Les caractères du syndicalisme marocain

Chapitre 3 : les caractères du syndicalisme marocain

Véritablement le syndicalisme marocain revêt un certain nombre de caractères qui font sa spécificité comparativement avec les autres pays du monde. Cette spécificité tire ses racines de l’Histoire récente Maroc qui a passé par plusieurs vicissitudes.

Alors quels sont ces caractères qui marquent l’aspect syndical au Maroc ?

Section 1 : la prévalence du politique

De nos jours, la politique envahit, notablement les différents champs de la vie moderne. Elle est présente dans le domaine religieux social économique sportif, artistique.

Le syndicalisme ne semble plus être loin de cette influence il tisse par contre avec elle les relations les plus intimes.

Abdurazaq Afilal en tant qu’un pilier du syndicalisme marocaine affirme qu’ » il faut faire le politique car c’est elle qui peut changer le soit des travailleurs » il s’avère donc que la politique est la voûte indispensable pour répondre aux aspirations de la classe ouvrière.

En plus , cette connexion interactive entre la politique et le syndicat des racines historiques qui remontent à l’époque de le syndical a des racines historiques qui remontent à l’époque de la naissance du mouvement syndical marocain pour clarifier cette idée tangible il suffit de citer l’exemple suivant la pratique de la grève générale de la CDT à toujours été utilisée à des moment de forte tension où à la proche des échéances politiques dans le but de peser plus lourd dans le processus de négociation.

Ainsi l’appel à la grève de 21 mai 2000 par la confédération démocratique du travail a été entériné pour dépasser l’érosion de la base de la confédération.

Ainsi, aujourd’hui on constate que chaque parti politique ait un bras syndical qu’il fait entrer dans l’enjeu politique dans l’espoir d’avoir une présence pesante dans l’arène politique et social.

Dans cette lignée on se rappelle très bien de la dernière grève qu’a en lien à l’occasion de la présentation d’un projet de loi relatif au code de la route par l’initiative de Karim Ghalab, A parement il s’agit d’une grève entérinée par des centrales syndicales qui refusent ce projet loi qu’elles qualifient d’injuste et d’impute d’être appliqué au Maroc alors qu’il est importé d’un pays européen (suède) qui conserve ses propres spécificité.

Mais si on voulait analyser plus profondément les choses on va découvrir qu’il s’agit plutôt d’une lutte farouche entre deux grands partis historiques au Maroc.

L’Istiqlal et l’USFP cette lutte a comme nous l’avons Vu revêtir un masque syndicat.

Plus pire que cela, la nomination des leaders syndicaux est déterminée par les dirigeants politiques dont dépendantes centrales syndicales ce qui met en jeu l’indépendance du syndicalisme marocain, cette indépendance censée être le garent de son efficacité.

– Gérard Fonteneau , le syndicalisme en Afrique

Section 2 : la balkanisation des syndicats

Dès la fondation de la première centrale syndicale au Maroc les organismes syndicaux n’ont plus cessé de germer.

C’est pour cela qu’on compte aujourd’hui au Maroc une trentaine de syndicats appartenant aux différentes professions et métiers existant au Maroc historiquement les scissions qu’a connues le champ syndical révêtissaient un caractère politique.

A titre d’exemple l’UMT qui dépendait du parti Istiqlal demandait pendent longtemps le monopole syndical Mais juste après la venue aux monde de l’union socialiste des forces populaires un autre syndicat va voir le jour il s’agit du CDT qui formait durant la période presque de deux décennie le bras syndicat de ce dernier.

Ce pluralisme exagéré des organisations syndicales a certes , plusieurs inconvénients D’abord, la multiplicité des discours syndicaux même souvent à produire chez les futures adhérents un dilemme et finissent généralement par le refus d’adhérer a aucun syndicat , ensuite ce pluralisme engendre souvent des enchères entre les syndicats ce qui compromet le mouvement syndical marocain de cette situation résulte une certaine dépréciation de l’action syndicale ce qui diminue abstraitement la confiance à l’égard d’eaux.

En outre, un autre problème se pose qui est celui de la représentativité ce problème se réalise par l’impossibilité de représentation des salariés par une trentaine de syndicats alors que le taux des salariés syndiqués ne dépasse guerre 8%*.

Ainsi on assiste aujourd’hui à une a une multiplication des syndicats, mais parallèlement les discours, les sentences les programmes les mentalités restent les mêmes durant les six décennies (la vie du syndicalisme marocain).

Aussi les syndicats de nos jours manquent d’imagination pour répondre aux aspirations de la classe ouvrière et son devenus incapables de suivie les défis que pose le rythme de la mondialisation c’est pourquoi on entend actuellement des voix qui parlent de l’agonie de mouvement syndical au Maroc qui vit sous l’émpire d’un archaïsme sur tous les niveaux.

statistiques récentes fournies par le ministre de l’emploi pour l année 2009

Section 3 : le caractère revendicatif

La plupart des auteurs et spécialistes dans les affaires syndicales marocaines se partagent l’idée selon lequel le syndicalisme demeure encore dans la phase classique de l’action syndicale.

Dans cette lignée, on entend actuellement des voix qui professent la nécessité du passage du syndicalisme revendicatif au syndicalisme participatif car dans le passé le patron était l’ennemi des travailleurs et inversement, a cette époque l’objectif du patron était d’exploiter le maximum possible la force du travail des salariés qui vivaient dans des circonstances humaines lamentable, de l’autre coté ceux-ci considéraient le patron comme un ennemi invincible dont seule la grève semble être el moyen le plus efficace pour juguler sont apat de lucre qui ne fait qu’accroître.

Actuellement, de nouveaux défis internes se présentent : le chômage qui fait un élan sans procèdent, surtout avec étendue de la crise et la flambée des prix de denrées de base qui fait entrer de nouvelles familles marocaines dans les ténèbres de la pauvreté.

Les défis externes incarnés par le développement du commerce international qui ne connaît pas de frontière ce qui met en péril l’économie nationale surtout les petites et moyennes entreprises qui n’ont pas un long souffle leur permettant de concurrencer ses homologues entreprises étrangères très puissantes.

A tous cela s’ajoute le problème de la globalisation considérée comme le défit de première instance par excellence

Devant cette situation, il s’avère que le patronat et les travailleurs doivent leur hostilité mutuelle pour faire équipe afin d’apporter des solutions aux dites défis que nous venons de citer surtout que la conjoncture mondiale actuelle fait que les investisseurs ont peur d’investir au Maroc puisqu’il savent que le syndicalisme marocain est trop revendicatif et que les jours de grève sont devenus des jours de vacance pour les travailleurs*.

Section 4 : l’immobilisme

Certes les syndicats à l’instar des partis politiques souffrent de nous jours d’une rigidité absolue au niveau de leur structure interne.

Dans ce sens il faut rappeler que les leaders syndicaux sont généralement contionnés par les partis dont ils dépendent ce qui cause un manque de dynamique et la mise en place d’une dictature stalinienne exercée par ces dirigeants historiques qui règnent en maître sur leurs syndicats.

Ce qui discrédite la noble action syndicale pour élucider ce point il suffit de donner quelques exemples Noubir Amoui ben seddik et autres qui ont resté à la tête de leurs syndicats depuis des décennies.

Alors comment peuvent ils être au courant des aspirations de la jeune classe ouvrier ?

Comment peuvent ils s’adapter avec les nouveautés et les vicissitudes vertigineuses qu’impose la conjoncture économique sociale et culturelle actuelle ?

Comment peuvent ils relever les défis de la globalisation avec toutes ses conséquences désastreuses ?

De cette vieillesse des dirigeant résulte la vieillesse des programmes et discours et finalités syndicales qui sont effectivement très vétustes et in conforme avec le contexte socio-économique de la vie moderne
Enfin on peut dire que seule une politique judicieuse et des programmes puissent être la clé de la crise du syndicalisme marocain*.

Section 5 : les surenchères des syndicats

De nos jours, les syndicats recourent à tous moyen susceptible de renforcer leur position. A ce niveau des dès l’approche des élections on entend plus de discours pompeux plus de promesses , plus de sentences optimiste, généralement les syndicats apparaissent a cette plus généralement les syndicats apparaissent a cette époque plus radicaux.

Or l’objectif est claire rafler le maximum du suffrage, car à travers ces élections ils peuvent bénéficier de plusieurs avantages recevoir des subvention accéder à la deuxième chambre du parlement.

De l’autre coté le salarié qui faisait foi à ces discours et promesses aura le sentiment du dépit en voyant qu’il a été dupé en voyant qu’il a été dupé par le programme des syndicats ce qui engendre un sentiment de haine à l’égard des institutions syndicales c’est pourquoi seuls 8 % les salariés sont syndiqués ce qui manifeste la crise dont vit le syndicalisme marocaine contemporain

* – guerard fonteneau le syndicalisme en afrique
* – www.abhatoo net ma
Le syndicalisme doit devenur un contr pouvoir dans la mise mondialiste

Pour citer ce mémoire (mémoire de master, thèse, PFE,...) :
📌 La première page du mémoire (avec le fichier pdf) - Thème 📜:
La physionomie du syndicalisme au Maroc
Université 🏫: Université Mly Ismail – Faculté des sciences Juridiques, Economiques Et Sociales
Auteur·trice·s 🎓:
B. Abderrahmane & S. El Mahdi & E. Driss

B. Abderrahmane & S. El Mahdi & E. Driss
Année de soutenance 📅: Mémoire de fin d’étude - Option: Droit Privé - 2008-2025
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