L’audit de performance : Objectif de l’audit de performance

L’audit de performance : Objectif de l’audit de performance

Objectif de l’audit de performance

L’audit de performance a pour essentiel de chercher à confronter les résultats effectivement obtenus au regard des programmes et les objectivement  obtenus au regard des programmes et des objectifs prédéfini assorties d’indicateur de performance en tenant compte les moyens mis en œuvre.

Il consiste notamment  à analyser les écarts éventuels afin de proposer, par le biais des recommandations des mesures d’amélioration formalisées dans un plan d’action de nature à renforcer la performance globale.

Périmètre des audits de performance

L’audit de performance correspond au niveau le plus abouti de l’audit et  ou bien au delà de la simple conformité. Il comprend notamment l’évaluation des éléments suivants :

La pertinence des objectifs par rapport à la stratégie de l’organisation et à la structuration des programmes.
La prise en compte des composantes d’efficacité socio-économiques de qualité de service et d’efficience de gestion dans la définition des objectifs

  • La formulation adéquate des objectifs (clair et mesurable)
  • La désignation des acteurs chargés de la mise en œuvre des actions pour atteindre les objectifs

La pertinence et la fiabilité des indicateurs de performance.
La fiabilité des systèmes d’information produisant ces indicateurs

  • Les dispositifs de contrôle interne
  • Le bon fonctionnement du système de contrôle de gestion permettant la maitrise des moyens et des coûts.
  • La fiabilité des résultats chiffrés
  • L’objectivité et l’exhaustivité des commentaires relatifs aux écarts constatés entre les objectifs et les réalisations [1]

audit de performance

[1]-Manuel Audit de performance de l’IGF Maroc , p :24

Conformément au manuel d’audit de performance l’IGF a réalisé des missions d’audit de performance relatives aux exercices 2007 et 2008 et qui ont convertis 22 département ministériels (voir liste années)

Les principales constations et recommandations des rapports des auditeurs concernant les 22 départements couverts sont résumés dans un rapport  de synthèse qui porte sur les ânes suivantes :

  • Appréciation  du dispositif de contrôle interne
  • Analyse les programmes
  • Analyse les indicateurs et suivi des résultats

Recommandations

Dans ce rapport de synthèses, l’IGF a conclu que l’audit de performance au titre des exercices 2007 et 2008 a révélé différents niveaux l’adoption de l’approche de gestion axée sur le résultat par les 22 départements audités.

Des avancées notables ont été réalisées par certains d’entre eux enterme le structuration de programme et d’élaboration d’indicateur d’objectifs.

D’une manière générale, l’actuelle étape de la réforme a permis une forte adhésion à la nouvelle approche  budgétaire et l’engagement du management des différents départements à la gestion par performance, les exigences de l’amélioration du management public et la généralisation des outils méthodologiques de la nouvelle approche budgétaire devraient connaître une forte impulsion avec la prochaine réforme du cadre juridique[2].

[2] – Rapport de synthèse sur l’audit de performance, exercice 2007-2008 L’IGF janvier 2010 p : 18.

Points faibles de l’inspection générale des finances

Section 2: Points faibles

Les textes qui ont organisé le contrôle de l’IGF, lui ont donné des pouvoirs en apparence exorbitants en fait ses pouvoirs sont limités.

La première limitation à ce pouvoir réside dans le fait que l’inspection générale des finances ne peut que provoquer des mesures elle ne les presuit pas l’article 22 de l’instruction du 19 juillet 1960 dispose : «  quand un déficit est constaté les inspecteurs des finances doivent le supérieurs hiérarchique du comptable toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des derniers, valeurs et matières la formule est vague, car n’est précise quant au contenu de ces mesures.

En législation comparée, l’inspecteur des finances a le droit de suspendre un comptable s’il constate un déficit dans sa gestion, c’est le cas notamment en France au Maroc, cette possibilité n’ensuite pas ce qui réduit le pouvoir de l’inspecteur e des constatations de fait, sans disposer des moyens pour donner à son contrôle plus d’efficacité
L’absence de suites aux recommandations de l’IGF est à l’origine de l’inefficacité du contrôle.

Tout contrôleur en relevant des anomalies dans une gestion donnée mais n’ayant pas le droit d’intervention pour rétablir les conformités finances qui décides en fin de compte.

Les restrictions légales que nous venons de voir limitent qualitativement le contrôle de l’inspection générale des finances d’autre contraintes le limitent quantitativement il s’agit des départs de membres de l’inspection vers d’autres fonctions.

Points faibles

Actuellement, sur un effectif de 123 inspecteur que compte l’inspection 73 sont en service dans l’IGF et 50 sont en service détaché dans le différentes des ministres.

Ainsi par les détachements et es départs de inspecteurs en fonction, l’inspection des finances perd une part importante de ses effectifs

Conclusion :

Aux contrôles efficaces dont le besoin est le plus en plus ressenti, ne peut être assuré que si l’instruction est dotée des moyens juridiques, matériels et humaines suffisant.

L’adaptation de l’organisation et les modes de gouvernance de l’IGF à l’évolution des métiers d’audit et d’inspection passe par :

  • définir les modes de fonctionnement, le nouveau besoins en ressources (nombres /compétences)
  • Définir la nouvelle trajectoire budgétaire de l’IGF en fonction des choix de positionnement métier
  • Définir et mettre en place la nouvelle organisation de l’IGF (organisation répartition des responsabilités en fonction des minions =
  • Réaliser les ajustements nécessaires des textes
  • Adopter le projet de loi visant à moderniser le rôle les mission de l’IGF (court terme)
  • Placer l’IGF au centre du dispositif d’audit interne de la dépense dans le cadre de ses missions de soutiens d’orientation et de coordination des fonctions des inspection générales de ministères notamment pour l’audit de performance ( court terme )
  • Associer les IGM dans les missions d’audit interministérielles de l’IGF (court – moyen terme).

Dans le cadre de la réflexions sur la révision des statuts de l’IGF un nouveau projet de loi sur les mission d’audit interne est en phase d’état de au sein de l’IGF et qui dispose : «  contrôler la gestion des organismes publics, des sociétés d’Etat, des filiales publiques et des sociétés musiets (…) ainsi que toute personne physique ou morale bénéficiant directement ou indirectement du concours financier de l’Etat, d’une collectivité locale, ou d’un organisme public sous forme de subvention d’avance ou de garanties ils ( les inspecteur des finances ) apprécient par  ailleurs, les résultats réalisés en égard aux objectifs assignés et aux moyens mis en œuvre a cet effet ils s’assurent que le contrôle interne, les systèmes d’information et les procédures mis en places dans les organisation soumis à son contrôles permettent une gestion optimale de leurs ressources et de leurs emplois et la protection de leur patrimoine ».

Pour citer ce mémoire (mémoire de master, thèse, PFE,...) :
📌 La première page du mémoire (avec le fichier pdf) - Thème 📜:
L'inspection Générale des Finances IGF
Université 🏫: Université Moulay Ismail - Faculté des sciences Juridiques économiques et sociales
Auteur·trice·s 🎓:

Année de soutenance 📅: Mémoire de fin d'études - Option : Economie - 2003-2007
Rechercher
Télécharger ce mémoire en ligne PDF (gratuit)

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Scroll to Top