Al-Manar : porte-parole et lien entre le parti et la base

B- La chaîne Al-Manar : porte-parole et lien entre le parti et la base

Cette chaîne qui constitue un lien entre le parti et sa base populaire et une fenêtre vers le monde extérieure, participe à la création de la mémoire de guerre destinée à la société de résistance, à travers les programmes et les campagnes publicitaires orientées par le Hezbollah.
Fondée le 3 juin 1991, et diffusée par satellite depuis 2000, la chaîne Al-Manar est considérée comme la chaîne officielle du Hezbollah, son porte-parole et son seul média audio-visuel qui le lie au monde extérieure.
Elle est créée dans le but de « répandre un message d’amour et de tolérance […], des valeurs, d’éthiques et d’objectifs pour la vie en paix, afin de soutenir les oppressés et de défendre leurs droits147 ». Elle a accompagné le parti dans ses travaux de résistance, et a été le lien entre le parti et les partisans.
Elle a connu son apogée durant la période de libération en 2000, puisqu’elle a transmis en direct les combats entre les soldats et les habitants des villages du sud avec les troupes israéliennes et leurs collaborateurs libanais durant leur opération de retraite.
La chaîne déclare son appartenance au monde arabo-musulman. Ses programmes sont fondés sur les valeurs islamiques et sur la culture arabe. Elle adopte la cause palestinienne parmi ses priorités, en diffusant des programmes et des reportages quotidiens portant sur cette cause et sur la situation du peuple palestinien.
Elle a promu l’Intifada Palestinienne qui s’est éclatée juste après la libération du sud à travers la diffusion des chants révolutionnaires et des programmes télévisés en direct.
Cependant, elle a été sanctionnée par la société internationale, et est ensuite interdite d’être diffusée en Europe, après dans les Etats Unis, suite à la campagne internationale du Middle East and Research Institute, qui est un lobby basé à Washington148 et qui défend les affaires israéliennes. De son côté, Israël a exécuté diverses actions pour faire interdire Al-Manar en Europe.
Le CSA et le conseil d’Etat français ont par suite interdit sa diffusion sur le territoire français en décembre 2004, pour des motifs « de manifestations de racisme et d’antisémitisme et le trouble de l’ordre public ».
En effet, selon Jocelyne Boustany, la communication politique du Hezbollah à travers la chaîne Al-Manar et tous les médias de communication est gérée par une structure centrale interne grâce à laquelle le Hezbollah s’engage à partir de 2005 dans une guerre par l’information, au cours duquel il va rendre le front médiatique prééminent sur tous les autres : « il s’agit d’opérations psychologiques qui consistent à influencer le comportement d’un groupe-cible spécifique par des moyens de communication de masse en conformité avec les objectifs du parti149», ce dernier consacre une grande importance à l’arme médiatique utilisée dans le cadre d’une stratégie d’actions psychologiques, visant à la fois à rallier « les cours et les esprits », et « à détruire l’image de l’adversaire150 »
Par contre, l’ancien directeur de la chaîne Abdallah Kassir affirme qu’Al- Manar représente la partie de la population libanaise qui supporte la résistance et adopte sa culture, elle représente aussi tous les gens qui sacrifient leurs vies pour défendre leur pays et leurs dignités, c’est pour cela qu’elle était considérée comme « la voix réelle de la résistance ».
En addition, la chaîne a soutenu les causes sociales, locales, et celles du monde arabo-musulman, en particulier la cause palestinienne et toute cause qui « repousse l’hégémonie américaine dans la région ».
Kassir affirme ensuite que la chaîne n’est pas la propriété complète du Hezbollah, lequel en dispose pour la moitié de ses actions151. La chaîne fut bombardée complètement durant les deux premiers jours de la guerre de juillet 2006, Kassir affirme sur ce point que la chaîne a pu continuer sa diffusion malgré ce bombardement ce qui lui a fait « un partenaire dans la victoire contre Israël ».
Cependant, la chaîne est accusée de promouvoir la culture de guerre et de violence par la diffusion des clips vidéos et des chants qui montrent les combattants de Hezbollah avec leurs fusils et leurs roquettes, et en invitant les jeunes à adopter cette culture pour libérer les territoires occupés par Israël.
En addition, les séries télévisées152 diffusées sur la chaîne et qui racontent l’histoire de lutte contre l’ennemi ont agacé l’Etat hébreu en dénonçant la provocation contre les juifs que la chaîne diffuse à travers ces séries, et en invitant la société internationale à classer le Hezbollah parmi les groupes terroristes.
Comment Al Manar accompagne le Hezbollah ? Tout au long du jour, la chaîne diffuse une série de programmes dont les contenus varient entre social, sportif, culturel, religieux, scientifique, juridique, et médical qui occupent (60%) de l’ensemble de sa grille de programmation153.
Les actualités libanaises et arabo- musulmane sont présentées chaque heure, et celles qui concernent la situation du conflit avec l’ennemi reste une priorité parmi les autres. Elle transmet en direct les discours de Nassrallah et les célébrations centrales du parti tout au long de l’année, en mettant les équipes logistiques en disponibilité pour les accompagner.
Durant le jour de la libération, la semaine de la résistance, le jour du martyr du Hezbollah et le jour de la victoire divine, La chaîne commence une semaine avant ces dates à inviter les partisans de la société à assister à ces cérémonies, en faisant de ces dates une priorité dans les calendriers des gens.
La chaîne accueille les politologues pro-Hezbollah, et les membres de la coalition du 8 mars pro-syriens, pour discuter, analyser et interpréter les actualités politiques sur les scènes nationales et internationales.
En plus, et durant les évènements militaires, elle fait une traduction et une diffusion en direct des chaînes israéliennes pour transmettre ces actualités au public de Hezbollah, en diffusant les chants révolutionnaires, et les citations de Nassrallah, dans lesquelles il promet le public de défendre le territoire libanais.

Conclusion

La problématique principale de notre recherche était de savoir si le Hezbollah a construit (voire construire) une mémoire collective de la guerre pour la société dont il représente, et s’il l’utilise comme un instrument de la guerre.
On a constaté que le sujet étudié est complexe et relatif, mais on peut affirmer que l’étude qu’on a faite pour traiter la problématique posée, à travers les observations des sites, les recueils, les documents divers, nous a permis de tester les hypothèses formulées, et de conclure plusieurs vérités.
Tout d’abord, on a constaté que le Hezbollah a construit une mémoire de la guerre, ce qui a été prouvé à travers les trois sections : la conservation des mémoires des lieux par la reconstruction et l’inauguration des monuments historiques (partie I), l’organisation des activités commémoratives périodiques (Partie II), et l’utilisation des outils de communication pour servir à son objectif de la construction d’une mémoire collective (Partie III).
La mémoire collective doit nécessairement représenter une société quelconque, une communauté ou un groupe dont les individus ont des points communs qui les lient, c’est pourquoi on a ressenti la difficulté de savoir la nature de la mémoire que le Hezbollah entend à construire.
Est-ce-que c’est une mémoire pour la société de la communauté chiite ? Ou bien pour celle qui adopte la cause de la résistance de toutes les appartenances communautaires ?
La réponse était relative, puisque le Hezbollah montre parfois qu’il s’adresse à tous les libanais, qu’il construit les monuments de guerre pour sauvegarder la mémoire de tous les mouvements de la résistance libanaise, à travers l’intégration de leurs expériences dans les sites commémoratifs, et à travers ses célébrations durant lesquelles il montre son intention de collaborer et respecter la souveraineté de l’Etat Libanais ( ce qu’on a vu dans le cas du château de Beaufort où le Hezbollah cède la propriété du Château à l’Etat pour que ce dernier le restaure), ou à travers la libanisation de ses chants et ses célébrations…
Cependant, on a vu en même temps l’attachement du parti à son caractère confessionnel, lorsqu’il sacralise sa relation avec les iraniens, et montre son identité chiite : dans ses monuments, durant ses activités commémoratives, par ses médias et ses outils de communication, à travers le calendrier plein des dates religieuses et des dogmes qui le séparent des autres constituants de la population libanaise, et qui crée une société distincte et autonome qui est « la société de la résistance ».
Toutefois, on a constaté que le Hezbollah essaye de garder le caractère confessionnel de son parti, mais sans que cela constitue une barrière dans sa relation avec les autres partis libanais.
Ce qui importe pour le Hezbollah est de réaliser ses intérêts politiques, donc il a augmenté le degré de collaboration avec « l’autre » libanais pour qu’il soit capable de réaliser ses objectifs, lesquels portent en premier lieu sur la résistance contre l’ennemi israélien, et le support de la cause palestinienne.
Ainsi toutes les forces et les mouvements qui ont des points communs avec cette « culture de résistance », seront intégrés dans la société de la résistance. Donc l’hypothèse numéro 2 est validée. (Par laquelle nous avons dit que le Hezbollah construit une mémoire collective pour l’ensemble de la population libanaise qui soutient sa cause, tout en gardant son idéologie et sa pensée)
En effet, nous avons constaté que le Hezbollah a d’autres objectifs que de construire une mémoire collective pour sa société. Les expériences occidentales ont réussi à construire leurs mémoires après une dizaine d’années de la fin de leurs conflits brutaux.
Or on a vu que le Hezbollah continue à résister contre la guerre imposée sur lui, malgré le statu-quo qui a régné sur le front avec Israël après la guerre de juillet 2006. Cette nouvelle guerre « souple » nécessite la mobilisation des outils de communication selon le guide spirituel du parti, et l’utilisation du patrimoine de la guerre pour diffuser la culture de la résistance, et pour sauvegarder la mémoire de la guerre.
Selon cette interprétation, la propagande constitue le but principal de la construction de la mémoire collective pour le Hezbollah.
Donc est-ce- que le Hezbollah a utilisé purement la mémoire comme un instrument de la guerre ? La réponse aussi est relative, mais on a constaté que la propagande de la guerre est un élément principal dans la stratégie du Hezbollah, mais ce n’est pas sa seule mission.
Ce que nous avons constaté, c’est que le Hezbollah fait beaucoup d’effort pour obtenir le maximum de résultats en même temps, ce qui nous permet de valider l’hypothèse numéro 1, par laquelle nous avons dit que le Hezbollah construit la mémoire collective dans un double intérêt (comme un instrument de la guerre, et pour sauvegarder la période de la guerre), en utilisant son droit légitime suite à l’absence du rôle de l’Etat dans le devoir de mémoire.
L’hypothèse 3 serait donc non validée (la seule mission du Hezbollah est la propagande), puisque nous avons montré que la construction d’une mémoire collective constitue l’une des missions du parti, et les autres objectifs s’en suivent, ce qui contredit partiellement cette hypothèse.
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147 FON TAN Victoria, Le discours d’Al Manar, vecteur de glasnost du Hezbollah ?, P 51-66, le 08/2005, disponible sur ce lien : http://questionsdecommunication.revues.org/3865 [Consulté le 21/01/2015]
148 MEYSSAN Thierry, De la censure aux bombardements, Al-Manar : comment Israël a étranglé la voix de la résistance libanaise?, RESEAU VOLTAIRE INTERNATIONAL, Paris, France, 9 Aout 2006, disponible sur ce lien : http://www.voltairenet.org/article142899.html [consulté le 21/01/2015]
149 El-Boustany (J), Le temps de l’intimidation, La guerre psychologique du Hezbollah, Editions L’orient des livres, P. 53
150 Id. P.54
151 Article traduit de l’arabe, publié sur le site égyptien Al-shaab, disponible sur ce lien : http://www.elshaab.org/news/40773/-أطراف-وهناك-إليران-ّوج نر-لـالشعبال-اللبنانية-المنار-قناة-مدير-قصير-عبدهللا21/01/2015] le [consulté عربية-تريد-تحويلها
152 Parmi les séries, on cite celle d’Al-ghaliboun qui est diffusée sur la chaîne quotidiennement durant le mois de Ramadan, qui raconte l’histoire de la naissance du Hezbollah et sa lutte contre les israéliens dans un contexte tragique et émotionnel. Ces séries ont eu un très grand succès, suite aux efforts accomplis par les acteurs professionnels et le réalisateur célèbre et le grand financement de ce travail, accompagné de la promotion de ces séries sur la chaîne durant le mois de Ramadan.
153 « Al-Manar, pilier du dispositif communicationnel du Hezbollah », par Olfa Lamloum, article publié sur le site CAIRN.info, disponible sur ce lien : http://www.cairn.info/article.php?REVUE=confluences- mediterranee&ANNEE=2009&NUMERO=2&PP=61 [Consulté le 26/01/2015]

Bibliographie

1- Les ouvrages :

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CLAVARON (Y) et DIETERLE (B), La mémoire des villes, The Memory of Cities/Publications de l’Université de Saint-Etienne, 2003.
DELOYE (Y) et HAROCHE (C), MAURICE HALBWACHS : Espaces, Mémoires et Psychologie Collective/Colloque des 15 et 16 décembre 2000, organisé par l’Ecole doctorale de sciences politiques et le département de sciences politiques de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne.
El-Boustany (J), Le temps de l’intimidation, La guerre psychologique du Hezbollah, Editions L’orient des livres
Espaces des politiques mémorielles: Enjeux de mémoire, Droit et cultures, 66,2013/12, Revue international interdisciplinaire, Edition L’Harmattan.
FARCHAKH (G), Le martyr du Liban, guerre de Hezbollah et Israël (juillet 2006), Témoignages de colère et d’espoir, Editions PUBLISUD
HARB (M), Le Hezbollah à Beyrouth (1985-2005) De la banlieue à la ville, Editions KARTHALA 2010
HARIK (J), Le Hezbollah : le nouveau visage du terrorisme, Editions ViaMedias 2006
ISSA (B), Hareb Nassrallah al-ie’lamiah, min al-janoub ila al-shamal, (La guerre communicationnelle de Nassrallah du Sud au Nord), ouvrage en arabe, Editions Dar el-mahajja el-bayda’a, 2012, P414-418
KHOSROKHAVAR (F), Les Nouveaux Martyrs D’ALLAH, Ouvrage publié sous la direction de Perrine Simon Nahum, © Flammarion, 2002
JAME’YYAT OULAMA’A AL BIKAA, al ounouf/al mouqawama/al irhab, (L’association des oulémas du Bekaa, la violence/la résistance/le terrorisme), ouvrage en arabe, Edition Dar al-mahajja al bayda’a
LAMBERT (E) et TROUCHE (D), Art, mémoire et territoire, Sciences de la société, Presses Universitaires du MIRAIL, N0 78-2009/ Revue publiée avec le concours du CNRS, du centre National du livre et le soutien de l’IUT Paul Sabatier
LAMLOUM (O), AL-Jazeera, miroir rebelle et ambigu du monde arabe, La Découverte, 2004
LEROY (D), Hezbollah, La résistance islamique au Liban, Editions L’Harmattan,
LE THOMAS (K), Les écoles Chiites au Liban, construction communautaire et mobilisation politique, Editions KARTHALA-Ifpo 2012
MAASRI (Z), The Aesthetics of Belonging: Transformations in Hizbullah’s Political Posters (1985–2006), Middle East Journal of Culture and Communication 5 (2012)
MENASSA (S), Le cinéma d’après-guerre au Liban (1990-2005): une approche politique, mémoire de DEA soutenu en 2008 – Institut de sciences politiques de l’université Saint-Joseph-Liban, Recueil des meilleurs mémoires, volume 3, 2013
MERVIN (S), Le Hezbollah, état des lieux, Paris, Sindbad, Actes Sud-Ifpo, 2008 MERVIN (S), Les mondes chiites et l’Iran, Editions KARTHALA 2007

2- Les articles en Langues française et anglaise

« Naim el Qassem: Un retrait de Chebaa n’arrêta pas la résistance », le quotidien libanais L’Orient-Le Jour
« Mleeta : Le Hezbollah en musée », Les carnets de l’Ifpo, site www.Ifpo.org
« Et si, pour les prochaines vacances, on se faisait le Hezbollah-tour ? », CHEHADEH Mohammad, site de la chaîne FRANCE24, www.france24.com
« Soha Bechara militante libanaise et martyre vivante », TEJEDOR, Gabriel, LE COURRIER
« Château de Beaufort (Qalaat al-chaqif) », le site de l’Agenda Culturel www.agendaculturel.com
« Beaufort », site des Forteresses d’Orient, www.orient-latin.com
« La forteresse de Brest en Biélorussie, “Perle de la communauté », SAVITSKAYA Anna, dans « Par la Voix de la Russie, http://french.ruvr.ru/
« Le Château de Beaufort ressuscité de ses ruines », Par Nour BREIDY, L’Orient le Jour, article publié le 26/01/2015
« Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de «Beaufort» et de son tournage », le site web www.allocine.fr
“Dark fissures of an Israeli soldier’s soul”, KERSHNER Isabel, New York Times, www.nytimes.com
« Battle for Honor: La bataille de Brest-Litovsk (2010) de Alexander Kott », site www.histpricoblog3.bloespot.fr
« Israël » : Un nouvel aéroport dans le désert en cas de guerre, le site web Al-Ahed,
« L’opération du martyr Salah Ghandour (25-4-1995) », le site web d’Al-Ahed,
« In Hezbollah children magazine, not fairies but fighters, Mohamad Ali Harissi, AFP
« Le discours d’Al Manar, vecteur de glasnost du Hezbollah », FON TAN Victoria, le site : http://questionsdecommunication.revues.org/3865
« De la censure aux bombardements, Al-Manar : comment Israël a étranglé la voix de la résistance libanaise? », MEYSSAN Thierry, RESEAU VOLTAIRE INTERNATIONAL, Paris, France
« Al-Manar, pilier du dispositif communicationnel du Hezbollah », par Olfa Lamloum, article publié sur le site CAIRN.info

3- Les sources des articles en langue arabe :

L’agence nationale libanaise de l’information Le quotidien libanais Al-Akhbar
Le site de la chaîne iranienne télévisée Al-Alam www.alalam.ir
L’hebdomadaire du Hezbollah Al-Ahed Le quotidien libanais Assafir
Le quotidien libanais Alliwaa Le quotidien libanais Al-Nahar
Le site du Khyam www.Khiyam.com
Le site du Centre de Khyam pour la réhabilitation des victimes de la souffrance, www.khiamcenter.org
Le site web Wadipress www.wadipress.com
Le site des libanais en Israël www.lebaneseinisrael.com
Le site de la chane française France24 Le site Al’yaum www.alyaum.com
Le site de la chaine BBC ARABICA, www.news.bbc.co.uk
Le site web www.elbadeel.com
Le site web Ya Sour www.yasour.org
Le site égyptien Al-shaab, www.elshaab.org

4- Les sites Web du Hezbollah :
  1. http://www.french.alahednews.com.lb/
  2. http://www.moqawama.org/
  3. http://www.almanar.com.lb/
  4. http://www.alahednews.com.lb/
  5. http://www.mahdimagazine.net/
  6. http://www.shaheed.com.lb/

Table des matières

Remerciements 3
Résumé 4
Sommaire 5
Introduction 6
• Contexte historique 7
• L’objet d’étude 12
• Problématiques 15
• Hypothèses 16
• Méthodologie de recherche 16
• Annonce du plan 20
Première partie : Les monuments de la guerre : Conservation de la mémoire des lieux 21
Chapitre I : Le site de Mlita : Premier mémorial de guerre du Hezbollah 23
A- Que veut raconter ce site ? 23
B- Vers un tourisme de résistance ? 27
C- L’idéologie du Hezbollah à travers ce site 29
D- Diffusion de la propagande 31
Chapitre II : Camp de détention de Khyam : Les traces effacées de la guerre 39
A- La prison pendant l’occupation israélienne : Un quart de siècle de torture organisée 39 B- Témoignages des anciens prisonniers : la souffrance gravée dans la mémoire 44
C- Soha Bechara : Le parcours d’une militante communiste emprisonnée à Khyam 46
D- Fermeture de la prison et sa transformation en musée de guerre 48
E- La reconstruction de la prison : Un projet dans l’attente du parrainage 52
Chapitre III : Le Château de Beaufort : Restauration et adoption par l’État Libanais
A- L’importance architecturale du site 54
B- L’histoire du site durant le conflit israélo-arabe entre 1976 et 2000 55
C- Tentatives de restauration et adoption par l’Etat Libanais 57
Deuxième partie : Les activités commémoratives : Ranimation de la mémoire de guerre 62
Chapitre I : Organisation et planification des activités : la professionnalisation des travaux 64
A- Relation Parti-Base : un facteur de succès 64
B- Un calendrier riche en commémorations offert à la société de la résistance 66
C- Spécificité de la célébration centrale (al ihtifal al-markazi) 69
D- Le paradigme de Julia Boutros : La chanteuse de la société de résistance 72
Chapitre II : La participation des différentes catégories de la société aux cérémonies de commémoration 76
A- La participation des écoles 76
B- La participation des jeunes scouts Al-Mahdi 78
C- La participation des femmes 79
Troisième partie : Les médias du Hezbollah au service de la mémoire 83
Chapitre I : La production artistique 85
A- Le département des activités médiatiques : diversité de missions et de rôles 85
B- Le cinéma : un nouveau moyen pour présenter l’autre visage du Hezbollah 87
C- Les testaments des martyrs 93
D- L’iconographie et l’art de l’image 95
Chapitre II : La presse écrite et audiovisuelle 103
A- La presse écrite 103
1. L’hebdomadaire Al-Ahed (Le serment) 103
2. Le Magazine Mahdi : la résistance dans les revues des enfants 106
B- La chaîne Al-Manar : porte-parole et lien entre le parti et la base 108
Conclusion 112
Bibliographie

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