Logiciel libre comme modèle économique

Logiciel libre comme modèle économique

II – Le logiciel libre comme modèle économique

On peut considérer le logiciel libre non pas sous son modèle de licence, mais plutôt comme modèle économique différent des logiciels propriétaires.

Le développement des logiciels est en effet basé sur un bazar (référence à Raymond) commun, un ensemble de parties de logiciels qu’on peut assembler pour former un système complet, comme le système GNU par exemple. Selon ce modèle économique, d’autres incitatifs que ceux économiques encourageraient le dynamisme du développement de logiciel.

Autrement dit, contrairement aux logiciels propriétaires où les profits éventuels de l’édition constitue le principal incitatif au développement, on voit d’autres incitatifs importants dans le modèle de développement du logiciel libre. Ces incitatifs non pécuniaires seraient : Le partage de connaissance peut permettre à un acteur engagé dans le logiciel libre d’une part de partager le coût de développement avec d’autres acteurs, et d’autre part de dynamiser la diffusion et le mûrissement d’une nouvelle technologie.

code sourceLe « bazar » de pièces de logiciels libres disponibles à faible coût (qui se réduit aux frais de connexion à Internet), permet aux acteurs de construire des systèmes plus grands à partir de composantes spécialisées et performantes.

L’aspect pédagogique de l’accès au code source. Les apprentis programmeurs et tous les programmeurs peuvent apprendre de nouvelles méthodes de programmation tout en contribuant au bazar. La réputation de ceux qui font une contribution marquante à certains logiciels libres.

Les noms des programmeurs dans les logiciels libres doivent apparaître dans le code source du programme et souvent mis en évidence même dans l’interface d’utilisation. Le développement du logiciel compte cependant de plus en plus sur des bénéfices monétaires provenant de « services périphériques ».

Par exemple, le développement sur mesure, la vente de documentation, le soutien technique et certains produits dérivés, comme la vente de « plug-in » propriétaire, ou même de t-shirts. Certains logiciels, comme le modélisateur Blender.sont par ailleurs placés sous une licence propriétaire jusqu’à ce qu’une somme d’argent suffisante soit amassée afin qu’ils puissent être ensuite distribués sous une licence libre.

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