2.5. Médias sociaux médias traditionnels et information
Nous avons observé que le support des réseaux sociaux a changé. Pourtant il existe depuis des siècles des réseaux sociaux hors ligne. L’idée d’échanger et de partager avec des personnes qui ont des points communs a toujours été d’actualité. Une grande différence réside dans la rapidité avec laquelle l’information est diffusée. Les barrières géographiques sont également supprimées grâce à l’Internet; les médias traditionnels sont par contre plus dépendants des contraintes liées au territoire.
« Les réseaux sociaux en ligne sont partout, vous n’avez donc pas besoin de fixer une heure et un rendez-vous. Il vous suffit d’un clic de souris pour vous connecter sur votre réseau social favori, pour partager instantanément vos dires » (Perrin, 2009, p. 12). Cela signifie qu’actuellement chacun peut recevoir l’information du moment, rebondir sur une dépêche, encourager des gens, soutenir un mouvement ou voter sur des sujets.
Les médias sociaux se différencient des médias traditionnels tels que les journaux, la télévision, les livres, et la radio grâce à leurs caractéristiques: ils sont rapides, accessibles, faciles à mettre en place et ils requièrent peu de moyens financiers. En effet, les medias sociaux sont des outils relativement peu coûteux qui permettent à tout individu ou groupe d’individus de publier ou d’accéder à de l’information. Quant aux médias traditionnels, ils ont besoin d’argent pour la publication d’informations. Je précise que les médias traditionnels sont communément appelés « médias de masse ».
Comme expliqué plus précisément ci-dessus, « les médias sociaux dépendent des interactions entre les personnes et les services, ceux-ci utilisant la technique du Web 2.0 où un système de plateforme fonctionne comme moteur ou support d’interaction », indique Wikipédia. Aujourd’hui dans le monde de la publicité, les internautes et les fans font vivre et évoluer les marques; le consommateur interagit avec les entreprises. Celui qui a quelque chose à vendre doit désormais composer avec la communauté de consommateurs.
Les entreprises cherchent à provoquer un changement d’attitude du client et veulent rendre visible leur marque, leur produit ou autre. Le client est actuellement plus attentif aux messages diffusés par les entreprises. Par ses prises de position sur la toile, le « consommacteur » joue un rôle important dans le processus créatif des messages publicitaires.
Concernant plus précisément la Suisse, les investissements publicitaires sur Internet ont augmenté de 34% entre 2007 et 2008 pour atteindre 288 millions de francs., selon Media Focus. Le déplacement des budgets des médias classiques vers le Web est en marche et tout indique qu’il va se poursuivre. De plus, les spécialistes constatent que la crise a amplifié ce phénomène. Une explication est que les annonceurs sont plus enclins à utiliser les médias dont les performances sont mesurables, soit les médias sociaux.
Précisons que le budget d’une campagne sur un réseau social par exemple, est beaucoup moins importante qu’un budget de campagne sur un média traditionnel. Néanmoins la mise en place de ressources dédiées a un coût indirect.
2.6. Le Web 2.0
Pour convaincre les entreprises du potentiel des réseaux sociaux, il est essentiel d’expliciter la technologie qui rend possible leur utilisation. En effet, les médias sociaux sont liés au Web 2.0.
Le terme Web 2.0 n’a pas une définition précise admise par tous, il est définit plutôt par son contenu. Selon Wikipédia, c’est « un Web participatif, social et une intelligence collective ».
L’expression Web 2.0, utilisée en premier par Dale Dougherty en 2003, est diffusée par Tim O’Reilly en 2004 lors dune conférence sur le Web; elle s’est communément répandue à partir de 2007. Précisons que des critiques sont émises concernant l’utilisation abusive du terme dans un objectif purement marketing.
Le terme Web1 désigne des pages statiques, tandis que le Web 2.0 est dynamique. Ce nouveau principe donne au contributeur l’avantage d’ajouter de l’information à sa guise. Le Web 2.0 n’est pas seulement une révolution technologique mais avant tout un changement culturel. Pourtant certains affirment que le Web 2.0 est basé sur des technologies et des concepts du Web 1.0 et ils remettent en doute la nouveauté. Ce que l’on observe, c’est que grâce aux moyens supportés par le Web 2.0, l’internaute peut aisément proposer des sons, des images, des vidéos et ceci en temps réel. Il collabore à des projets, partage ses opinions et son ressenti et sans gène. Cette nouvelle dimension sociale donne un nouveau pouvoir à son utilisateur. Il devient ainsi proactif sur le Web. En effet, il y a un réel transfert de pouvoir. Les outils basés sur ces technologies sont simples d’utilisation et surtout faciles à mettre en place. Dans la majorité des cas, les réseaux sociaux sont gratuits pour des fonctions basiques.
Avec le Web 2.0, il faut prendre en compte deux aspects: les services et la technologie. Les services sont les blogs, les réseaux sociaux et les wikis entre autres, qui sont construits uniquement pour le Web et qui impliquent les consommateurs dans leurs contenus. L’internaute est participatif et particulièrement bien informé. L’avènement de techniques tels qu’AJAX (Asynchronous JavaScript and XML) permet de réaliser des interfaces utilisateurs plus simples et plus interactives. Au lieu de rafraîchir la page à chaque requête (accès à une base de données), les informations sont mises à jour dynamiquement, permettant de nombreuses possibilités. Les applications en ligne, telles que Google Docs, Zoho, etc. sont celles qui exploitent le plus ce type d’architecture. Pour les utilisateurs, les réflexes sont, grâce à AJAX, beaucoup plus naturels.
Le Web 2.0, un nouvelle manière de communiquer.
Le Web 2.0, un nouvelle manière de communiquer
Crédit photo: http://blog.aysoon.com/Le-Web20-illustre-en-une-seule-image
Quelles stratégies d’adoption peut-on proposer aux PME suisses qui désirent optimiser leur présence en ligne à l’aide des médias sociaux ?
Mémoire de fin d’études
Eracom, Ecole Romande d’Arts et Communication – Ecole supérieure

Pour citer ce mémoire (mémoire de master, thèse, PFE,...) :
Université 🏫: Ecole Romande d’Arts et Communication Eracom - Ecole Supérieure Es 370 Lausanne
Auteur·trice·s 🎓:
David Duperrex

David Duperrex
Année de soutenance 📅: Mémoire de fin d’études 2015
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