Relations économique entre le Maroc et l'OCI

La politique économique et commerciale

CONCLUSION GENERALE:
la politique commerciale étant une composante essentielle de la politique économique, le Maroc a renforcé le processus d’ouverture et de libéralisation amorcé depuis les années 90, par la poursuite de la réduction de la protection tarifaire et de la simplification des procédures du commerce extérieur, l’élimination des mesures non tarifaires,

l’instauration d’un environnement propice au développement des affaires et des investissements, l’élargissement ainsi que la diversification de ses relations commerciales et économiques par la conclusion d’Accord de libre échange avec ses principaux partenaires que ce soit au niveau bilatéral ou régional et sa contribution à la consolidation du système commercial multilatéral.

2) Les mesures introduites ont également visé l’adaptation de la nationale aux principes et règles de l’OMC[1], le réforme du cadre juridique des affaires, l’amélioration du cadre institutionnel de concertation avec le secteur privé à travers notamment la mise en place du Conseil National du Commerce Extérieur et le renforcement du rôle important du secteur privé dans le développement économique.

A) Échanges  extérieures
Durant la période 1995 – 2001, les résultats des échanges extérieurs ont évolué de manière relativement favorable, ceci en dépit d’un environnement  international parfois défavorable et des effets de la sécheresse au plan national. Ces échange ont été marqués durant ces six dernières années essentiellement par:

* Une certaine détérioration du déficit commercial suite à une accélération du rythme de progression des importations (+6,6 %) sous le poids du renchérissement de la facture céréalière et énergétique, bien que les exportations se soient accrues de 5,5 % en moyenne entre 1995 et 2001.

*Un bon comportement des recettes touristiques qui ont plus que doublé en six ans et ce, malgré le ralentissement observé en 2001 suite aux événements du 11 Septembre.

*Une évolution très sensible des transferts des Marocaines résidant à l’Étranger qui ont plus que doublé durant la période considérée.

*Un afflux important des Investissements Étrangers Directs qui ont réalisé en six années un cumul de près de 65 milliards de DH dont notamment la cession de la 2ème licence GSM (10,6 milliards de DH), la cession de 35% du capital de Maroc Telecom (23,3 milliards de DH), et les conversions de dette en investissements (3 milliards de DH).

Le reste a concerné principalement le secteur industriel et bancaire.

B) L’échange de biens.
Le taux d’ouverture du commerce extérieur a connu une amélioration sensible ces dernières années, passant de 45 % en 1996 à 54 % en 2001.

Les importations ont enregistré un accroissement annuel moyen de 6,6 %, passant de 84,9 milliards de DH en 1995 à 124,7 milliards DH en 2001. Les principales augmentations ont concerné le pétrole brut et les céréales.
LES EXPORTATIONS ONT CONNU UNE EVOLUTION APPRECIABLE AVEC UN TAUX DE CROISSANCE ANNUEL MOYEN DE 5,5% PASSANT DE 58,4 MILLIARDS DE DH EN 1995  A 80, 6 MILLIARDS DE  DH EN 2001. LES PROGRESSIONS LES PLUS SIGNIFICATIVES ONT ETE RELEVES AU NIVEAU DES PRODUITS DE LA MERE (CRUSTACES, MOLLUSQUES ET COQUILAGES, POISSONS EN CONSERVE…), DES COMPOSANTS ELECTRONIQUES (PROCEDURES DU COMMERCE  EXTERIEUR.

Les procédures douanières ont connu une importante amélioration depuis 1996. Le délai de dédouanement des marchandises est passé de 5 jours avant 1997 à moins d’une heure actuellement : plus de 90 % des déclarations douanières sont ainsi traitées dans moins d’une heure. La réduction importante du délai de dédouanement a été le résultat de l’abandon du contrôle physique systématique des marchandises au profit du contrôle documentaire. En effet, 90 % des déclarations font l’objet d’un simple contrôle documentaire.

L’amélioration des procédures douanières est résultat de la réforme du code des douanes entrée en vigueur en 2000 qui a permis de renforcer le processus de simplification des procédures conformément à l’évolution des normes et standards internationaux en la matière. A cet égard, les principales mesures prises ont porté sur l’allégement des procédures relatives aux déclarations douanières; la mise en place des déclarations simplifiées, l’encouragement du recours aux déclarations par anticipation, l’assouplissement des cautions, l’adoption du système d’évolution de la valeur en douane conformément aux dispositions pertinentes de l’OMC, l’informatisation du processus du dédouanement basé sur les méthodes d’évaluation des risques pour lutter contre la fraude et l’amélioration de la transparence des procédures.

L’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication a permis de traiter avec célérité et fiabilité les opérations de dédouanement. Le lancement de l’Echange des Données Informatisés (EDI)[2] permis aujourd’hui, le transfert par procédé pour encourager les exportations, le Maroc envisage, entre autres, en extension des avantages fiscaux aux «exportations indirects» ; et l’élaboration d’une étude sur le potentiel des exportations de services pour la préparation d’un plan d’action promotionnelle de ce secteur. Une réforme du cadre institutionnel de la promotion économique du Maroc à l’étranger est également prévue.  Elle consistera en la création d’une Agence marocaine de promotion économique à l’étranger (AMPE). La lutte contre le commerce déloyal sera également renforcée. Le Maroc est déterminé à poursuivre le programme de simplification des procédures du commerce extérieur ( informatique des manifestes transistors).

L’UMA ne semble pas opérationnelle dans la pratique, malgré les tentatives récentes de la relancer. La part de l’UMA dans le commerce marocain reste faible. En fait, en 2000 cette part dans les importations et les exportations totales marocaines était de 2,5 et 1,9 % respectivement. Plusieurs facteurs externes, tels que l’embargo international imposé contre la Libye jusqu’en 1999; la crise interne en Algérie et certaines dissensions entre les pays membres concernant la question du Sahara occidental ont bloqué l’évolution du processus d’intégration.

échange de biensLes pays arabes échangent actuellement très peu entre eux, la part des échanges intra- arabes ne dépassant pas les 9 à 11%  en moyenne du volume total de leur commerce extérieur.

Pourquoi ce commerce intra-régional reste-t-il encore limité?
-L’espace économique arabe est-il suffisamment porteur pour qu’il entraîne, en cas d’intégration, davantage d’échange des produits et plus d’investissements étrangers? Les pays arabes, ont-ils intérêt à intégrer leurs économies, du moins au niveau du commerce extérieur, ce qui est l’objectif de la GZLE[3] instauré à partir de 1998?
Telles sont les questions qu’il y a lieu d’élucider en analysant les structures et l’évolution du commerce intra-régional à l’échelle de la région arabe.

Le diagnostic du commerce intra-O.C.I tel qu’il ressort de ce qui précède, interpelle tous les intervenants dans ce commerce à savoir les gouvernements des Etats membres, les instances compétentes de l’O.C.I, les groupements économiques régionaux et le secteur privé qui doit saisir les opportunités offerts et les transformer en toutes sections et en investissements.

Au niveau de l’O.C.I, il s’avère impérieux d’accéder l’opérationnalisation des recommandations du groupe d’experts sur la mise en œuvre du plan d’action de l’O.C.I (Istanbul Mai 2001) qui incluent les mesures de facilitation du commerce et de l’investissement, décrites ci-dessus, et qui sont de haute importance pour revigorer le commerce  intra-O.C.I.

En effet tous les observateurs s’accordent pour souligner que le plan d’action de l’O.C.I pour le renforcement de la coopération économique et commerciale ainsi que les accords adoptés par le COMCEC[4] et par l’adoption d’une feuille de route avec un calendrier des objectifs précis pour une intégration économique et commerciale plus renforcée et assez adéquate.

Devant les tentatives de se coopérer et de créer des zones de libres échanges maghrébines et arabes, les institutions financières internationales et l’organisation mondiale de commerce dont les systèmes de prise de décision sauvegardent la suprématie des grandes pays industrialisés unissent leurs forces pour influencer les pays du sud, qui se présentent aujourd’hui plus que le passé en rangs disposés et sans vision propre, à prendre part dans l’ensemble des obligations du nouveau système économique international; et ou à plonger dans la mondialisation.

Les scénarios de la coopération internationale suivi jusqu’à présent n’ont abouti qu’à croître les inégalités entre le Nord et le sud et à maintenir ce dernier dans une dépendance (économique, technique, financière et politique) excessive vis-à-vis de l’extérieur. On cite à cet égard, les accords  de coopération de Lomé, avec les pays ACP, les accords Euro-Méditerranées[5] de l’Europe avec les Etats du Maghreb, les accords d’association de Youndé etc…, une vaste gamme d’accords conclue sous prétexte d’aider les pays en voie de développement et de libérer les échanges au niveau international et ainsi d’aboutir la création d’une grande zone de libre échange régionale à l’horizon 2010.

En guise, le Maroc avec les pays en voie de  développement du sud, pour qu’ils soient en mesure de faire face aux exigences du développement à l’aube du prochain millénaire, et réduire les effets négatif de la mondialisation, doivent avant tout, compter sur leur propres forces il leurs appartient  de s’engager dans une politique de coopération sud-sud, basée sur une réciprocité globale, dans la perspective de l’instauration d’un véritable partenariat pour leur développement.

Cette tâche incombe au groupe des «77» (qui doit inciter ces composantes à œuvrer dans le sens de la mise en commun de leurs atouts et de la réhabilitation de la notion de développement) et d’avantage aux pays du Maghreb Arabe qui, pour tenir compte des déficits du présent et des aspirations du futur doivent reléguer leurs différends au second plan et admettre la nécessité de l’édification d’un espace Maghrébin sans frontières intérieures. L’intégration du Maghreb ne fera que favoriser le renforcement de la position des pays concernés dans leurs rapports d’associations avec le bloc solidaire.

sommaire

Introduction générale1
Chapitre préliminaire : Aperçu sur l’organisation de la conférence islamique OCI5
Première partie : Les accords et les conventions commerciaux du Maroc avec les pays de l’OCI15
Chapitre I : Accords et conventions bilatéraux15
Section A : Accords de libre échange15
Section B : Accords tarifaire20
Chapitre II : Accords multilatéraux26
Section I : La grande zone de libre échange inter – Arabe26
Section II : La zone de libre échange quadri partite27
Section III: L’union du Magreb- Arabe30
Section IV : Le système de préférence commerciales SPC/OCI32
Section V : Le protocole PRESTAS pour le SPC/OCI34
SectionVI : L’union économique et monétaire ouest Afrique38
Deuxième partie : Les statistiques  des échanges commerciaux du Maroc avec les pays de l’OCI41
Chapitre I : Les échanges commerciaux du Maroc au sein de l’UMA44
Section I : Les caractéristiques productives marocaines à destination commerciales44
Section 2 : L’évolution des éléments commerciaux du Maroc avec les47
Pays de l’UMA84
Chapitre II : Les échanges commerciaux marocains avec les pays de l’OCI52
Section 1 : de l’année 1992 jusqu’à 199852
Section 2 : de l’année 1999 jusqu’à 200562
Chapitre III : la faiblesse des échanges ; au sein de l’OCI72
Section 1 : au niveau règlementaire72
Section 2 : au niveau financier75
Conclusion générale79
Annexe Statistique
Bibliographie87

Bibliograhpie
Le commerce inter-Islamique
-Rapport annuel 1995-1996
-Rapport annuel 1996-1997
-Rapport annuel 1998
– Rapport annuel 2000
– Rapport annuel 2001-2002
– Rapport annuel 2000-2003
-Rapport sur le commerce entre les Etats membres de l’organisation de la conférence Islamique, édition 2005.
-Le centre de commerce international CNUCED / OMC.
-WWW.mce.gov.ma.
-WWW.douane.ma.
WWW.icdt.org.ma.
Le Maroc et Organisation de la Conférence Islamique
__________________________
[1]: www.icdt.org.ma.
[2]: www.icdt.org.ma.
[3]: www. mce.gov.ma.
[4]: www.icdt.org.ma.
[5]: le centre de commerce international CNUCED/ OMC.

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1 réflexion au sujet de “Relations économique entre le Maroc et l'OCI”

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