2. Contexte et définitions
2.1. Contexte général
L’évolution rapide d’internet a permis la création de nouveaux outils pour l’utilisateur et pour les entreprises. Avec l’arrivée des médias sociaux, l’internaute peut partager facilement sa vie, ses passions par des images, des vidéos, des musiques en quelques clics seulement; l’information est à la portée de tous. Ces nouvelles technologies donnent des nouvelles dimensions à l’internaute; il communique avec des personnes tierces, il donne facilement son avis et ceci de façon naturelle. Les réseaux sociaux sont en pleine expansion au niveau mondial. Ils sont de plus en plus exploités par les internautes et prennent une dimension sociale considérable. On estime actuellement 774 millions de personnes inscrites (Journal du net, 2010) sur un réseaux social dont 400 millions sur Facebook (Schenk, p. 47). D’après les estimations des experts, ces chiffres vont augmenter sans cesse. La popularité des réseaux sociaux sur Internet soulève bien des questions autour de notre façon de communiquer. Les marketeurs ont compris le phénomène, les grandes enseignes également.
Citons le cas de Dell, expliqué plus précisément ci-contre, qui a donné la parole aux internautes en les impliquant dans le processus d’amélioration de leurs produits. Le succès de Dell est sans précédent. En faisant participer l’internaute, il a su créer une appartenance à la marque. Les médias sociaux permettent non seulement d’accroître la visibilité d’une PME mais également de cerner précisément les besoins de ses clients. Ces avantages sont donc bénéfiques pour les affaires. Pourtant, les entreprises en Suisse ont une attitude plus prudente en matière de réseaux sociaux que leurs concurrentes américaines. Certaines ont un blog d’entreprise, d’autres un compte Twitter ou une page Facebook. Les entreprises ont également souvent un site Internet qui explique leurs activités uniquement, mais la dimension de partage est peu mise en avant.
Quelques chiffres suisses pour commencer
Selon le Journal L’Hebdo, en Suisse deux millions de personnes sont inscrites sur Facebook, soit plus de un Suisse sur quatre. 73.2% des Suisses utilisent régulièrement lnternet et en dix ans, ce nombre (les personnes se connectant plusieurs fois par semaine sur l’Internet) a doublé. Seules les personnes âgées de plus de 60 ans sont en dessous de cette moyenne qui atteint plus de 93,1% chez les 20-29 ans et 88,4% chez les 30-39 ans (Schenk, p. 42).
En outre, 500’000 Iphones ont été vendus en Suisse à ce jour.
Partant de ce constat, la question de départ est la suivante:
Quelles stratégies d’adoption peut-on proposer aux PME suisses qui désirent optimiser leur présence en ligne à l’aide des médias sociaux ?
En d’autres termes, comment expliquer et faire comprendre aux PME suisses les enjeux de ce nouveau mode de communication ?
Que doit-on mettre en place pour susciter l’intérêt des PME suisses autour des réseaux sociaux ?
Quelle stratégie doit-on entreprendre pour donner un impact significatif à leurs présences en ligne dans le sens BtoC (Business To Consumer, les entreprises pour les clients) ? Comment les amener à changer leur comportement ?
Partons du principe que les entreprises sont désireuses d’accroître leurs parts de marché et qu’une des solutions est l’amélioration de leur entité sur Internet via les médias sociaux.
Ma recherche se porte sur des PME composées de 1 à 249 personnes se trouvant en Suisse romande. Les sociétés possèdent une présence en ligne, ce qui signifie qu’elles ont au minimum un site Internet. Par stratégies d’adoption, on entend les stratégies qui permettent d’expliquer l’importance d’utiliser les réseaux sociaux disponibles et de comprendre les répercutions, positives ou négatives, de ce nouveau mode de communication.
Il va s’agir dans un dans un premier temps de définir les réseaux sociaux, le Web 2.0, le Webmarketing ainsi que le Manifeste des évidences. Puis il sera temps d’introduire l’outil de sondage utilisé pour la récolte des données. Viendra enfin une analyse de ces données suivies de quelques propositions d’intervention concrètes auprès des PME suisses.
Les réseaux professionnels (recrutement, ainsi que les réseaux de partage de document interne tel que Google documents) ne seront pas traités ici. L’optimisation du site Internet se fait uniquement dans le sens BtoC. Les PME utilisant déjà une approche Web 2.0 ne seront pas à l’étude dans ce projet. Par contre, je vais étudier les réticences et les freins des PME à ce genre de communication et tenter d’en dégager les principales raisons.
Délimitation du sujet
J’ai choisi de m’intéresser uniquement aux PME suisses, et plus précisément suisses romandes pour des questions pratiques d’accessibilité de la langue et pour étudier un contexte direct. J’ai limité mon étude aux entreprises de services.
Quelles stratégies d’adoption peut-on proposer aux PME suisses qui désirent optimiser leur présence en ligne à l’aide des médias sociaux ?
Mémoire de fin d’études
Eracom, Ecole Romande d’Arts et Communication – Ecole supérieure

Pour citer ce mémoire (mémoire de master, thèse, PFE,...) :
Université 🏫: Ecole Romande d’Arts et Communication Eracom - Ecole Supérieure Es 370 Lausanne
Auteur·trice·s 🎓:
David Duperrex

David Duperrex
Année de soutenance 📅: Mémoire de fin d’études 2011
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