG NKV».

Le test Khi-deux donne une valeur de 1,270 avec un degré de liberté de 4 et une proportion de 0,866 qui est supérieur à 0,05(test est non significatif).

Ce résultant prouve en suffisance que les IMF et coopératives en ville de Butembo recourt au même cabinet d’audit pour certifier leurs états financiers.

Pour dire que chaque IMF et COOPERATIVE a le libre choix du cabinet d’audit qu’il juge plus mieux.

Tableau 13: la conformité des états financiers au PCCI

IMF2100,0%
COPERATIVE7100,0%
Total9100,0%
(Source : nos enquêtes)

(Source : nos enquêtes)

Ce tableau ci haut révèle que sur les deux IMF enquêtés, deux soit 100.0% jugent ses états financiers conforme à la PCCI ;

Aussi sur sept coopératives 7 soit 100.0% confirment la conformité de ses états financiers au CCI.

Cependant une IMF ayant recourue dernièrement à l’audit interne, d’où ses états ne sont pas certifiés par l’auditeur externe et c’est bien lui qui apprécie les états financiers conformément aux instructions de la banque des banques sur l’utilisation du PCCI.

Tableau 14: La prise en considération les recommandations des auditeurs externes par Le conseil d’administration

123
IMF
33,3%66,7%100,0%
077
0,0%100,0%100,0%
1910
10,0%90,0%100,0%

(source : nos analyses)

Sur les trois IMF enquêtés, deux soit 66.7% confirment la prise en compte des recommandations fournis par les auditeurs externes. En effet une IMF n’ayant recourue qu’à l’audit interne, d’où ne reçoit pas des recommandations en provenance de l’extérieur.

Aussi sur sept coopératives 7 soit 100.0% confirment la prise en compte des recommandations fournies par les auditeurs externes.

Le test Khi-deux donne une valeur de 2,593 avec un degré de liberté de 1 et une proportion de 0,107 qui est supérieur à 0,05(test est non significatif).

Ce résultant prouve en suffisance que les IMF et coopératives en ville de Butembo prennent de la même manière via son administration compte des recommandations fournies par les auditeurs externes.

Tableau 16: un programme de suivi de ces recommandations

100,0%100,0%
77
100,0%100,0%
99
100,0%100,0%

(Source : nos enquêtes)

Ce tableau ci haut révèle que sur les deux IMF répondants, deux soit 100.0% ont un programme de suivi de ces recommandations données par les auditeurs externes ;

Aussi sur sept coopératives, 7 soit 100.0% confirment avoir un plan de suivi des recommandations données par les auditeurs externes. ce qui constitue un facteur d’efficacité des entreprisses recommandation.

Tableau 17: La preuve que les recommandations des auditeurs sont suivies

Réalisation des objectifs de la COPEC tel que augmentation de portefeuille, des prêt au membre; renforcement des capacité économico- financière des membres, amélioration de l’habitat et de la vie quotidien des membres00,0%114,3%
Respect du PCCI et procédure opérationnelle00,0%114,3%
Total3100,0%7100,0%

(Source : nos enquêtes)

Tableau 18: Tests du Khi-deux

Khi-deux de Pearson6,825a7,447
Rapport de vraisemblance8,3987,299
Nombre d’observations valides10
(source : nos analyses)

(source : nos analyses)

Ce tableau ci-haut révèle que sur les trois IMF enquêtés, un soit 33.3% n’a aucune recommandation à suivre de l’auditeur externe car elle se limite seulement à l’audit interne, un soit 33,3% prouve à travers l’ « Acceptation de nos rapport à la BCC » que les recommandations sont exactement suivis ; 1 soit 33.33% prouve par le fait que :

« Le plan de suivi au niveau de chaque organe ».

Aussi sur sept coopératives 1 soit 14.33% prouve à travers l’« Evaluation positive des recommandations précédente » ; , 2 soit 28.6% prouve par le fait qu’ils ont :« Le plan de suivi au niveau de chaque organe » ; 1 soit 14.3% dit ce qui prouve c’est :

« Les suivis de recommandations » ; 1 soit 14.3% dit ce qui prouve c’est «Meilleure performance de l’entreprise et facteurs de gestion stables »;  1 soit 14.3% dit ce qui prouve c’est « Réalisation des objectifs de la coopec tel que augmentation de portefeuille, des prêt aux membres; renforcement des capacité économico- financière des membres, amélioration de l’habitat et de la vie quotidien des membres» ; en fin 1 soit 14.3% dit ce qui prouve c’est « Respect du PCCI et procédure opérationnelle».

Le test Khi-deux donne une valeur de 6,825 avec un degré de liberté de 7 et une proportion de 0,447 qui est supérieur à 0,05(test est non significatif).

Ce résultant prouve par les informations entre guillemet ci-haut que les IMF et coopératives en ville de Butembo suivent de même grandeur les recommandations fournit par les auditeurs externes.

Tableau 19: La contribution des recommandations d’auditeurs à l’amélioration de votre gestion

Type d’institutionOUIProportionTotal
IMF2100,0%2
COPERATIVE7100,0%7
Total9100,0%9

(Source : nos enquêtes)

Ce tableau ci haut révèle que sur les deux Institutions de microfinance IMF répondants, deux soit 100.0% disent que les recommandations données par les auditeurs externes contribuent positivement de la même manière à l’amélioration de la gestion;

Aussi sur sept coopératives, 7 soit 100.0% confirment disent que les recommandations données par les auditeurs externes contribuent de la même manière à l’amélioration de la gestion de ces institutions.

Dans ce cas nous avons suffisamment des preuves pour dire qu’à 100%, les recommandations d’auditeurs contribuent elles à l’amélioration de la gestion des IMF et coopératives en ville de Butembo.

En d’autre terme, les IMF et coopératives de ville de Butembo survivent par le fait d’appliqué les recommandations des auditeurs externes.

3.2. Discussion des résultats

De la préoccupation de savoir si les Imf et coopératives de ville de Butembo font l’objet d’un audit financier régulièrement; Nos résultats montrent que les Imf et coopératives de ville de Butembo font toujours objet de l’audit financier.

En effet, certaines de ces institutions ont même arrivé à nous donner les noms des cabinets d’audit récemment consulté. Cela prouve que les Imf et coopératives de ville de Butembo font l’objet d’un audit financier d’une manière régulière.

D’après (CGAP, 1998), les missions d’audit permettent notamment aux utilisateurs des états financiers, aux investisseurs, aux actionnaires, aux salariés, aux créanciers, aux autres partenaires de l’entreprise d’avoir une information fiable se rapprochant de l’information des dirigeants.

Elles ont ainsi vocation de réduire l’asymétrie d’information entre agents économiques.

  • De la préoccupation de savoir si l’audit externe opéré dans les Imf et coopératives de la ville de Butembo respecte les normes de l’audit.

Selon le cadre conceptuel des missions d’audit de l’IASB repris par la norme (ISA 200), la mission d’audit des états financiers a « pour objectif de permettre à l’auditeur d’exprimer une opinion selon laquelle les états financiers ont été établis, dans tous leurs aspects significatifs, conformément à un référentiel comptable identifié » (OBERT & MAIRESSE, 2009) qui est effectivement lr cas pour ces institutions car leurs états financier permettent aux auditeur dexprimer une opinion et ces étas financiers ont comme cadre refferentiel le PCCI .

En plus l’audit externe opéré dans les Imf et coopératives de la ville de Butembo respecte les normes de l’audit par le fait que cela est effectuer par les personnel compétent et indépendant qui sont habilité de le faire.

  • Conseil d’Administrations et amélioration de la gestion à la suite des recommandations de l’audit

Nos résultats portant sur les recommandations des auditeurs et l’amélioration de la gestion de ces institutions, nous montre que les recommandations données par les auditeurs externes sont toujours prise en considération par le conseil d’administration de chacune de ces institutions.

Ces dernières possèdent à leur tour des plans de suivis des recommandations reçu et cela contribue favorablement à l’amélioration de leur gestion

3.3. Limite de notre recherche

Nous ne pouvons pas dire que nos résultats sont fiables à 100% suites aux faiblesses qui sont liées à cette recherche. La perception d’un sujet d’audit leurs semblent très sensible.

En plus nous n’avons pas accéder aux rapports d’audits de ces institutions lesquels pourront nous permettre d’apprécier la succession de la pratique d’audit.

Les futurs chercheurs pourront mesurer la contribution de l’audit financier au sein de ces institutions.

Conclusion générale et suggestions

Au terme de ce travail intitulé « Pratique de l’audit financier dans les Institutions de microfinance Imf et coopératives en ville de Butembo», nos préoccupations majeures étaient de vouloir connaitre :

  1. si les IMF et Coopératives en ville de Butembo font l’objet de l’audit financier régulièrement,
  2. si l’audit externe opéré dans les Imf et coopératives de la ville de Butembo respecte les normes de l’audit et
  3. si l’audit externe opéré dans les Imf et coopératives de la ville de Butembo a-t-il un effet sur l’amélioration de la gestion de ces institutions.

Nous référant à nos préoccupations de recherche nous nous sommes fixés les objectifs suivants :

  • de vérifier si l’application de l’audit financier est régulière dans les Imf et coopérative en ville de Butembo qui est la clé de maintenir un dispositif de contrôle approprié en évaluant son efficacité, son efficience et en encourageant son amélioration continue.
  • de vérifier si l’audit qui s’effectue dans les Imf et coopératives en ville de Butembo est faite par des professionnel compétent et indépendant comme cela est requis ;
  • de vérifier l’effet de l’audit financier dans les Imf et coopératives en ville de Butembo ;
  • renforcer l’application de disposition légales et réglementations relatives à l’audit financier et sur le régime juridique qui régissent les états financiers des établissements de crédits doivent être certifiés par un commissaire aux comptes et être publié.

Dans le but d’atteindre nos objectifs, nous nous sommes servis des questionnaires d’enquête, que nous avons soumis à chaque gestionnaire des institutions enquêté pour effectuer la collecte des données.

Les résultats auxquels nous avons aboutis sont les suivants :

En se référant au tableau 9, ce tableau révèle que sur les IMF et coopératives, recourent toujours aux auditeurs externes.

Ce résultant prouve en suffisance que les IMF et coopératives en ville de Butembo font régulièrement objet d’un audit financier. Nous pouvons conclure qu’à travers ces résultats que notre premier objectif est atteint

En plus pour atteindre notre deuxième objectif qui est celui de vérifier la pratique de l’audit par des professionnel compétent et indépendant comme c’est requise par les normes dans les Imf et coopératives en ville de Butembo.

Les résultats du Tableau 11 prouve en suffisance que les IMF et coopératives en ville de Butembo utilisent les professionnel compétents et indépendants qui sont bien sur des cabinet d’audit agréer, d’où notre deuxième objectif est atteint.

Les résultats des tableaux 14,16,17 et 19Ces résultats permettent d’atteindre notre troisième objectif qui était de vérifier l’effet de l’audit financier dans les Imf et coopératives en ville de Butembo.

D’où le respect de la conformité des procédures et surveiller la qualité de l’information comptable et financière, la performance financière et sociales de ces institutions, la présence des plans de suivis des recommandations reçues et la résistance de ces institutions aux turbulances dans le secteur sont les effets direct de l’audit pour ces institutions.

Bref nous disons que les facteurs de banqueroute observée dans les années passées seraient liés à la pratique de l’audit financier.

Eu égard ça nous suggérons ce qui suit :

→ Aux institutions dont l’audit financier se fait quelques fois de le faire de manière régulière car c’est une exigence de la loi quel que soit leurs raisons et aussi pour réduire l’asymétrie d’information comme le dit (CGAP, 1998).

→ A l’institution qui se limite qu’à l’audit interne de commencé à faire recourt aux auditeurs externes car ce sont ce dernier qui ont le pouvoir de certifier les états financiers d’une IMF ou coopérative !

→ A la Banque Centrale du Congo qui le garant du secteur de bien assumer sa responsabilité en vue de l’application de la loi régissant ce secteur. En faisant des suivis sur la pratique de l’audit

Bibliographie

Pour citer ce mémoire (mémoire de master, thèse, PFE,...) :
📌 La première page du mémoire (avec le fichier pdf) - Thème 📜:
Pratique de l'audit financier dans les IMF et Coopératives en ville de Butembo
Université 🏫: Université Adventiste de Lukanga « UNILUK »
Auteur·trice·s 🎓:
Emery M. Syaghuswa

Emery M. Syaghuswa
Année de soutenance 📅: Mémoire de fin cycle universitaire en sciences économiques et de gestion / gestion financière
Niveau : Bac+5 .
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