Le maintien à domicile d’un malade d’Alzheimer : les changements

III- Les changements nécessaires pour le maintien à domicile

Pour maintenir un proche atteint de la maladie d’Alzheimer à domicile, il sera peut être nécessaire de modifier l’aménagement de ce dernier.

Les divers objectifs de ce réaménagement sont :

  • * Faciliter la vie quotidienne,
  • * Apporter un sentiment de sécurité au proche,
  • * Maintenir une certaine autonomie, le plus longtemps possible.
  • * L’aider à se retrouver s’il est désorienté.

Ces changements sont à la fois positifs et négatifs. Positifs dans le sens où le malade d’Alzheimer sera en sécurité et maintiendra une certaine autonomie et négatifs dans le sens où le réaménagement d’un domicile demande au malade d’Alzheimer de se réadapter ce qui n’est pas toujours évident chez ces personnes.

Quels changements peut-on apporter pour pouvoir maintenir, à domicile, le plus longtemps possible son proche ?

Le domicile doit être aménagé de manière à assurer la sécurité du malade d’Alzheimer mais aussi celle de l’aidant.

La réadaptation du domicile concerne aussi bien les pièces communes telles que la cuisine, la salle de bain, le salon que les autres pièces comme la chambre à coucher.

Tous ces changements seront détaillés en annexe en raison de l’importance des conseils à donner aux aidants naturels.

La prise en charge est le plus souvent réalisée par la famille proche, à savoir le ou la conjoint(e) dans la majorité des cas, ou encore par un des enfants (le plus souvent la fille ou la belle-fille).

De nombreux témoignages traduisent l’établissement d’une relation intense entre le conjoint et le malade. C’est au cours de cette période que va naître chez le conjoint ce sentiment de culpabilité ; culpabilité de ne pas pouvoir stopper l’évolution de la maladie.

S’occuper d’un malade d’Alzheimer Alzheimer, nécessite un effort physique et intellectuel permanent, prend énormément de temps. A cela peuvent s’ajouter d’autres problèmes tels que la famille, le travail ou les finances.

La prise en charge doit être effectuée en respectant et en valorisant les capacités restantes du malade. Il faut essayer de faire participer le malade d’Alzheimer aux activités de la vie quotidienne et éviter d’apporter trop de restrictions, ainsi, la malade d’Alzheimer garde une certaine autonomie et une bonne estime de soi.

L’évolution de la maladie entraîne un réaménagement nécessaire et progressif du domicile.

L’entourage est soumis à une charge de plus en plus importante, et malgré son courage et son aide déjà apportés, quelques années plus tard, l’aidant se retrouve épuisé, dépassé par la situation et n’arrive plus à faire face à la maladie.

Celui-ci peut se faire accompagner par des aides, lui permettant ainsi de pouvoir souffler de temps à autres ; ce qui implique le placement du malade d’Alzheimer dans une institution.

Les familles doivent accepter de se faire aider, il en va de leur santé !! Il a été remarqué que l’aidant proche a souvent comme sentiment que lui seul peut apporter son aide et son soutien au malade d’Alzheimer et que les professionnels ne sont pas en mesure de le faire comme il faut, allant jusqu’à mettre sa santé physique et morale en péril.

Mais quels types de problèmes rencontre la famille ?

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