L’évolution des PME depuis les théories de 1789

L’évolution des PME (Petites et Moyennes Entreprises) depuis les théories de 1789

Faculté des Sciences Juridiques

Economiques et Sociales

Mémoire de licence en sciences économiques et gestion :

Les performances des P.M.E marocaines

Les performances des Petites et Moyennes Entreprises PME marocaines:

Etude empirique.

Encadré par :

Mr. Abdelqader CHARBA

Préparés par :

G.Youssef & E.Fatima & D.Khadija & E.Maryeme

Année Universitaire

2008-2009

 

Introduction générale

Comme toute forme de vie, la vie économique repose sur l’existence et l’activité des cellules. Chacun de nous étant qu’il dépense, qu’il épargne et qu’il produit est une modeste cellule du système vivant de l’économie.

Même la variété des cellules la plus importante, la cellule vitale par excellence en matière économique, c’est l’entreprise.

De l’entreprise en peut dire, toute à la fois, quelle est l’acteur principal du jeu économique, qu’elle est le point d’application des forces vives de l’économie et le creuset où ces forces se composent instituant, modifiant, rétablissant les nécessaires équilibres dans le but d’atteindre le développement globale.

Si les grandes entreprises doivent représenter des pôles de ce développement, les Petites et Moyennes Entreprises PME constituent le milieu nécessaire à la répartition des effets d’entraînement que ces pôles devraient induire, elles sont les principales créatrices d’emploi et jouent un rôle important dans la restructuration de plusieurs régions.

Actuellement, l’environnement international se caractérise par un processus continu de mondialisation, des flux productifs et de globalisation des marchés.

En effet, pendant l’ère industrielle, la performance des entreprises était subordonnée à leur capacité à profiter d’économie d’échelle ou de gamme.

La technologie était importante mais « in fine », les entreprises sont capables d’intégrer les progrès techniques dans les appareils de production permettant de fabriquer en masse des produits standard qu’étaient assurées de réussir.

Pour gagner un avantage concurrentiel durable, les Petites et Moyennes Entreprises PME ne pouvaient plus se contenter d’intégrer rapidement les nouvelles technologies à leurs actifs physique, tout en gérant au mieux leur actif passif financiers.

Ces actifs intangibles sont ceux qui permettent :

  • De développer avec les clients des relations durables et de servir de manière efficace et efficiente des nouveaux marchés.
  • De lancer des produits et des services innovants, répondant aux attentes de segments de marchés cibles.
  • De mobiliser les compétences et la dynamique des salariés pour les mettre au service de l’amélioration continue des capacités, de la qualité et de la réactivité des processus.
  • De déployer des systèmes d’information et des bases de données.

En première approximation, on peut faire une simple constatation sur l’évolution des petites et moyennes entreprises depuis les théories individualistes de 1789 jusqu’aujourd’hui.

En suite en va aborder la définition des dites Petites et Moyennes Entreprises PME, où il existe une multitudes des définitions.

Ainsi que leur caractéristiques.

En fait les Petites et Moyennes Entreprises PME entreprises se caractérisent par une prépondérance dans les secteurs de production et par une inégale réparation sectorielle et géographique.

Dans un second temps an va entamé aux structures d’information , les avantages, les contraintes et les opportunités des Petites et Moyennes Entreprises PME.

Où les l’Etat mis à les disposition de ses PME un ensembles des mesures ; locales, régionales et nationale ; afin d’encourager les investissement et d’accroître le PIB national.

Tout on n’oubliant pas les contraintes qui s’avère par fois contraignante au développement et à la performances des unité de production et les l’ensembles de leurs stratégies.

Un troisième axe sera consacrer aux performances des petites et moyennes entreprises marocaines.

Qui devient aujourd’hui comme la première préoccupation de toute entreprise qui veut débiter son activité dans environnement turbulent marqué par la compétitivité des grandes entreprises.

Dans cet axe cités quelques mesures principales sur les quelles les Petites et Moyennes Entreprises PME peuvent se baser si elle veulent être performantes.

En suite, on va définir les principales stratégies adoptées par les Petites et Moyennes Entreprises PME comme les stratégies de volume-prix , stratégies de diversification,… et les formes de performances.

En fin, on va terminer cet axe par les outils nécessaires pour gérer la performances des petites et moyennes entreprises comme la comptabilité générale, la comptabilité analytique, le tableau de bord.

En fin, on va terminer notre travail par une étude empirique sur les entreprises de la région de Meknes-Tafilalt (RMT).

Sommaire

Introduction générale
Chapitre 1 : Petites et moyennes entreprises : Evolution et caractéristiques
Section 1 : Aperçue sur l’évolution des Petites et Moyennes Entreprises PME
Section 2 : La problématique et les différentes approches de la définition des PME
Section 3 : La prépondérance des PME dans les divers secteurs de production et leurs inégales réparation
Chapitre 2: Structures, avantages, contraintes et opportunités des PME
Section 1 : Structures et mesures d’encadrement
Section 2 Atouts et avantages des PME
Section 3 : Faiblesses et contraintes au développement des PME
Section 4 : Les axes stratégiques des PME
Chapitre 3: La performance des Petites et Moyennes Entreprises PME marocaines
Section 1 : Définition et approches de la performance des Petites et Moyennes Entreprises PME
Section 2 : Mesures de la performance
Section 3 : Stratégies et formes de la performance
Section 4 : Les outils nécessaires pour la gestion de la performance
Chapitre 4 : Etude Empirique : Cas des entreprises de RMT
Analyse de questionnaire
Conclusion générale

Chapitre 1

Les petites et moyennes entreprises : évolution et caractéristiques

Le sigle P.M.E est aujourd’hui d’usage courant pour parler de la réalité “Petite et Moyenne Entreprise “ que l’on oppose à celle des grandes entreprises.

Or, ce concept est souvent peu précisé et recouvre des perceptions différentes.

Quoiqu’un courant de la recherche se soit centré sur une perspective unique et universelle de la petite et moyenne entreprise  PME, nombre d’auteurs s’accordent aujourd’hui à reconnaître la contingence et donc la diversité du phénomène.

« La P.M.E est un concept flou dont la définition varie1 ».

1– Frank Janssen et Robert Wtterwulghe « PME : une entreprise Humaine ». 1er Edition Boeck 1998. P :13

Section 1

Aperçu sur l’évolution des PME

Les économistes  dans l’histoire du Monde, au début du XVIIe siècle, mais surtout dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle , avec les Physiocrates, puis Adam Smith, Malthus et Ricardo, négligèrent  presque totalement l’entreprise comme sujet d’étude objective.

Le premier à l’intégrer dans la macro-économique à la mode de l’époque fait sans doute R.Cantillon, mais de manièrecombien désabusée,en 1755 ; « La circulation et la troc des denrées et marchandises, de même que leur production se conduisent  en Europe par des entrepreneurs et au hasard ! »

Ce n’est en fait que dans la seconde partie du XIXe siècle que l’on commença à approfondir la véritable nature moderne de l’entreprise, que l’on a coutume aujourd’hui de définir comme «  une unité économique autonome, organisée pour la mise en œuvre d’un ensemble de facteurs de production,  en vue de produire des biens ou services pour le marché; en trois mots une cellule indépendante qui « produit  » ! « se gère » et qui « vend », ce qui la différencie à la fois du salarié et de l’établissement.

§1- Les théories individualistes de 1789 et leurs limites au  XIXe siècle

La révolution de 1789, en supprimant les « corporations », introduisit la liberté théorique de l’entrepreneur : «  Il sera libre à tout citoyen d’exercer tout métier ou profession qu’il trouvera bon, après s’être d’une patente et en avoir acquitté le prix» (sic).

La pensé économique des révolutionnaires mettait l’accent sur la propriété privée, l’individu et la libre entreprise, en particulier la petite et la moyenne, en boudant quelque peu le concept d’accumulation de capital, par méfiance des grandes ensembles et des monopoles.

Cette promotion désirée de la petite et moyenne entreprise n’a pu se maintenir tout au long du XIXe siècle.

Certes, le développement économique qui suivit la première industrialisation  doit encore beaucoup à l’entreprise familiale.

Mais l’explosion de l’industrie lourd de la production des biens intermédiaires, la mise en place des technologies nouvelles et de moyens de transports beaucoup plus performants : les chemins de fer, l’accentuation de l’exode rural apportant une main-d’œuvre plus abondante et plus malléable, l’émergence lente mais continue de la notion  de « l’Etat-providence », ont poussé assez largement à la croissance et à la concentration des firmes.

L’expansion a d’ailleurs concerné aussi bien pour certaines entreprises familiales moyennes, transformées par une ou plusieurs générations en véritable « royautés » économique, que de grandes sociétés industrielles stimulés par ailleurs par la création juridique de la  « Société Anonyme ».

Dans le même temps se développaient à partir du second empire des structures financières « à bureaux multiples » qui drainaient l’épargne, constituant la base des capitaux nécessaires.

De telles mutations eurent en outre des effets secondaires importants dont celui d’introduire à,

coté des traditionnels chefs de l’entreprise propriétaires et des ingénieurs à la technique indispensables, une nouvelle classe de dirigeants : les managers, capables de contrôler de grands ensembles et d’arbitrer entre les objectifs de croissance verticale ou horizontale.

§2- Explosion des grandes entreprises  au XXe siècle

Au XXè siècle, et jusqu’en 1930, la seconde révolution industrielle, liée d’une part à la mécanisation et à la motorisation généralisée, d’autre part à la mise en œuvre des idées de Taylor et de Fayolle sur l’organisation parcellaire de travail, accentua les phénomènes de concentration, souvent sous la forme plus au mois affichée « d’oligopoles », notamment dans la sidérurgie, l’électricité, l’automobile …

Interrompu par la crise de 1931 et les hostilités de 1931-1944, le mouvement reprit de plus belle après la deuxièmes guerre mondiale, sous l’impulsion cette foi de l’Etat qui mit en place dans le secteur publique ou mixte, ou favorisa dans le secteur privé, la constitution de « groupes » puissants dans l’énergie, les transports et communications, l’aéronautique, l’armement, l’industrie mécanique et électrique , la chimie , l’informatique, etc.

Sans omettre la banque et l’assurance, et plus tard la grande distribution commerciale !

Le marché commun allait de son coté, à  partir de 1957, exacerber encore d’avantage la recherche des « effets d’échelle » et d’une internationalisation à tout prix.

§3- « Small is beautiful »

En France, le Xe plan, en 1983, était encore  plus affirmatif : «  Seules, les petites unités, capables de s’adapter rapidement à la mouvance du marché aux hautes technologies, à l’aspect ponctuel de besoins nouveaux, peuvent être le fer de lance de l’économie, contrairement aux grandes groupes qui ont constituent l’assise.2 »

2– Armand BIZAGUET «  Petite et moyenne entreprise ».1er Edition Boeck:1993.  P : 5,6et 7.

small is beautifulCertains esprits résistait, il est vrai, à ce mouvement, expliquant, par référence à la période des années 30-40, que la réussite des petites et moyennes entreprise étaient peut-être inversement proportionnelle à l’exposions économique : leurs emplois se réduiraient ou stagneraient  en période de crise !

Quoique ne manquant pas d’un certains bon de sens cette vue trop simpliste se trouvait cependant de mentie par les travaux économiques sur les PME-PMI qui commençaient à se multiplier, et faisaient apparaître un accroissement de la part relative des petites et Moyennes Entreprises.

Non seulement dans l’emploi, mais aussi dans la valeur ajoutée, dans les résultats bruts; dans les investissements, voire dans l’exportations elle-même.

Ne peut-on définitive, retenir l’idée que la crise d’une part, le développement historique du tertiaire d’autre part, ont agi comme le ferait un « catalyseur » pour accentuer un mouvement dont les prémices étaient déjà apparues en Grande-Bretagne, en Italie et en Etats –Unis et dans une moindre mesure en RFA et en France, dans la dernière partie des années 60, donc avant le premier choc pétrolier.

Un tel mouvement de redémarrage du phénomène des petites et moyennes entreprises PME, qui exprimerait dés lors, une tendance profonde de l’économie, trouverait sa source dans un nombre d’idées récentes :

  • renaissances des valeurs personnelles,
  • opposition au gigantisme,
  • abandon des systèmes taylorisant et nouvelles conception de travail,
  • décentralisation au niveau de la gestion des implantations géographiques,
  • répartition des risques financiers,
  • recherche de nouvelle relations interentreprises,
  • idées aux quelles s’ajouterait un appui générale de la puissance publique attachée à conserver comme un élément stabilisateur une catégorie politique modérée,
  • moins soumise aux appels des externes et aux oligarchies internationales.

Pour citer ce mémoire (mémoire de master, thèse, PFE,...) :
📌 La première page du mémoire (avec le fichier pdf) - Thème 📜:
L’évolution des PME (Petites et Moyennes Entreprises) depuis les théories de 1789
Université 🏫: Faculté des Sciences Juridiques - Economiques et Sociales
Auteur·trice·s 🎓:
G.Youssef & E.Fatima & D.Khadija & E.Maryeme

G.Youssef & E.Fatima & D.Khadija & E.Maryeme
Année de soutenance 📅: Mémoire de licence - 2008-2009
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