Les différences linguistiques entre la France et les Pays-Bas

2.2 Les réalités et difficultés culturelles dans le monde du commerce entre la France et les Pays-Bas
2.2.1 Les différences linguistiques entre la France et les Pays-Bas
On entend souvent que les Néerlandais trouvent que les Français ne parlent que le français et qu’ils ne parlent guère l’anglais. Est-ce que cette insinuation tenace est vraie ou fausse ? En considérant d’abord les différences linguistiques entre le français et le néerlandais, une analyse des connaissances des langues étrangères sera exposée afin de savoir si l’hypothèse peut être tenue.
Une famille de langues regroupe les langues qui ont des ressemblances et qui ont la même source, qui est une langue ancêtre. Faisant partie de différentes familles de langues, le français et le néerlandais diffèrent logiquement. Le français appartient aux langues romanes et le néerlandais est une langue germanique. Cette différence n’apparaît pas que dans le vocabulaire, mais aussi dans la grammaire. Mais cette différence ne devrait pas empêcher le commerce entre la France et les Pays-Bas. Comme nous avons indiqué dans le paragraphe 2.1, l’Union européenne mène une politique qui encourage les citoyens européens d’apprendre des langues étrangères à côté de la langue maternelle.
La France compte 65 millions d’habitants et dans le monde entier, 220 millions de personnes ont la langue française comme langue maternelle 89. De plus, au niveau mondial, environ 150 millions en 2011 utilisent le français comme seconde langue à part de leur langue maternelle. Ce phénomène est désigné sous le nom de la « francophonie » 90. Le fait que le français est parlé par un grand nombre de personnes dans le monde entier, indique l’importance de la langue française dans la communication internationale. En Europe, le français est une langue officielle en Belgique, au Luxembourg, en Suisse, en Italie, à Monaco et dans les îles anglo-normandes qui appartiennent à la Grande-Bretagne. Par contre, le néerlandais n’est une langue officielle qu’aux Pays-Bas et en Belgique 91. En effet, ce contraste montre le déséquilibre linguistique qui peut jouer un rôle dans la communication bilatérale entre la France et les Pays-Bas. Les Néerlandais sont connus pour leurs connaissances amples de langues étrangères. Dans un article de Frijhoff est analysé d’où vient cette expertise et comment ces connaissances ont été un outil dans le commerce international tel que les Néerlandais le font depuis le « Siècle d’or » 92.
Au XVIIe siècle, le multilinguisme pratique était bien développé aux Pays-Bas. Il s’agit de la pratique individuelle aussi bien qu’en groupe, dans l’oral et l’écrit. Ce sont surtout les groupes constitués qui ont joué un rôle considérable dans ce développement, car il est probable que la hiérarchie corporative a augmenté la durabilité de la diversité linguistique entre groupes ethniques, religieux et professionnels dans la société prémoderne. Les connaissances linguistiques actives – et c’était notamment le français qui était beaucoup et parfaitement fréquenté par les Néerlandais au XVIe siècle déjà. De plus, on parlait bien l’allemand, l’anglais, l’italien et l’espagnol. Cependant, il est important à noter que ce ont été notamment les marchands et les gouverneurs municipaux qui parlaient bien les langues étrangères grâce aux contacts internationaux pendant leur travail 93.
Actuellement, les Néerlandais ne pratiquent plus autant de langues qu’il y a quelques siècles, mais les connaissances de langues restent importantes aux Pays-Bas. Selon un sondage d’Eurostat, publié par le Bureau Néerlandais des Statistiques, ce sont les Néerlandais (40 %) et les Danois (43 %) qui utilisent le plus souvent une langue étrangère au travail, tandis que les Français (21 %) le font moins et cela s’explique entre autre par le fait qu’ils ont une offre limitée des cours en langues étrangères à l’école 94. De plus, une nouvelle tendance qui suit du fait que l’anglais a repris la fonction de lingua franca au XXe siècle a comme conséquence que beaucoup de Néerlandais parlent l’anglais, tandis que le pourcentage des Français qui parlent l’anglais reste restreint et ils ont tendance à continuer à parler le français : en 2006, 87 % des Néerlandais parlaient anglais contre 36 % des Français. De plus, 70 % des Néerlandais sont capables de mener une conversation en allemand et 29 % des Néerlandais se débrouillent en français, tandis que les pourcentages français sont moins élevés : 13 % parlent l’espagnol et 8 % parlent l’allemand. Ces pourcentages montrent que les connaissances des langues étrangères sont mieux développées aux Pays-Bas qu’en France. Cependant, 91 % des Français indiquent dans ce même sondage qu’ils souhaitent que leurs enfants apprendront l’anglais à l’école. Cela indique qu’il y a une volonté de commencer à mieux parler une langue étrangère, dont l’anglais en particulier 95. Cette tendance ressort également d’une étude de l’INSEE : en année scolaire 2001-2002, environ 90 % des élèves de l’enseignement secondaire ont choisi l’anglais comme langue vivante 96.
Or, bien que les Néerlandais aient une avance au niveau des langues étrangères, les Français sont prêts à apprendre des langues étrangères à côté de leur langue maternelle et l’image qu’ils ne parlent pas l’anglais est donc fausse. Grâce aux efforts linguistiques des deux parties, on peut s’attendre à ce que les attentes et attitudes commerciales des Français et des Néerlandais deviennent plus équilibrées au niveau linguistique. Est-ce que cela est le cas aussi pour leurs identités ?
2.2.2 L’identité culturelle des Français et des Néerlandais
La conception de l’identité française a déjà été traitée avec l’article de Liauzu 97. Dans son article, publié en 1988 dans le « Monde diplomatique », l’historien a expliqué que les nationalités et citoyennetés françaises paraissent pleines de paradoxes. Par contre, d’Iribarne explique que l’identité française est notamment un concept évident dans lequel les évènements historiques ont influencé la prise de décision et selon lui, ces évènements qui ont eu lieu au cours de l’histoire chronologique construisent l’identité française. La portée de son discours est que la France s’est ouverte sur le monde grâce aux élites et à l’Europe et que la société était la personnification des archaïsmes. Mais dès le XXIe siècle, la France s’est rendue compte que la solidarité avec le modèle« républicain » et les pensées nostalgiques à des temps révolus cessent et qu’il est l’heure de tourner la page 98.
Donc, si la France se modernise et s’ouvre vers le monde, au niveau bilatéral il y a encore des différences culturelles. Il est important à noter que l’identité culturelle est mesurable lors des interactions professionnelles et est analysable grâce aux connaissances des deux cultures. D’Iribarne insiste dans son œuvre sur la dynamique d’une entreprise internationale qui est nécessaire pour s’orienter sur la démarche de l’internationalisation 99. Quand un entrepreneur commence une coopération internationale, le familier devient étrange et les évidences se révèlent problématiques, selon d’Iribarne. De plus, l’entrepreneur découvre que ses éléments culturels ne sont qu’un construit social qui font d’autres cultures une culture étrange qu’il devra découvrir 100.
D’Iribarne explique de plus qu’il faut chercher des particularités qui sont propres à une culture et les comparer avec la culture étrangère. De cette façon, les évidences ne jouent plus un rôle et ainsi faudra-t-il changer le comportement et se mettre dans la peau d’un chercheur et devenir neutre 101. D’Iribarne explique qu’une démarche internationale est un processus social et politique ; les spécificités des entreprises françaises ou néerlandaises et si on rend compte et comprend les activités et départements dont il est question, on arrivera à une analyse préalable du partenaire futur. Le cadre national d’où sort un individu et qui rentre dans l’étrange lors de son travail, devient plus ample au cours de la démarche. Ses références culturelles qui sont en arrière-plan et qui déterminent le comportement et les connaissances générales resteront encore en vigueur, et ces références aussi sont applicables grâce au cours historique d’un pays. Dans le cas français, les derniers siècles furent marqués par des bouleversements intenses tels que la chute de l’Ancien Régime, ce qui a mené à la création d’une société sociale dans laquelle chaque individu est égal dans une commune liberté. Dans le cas néerlandais, il faut revenir au « Siècle d’or » du XVIIe siècle. La VOC explorait les océans et l’Asie afin d’enrichir la culture néerlandaise et grâce auxquels nous avons aujourd’hui des repas épicés. La compagnie était extraordinaire à l’époque, car les voyages étaient très risqués et on explorait des pays inconnus et étranges dont on ne parlait pas la langue des habitants 102.
Les différences culturelles sont donc le résultat du cours historique du pays et ont également leur influence sur les attitudes et attentes commerciales. En sachant que les Français et les Néerlandais ont des différences, ces connaissances peuvent être utiles pendant la préparation d’une rencontre avant de débuter une coopération bilatérale.
La discussion autour de l’ « exception française » fait preuve du fait qu’en France, on trouve qu’il existe une « identité française ». Cela ne s’applique pas aux Pays-Bas. En 2007, la princesse Maxima a déclaré qu’elle « n’a pas encore découvert l’identité néerlandaise» et que « le Néerlandais n’existe pas » 103 . Cette déclaration a bouleversé la discussion autour l’identité nationale des Néerlandais. Elle est également le point de départ de Frijhoff 104, qui se demande si Maxima a raison ou pas. Le fait qu’il existe un tel débat aux Pays-Bas indique qu’il n’est pas question de consensus sur l’identité collective des Néerlandais. Stokvis est du même avis que Frijhoff 105. Son point de départ est le développement de l’unification européenne qui renouvelle le débat sur l’identité nationale aux Pays-Bas. Dans ce débat, on réfère aux caractéristiques séculaires comme la lutte contre l’eau, la résistance au centralisme des Habsbourgs et l’urbanisation précoce et relativement corpulente. En 1992, le publiciste P. Scheffer se demande dans un article paru le 19 septembre 1992, ce que sont restées les curiosités néerlandaises – dans un sens positif – dans cette Europe unie. Les Pays-Bas étaient connus pour le visage de Janus ; d’un côté le marchand et de l’autre côté le pasteur. En effet, la question était, selon Wilterdink, sociologue culturel, de savoir ce qui était menacée : l’identité nationale, la solidarité nationale ou l’autonomie nationale, comme il l’a dit dans le « NRC » du 4 mars 1995. Selon lui, l’identité nationale était loin d’être menacée avec le décloisonnement, la sécularisation, démocratisation, urbanisation, extension de l’enseignement et l’apparition de la télévision et presse à ragots, ce qui ont rendu les Néerlandais encore plus néerlandais que jamais. Par contre, ce qui était menacée, c’était la solidarité nationale en tant qu’Etat-providence à cause de la compétition internationale et surtout l’autonomie nationale était sous le coup de l’intégration européenne. Selon Den Hollander, à cause de la conscience nationale, un individu crée un sentiment d’appartenir à un groupe (les initié(e)s) à l’égard des étrangers (profanes). En jugeant l’autre, l’individu se basera sur ses normes et valeurs nationales. Par conséquent, l’individu s’anoblit et méprise l’autre, ce qui peut mener à l’appréciation positive ou négative de l’autre peuple. Ceci est encadrée dans une image stéréotype du propre peuple et l’autre, basée sur des informations incomplètes, partiales ou même fictives. C’est ce qu’est nommé le stéréotypage 106.
Revenons sur la vision de Frijhoff 107, qui insiste également sur la question de savoir si l’identité néerlandaise existe comme telle. Ce qu’il expose premièrement, c’est que l’identité néerlandaise – dans le cas où elle existera – est variable et change tout le temps. De plus, il n’est pas question de consensus sur le genre de notre identité collective et sociale. Cependant, historiquement, le développement de l’identité nationale des Pays-Bas évolue de façon plus particulière que les autres pays européens. Premièrement, les Pays-Bas ont développé un centralisme de forme très intensive et omniprésente. Deuxièmement, les Néerlandais ont des connaissances historiques relativement limitées, au niveau de la vie quotidienne aussi bien que la façon dont on s’accommode de la société. Cette théorie peut être mise en relation avec la pratique : pendant mon année Erasmus à Paris, je me rendais compte que les étudiants français ont des connaissances historiques de loin mieux développées que moi. Ils connaissent très bien les faits et dates historiques, tandis que personnellement, je pense que l’enseignement néerlandais de l’histoire est moins difficile, complexe et détaillé et les gens de ma génération sont moins au courant de l’histoire que les Français 108 . Grâce à la globalisation et aux relations internationales, et également à la venue des immigrés, le débat autour de l’identité néerlandaise se renouvelle 109.
Frijhoff est un historien qui conclut sa conférence en insistant non seulement sur l’histoire néerlandaise, mais notamment sur son avenir. Selon lui, l’identité néerlandaise est la façon dont les Néerlandais souhaitent voir et construire leur avenir et non pas le carcan irrévocable de comment les Néerlandais sont devenus à cause du passé. « Maître dans son propre pays, mais également dans notre propre temps, et maître de notre avenir » 110.
Les visions française et néerlandaise décrites ci-dessus montrent une différence particulière fortement liée à l’identité entre la France et les Pays-Bas : les Français se laissent entraîner par leur histoire, tandis que les Néerlandais se concentrent sur leur avenir. On peut en conclure que les attentes et attitudes commerciales des Français et des Néerlandais diffèrent au niveau identitaire. Cette différence peut influencer la coopération bilatérale. Pour mieux l’expliquer, on traitera dans le prochain paragraphe une conséquence logique de différentes identités : le stéréotypage. Ensuite, dans le troisième chapitre, on traitera la question de savoir si cette différence se montre également sur les sites web français et néerlandais.
2.2.3 Dépasser les stéréotypes
Après avoir traité les identités française et néerlandaise, nous abordons la construction culturelle des stéréotypes ; qu’est-ce que les Français trouvent des Néerlandais et vice versa ? Se fondant notamment sur Leerssen 111 , Stokvis 112 et Frijhoff 113 , spécialistes en matière de l’identité nationale, de stéréotypes et de la formation de l’image de l’Autre, les théories seront illustrées également par nos expériences.
Chacun a un cadre référentiel qui est exemplaire pour sa vision par rapport à l’Autre. Par exemple, étant Néerlandaise et en écrivant ce mémoire, j’ai beaucoup réfléchi sur ma propre identité néerlandaise, mais aussi européenne. Car, je ne suis plus seulement néerlandaise, mais également étudiante en français. Cela a eu pour conséquence que j’ai passé un an de ma vie en France. C’est là où j’ai suivi des cours de l’histoire française et inconsciemment, j’ai comparé les faits à l’histoire néerlandaise. Je m’y suis aperçue que je n’étais pas tout à fait objective par rapport à l’histoire française, conséquence directe de mon identité néerlandaise. De plus, en rencontrant des Français, Italiens, Allemands, Espagnols et Coréens, je me suis également rendue compte de mon identité européenne. Car même s’il existe des différences identitaires entre les Européens, il y a aussi beaucoup de ressemblances, dont l’euro est une valeur liante. Par contre, les différences que j’ai notées ont toujours été marquées de ma vision néerlandaise. Par exemple, j’ai trouvé que les Italiens mangent tard en ayant moi-même l’habitude de manger vers 18h30. De plus, le dîner italien dure plus longtemps que le néerlandais. De l’autre côté, les Italiens devront avoir eu l’impression que les Néerlandais mangent tôt et rapidement.
Ce cadre référentiel a pour conséquence que l’on va penser en stéréotypes quand on compare sa propre culture à une autre. C’est ce que dit également Leerssen 114. Il explique que l’on subit d’autres cultures, mais surtout par réputation. Nous avons une « image » en tête de ce que c’est l’Autre. Par exemple, les Néerlandais disent souvent que les Belges sont « stupides », les Anglais sont « affectés » et les Français sont « bureaucratiques ». Même si ces images ne sont pas basées sur la vérité, il y a un certain degré dans lequel ces images sont vraies, car il faut également reconnaître qu’il existe des différences entre un Anglais et un Français. L’imagologie est une discipline scientifique qui part de la présupposition que « le dégré de la vérité de ces lieux communs n’est pas un problème nécessaire pour l’analyse savante ». Par conséquent, les imagologistes sont capables de maintenir une objectivité scientifique en étudiant les stéréotypes nationaux. La question principale lors de leurs études est donc de savoir comment les caractéristiques nationales sont devenues reconnaissables. Par exemple, quand on entend dire d’un Français qu’il est chauvin, il faut se poser les questions : qui dit cela ? Quel est le public auquel l’auteur s’adresse? Pourquoi est-il important de le dire comme tel ? Quelles sont les circonstances politiques pendant lesquelles ceci est dit ?, etc. Ces questions mènent à une construction intertextuelle. Il s’agit d’un moment pendant lequel le public reconnaît un lieu commun. Les stéréotypes qui seront formés de suite, peuvent être positifs ou négatifs, dépendant des circonstances politiques, dont il faut dinstinguer la « xénophobie » et l’ « exotisme ». La représentation de l’Autre est divisée en une « auto-image » et une « hétéro-image », car les images influencent le comportement par rapport à sa propre culture (auto-image) et le comportement par rapport à l’autre (hétéro-image). C’est là 0ù ressort la subjectivité, parce que l’auto-image est toujours en vigueur dans la représentation de l’autre culture. Ceci est inévitable et est également une des différences principales entre une « image » et de l’information objective. Par conséquent, personne n’est capable de décrire une identité culturelle, car il s’agit sans doute d’une différence culturelle et une nation est donc perçue comme étant différente des autres 115.
En sachant ce que sont les stéréotypes, il faudra ensuite insister sur la concrétisation de ces stéréotypes qui existent entre la France et les Pays-Bas. Premièrement, on entend souvent les Néerlandais dire que les Français sont bureaucratiques et fiers de leur pays. Les Français, à leur tour, pensent que tous les Néerlandais fument du cannabis et qu’il y a des moulins partout. Comment peut-on dépasser ces stéréotypes ?
Les théories de l’imagologie ont montré que la subjectivité reste en vigueur et qu’un chercheur ne peut donc pas former une image objective de l’Autre. Cependant, en sachant que le degré de la vérité est sous pression n’empêche pas le chercheur d’arriver à une analyse savante de l’Autre et en posant des questions qui mettent en perspective le contexte dans lequel est exprimé un stéréotype. Donc si on est capable de rechercher les stéréotypes et de les reconnaître, il serait logique qu’il sera possible aussi de dépasser les stéréotypes. Quand un entrepreneur entre en contact avec quelqu’un d’autre qui n’est pas de même origine, on peut s’attendre à ce que l’on se forme une image de l’Autre et que ce stéréotype influence le comportement par rapport à l’Autre. Le fait que ce mémoire traite le e-commerce dans un contexte de diversité culturelle, c’est nécessaire de trouver une solution qui est adaptable à la situation future da ns laquelle un entrepreneur français doit prendre en compte les normes et valeurs commerciales et culturelles afin qu’il puisse réussir à l’étranger.
Lire le mémoire complet ==> (Lancer une entreprise e-commerce aux Pays-Bas
Un guide pour une implantation réussie
)

Mémoire de fin d’études – Université d’Utrecht
Master de Langue et Civilisation Françaises – Spécialisation: Communication Interculturelle
______________________________________________
89 Organisation Internationale de Francophonie, 220 millions de francophones dans le monde –http://www.francophonie.org/ – le 22- 01-2012.
90 Sleeman, P. (2006). Inleiding Franse taalkunde (syllabus). Amsterdam: Universiteit van Amsterdam, p. 1.
91 Ibid., p. 2-3.
92 Frijhoff, W. (2010). Meertaligheid in de Gouden eeuw. KNAW, deel 73, N° 2, p. 5-68.
93 Frijhoff, W. (2010). Meertaligheid in de Gouden eeuw. KNAW, deel 73, N° 2, p. 23-24.
94 Ingen Schenau, F. van – Vreemde talen – http://www.cbs.nl/ – le 28-11-2011.
95 Eurobarometer 243 – Die Europäer und ihre sprachen – http://www.ec.europe.eu/ – le 28-11-2011.
96 Barre, C. – Les langues vivantes dans le second degré en Ile-de-France – http://www.insee.fr/ – le 28-11-2011.
97 Liauzu, C. (1988). L’identité française entre archaïsme et modernité. Dans : Monde Diplomatique, août 1988, p. 18 -19.
98 D’Iribarne, Ph. (2006). L’étrangeté française. Paris : Editions du Seuil, p. 7.
99 D’Iribarne, Ph. (2002). Cultures et mondialisation: gérer par-delà les frontières. Paris : Editions du Seuil, p. 331-357.
100 Ibid., p. 331.
101 Ibid., p. 331-357, p. 332.
102 VOC Kenniscentrum, Oprichting, organisatie en ondergang van de VOC, https://www.voc-kenniscentrum.nl/ , le 16-11-2011.
103 Stokvis, P. (1997). « Nationale identiteit, beeldvorming, stereotypen en karakteristieken: het debat over nationale identiteit ». Dans: Theoretische geschiedenis : kritiek, samenvattingen, aanwinsten instituutsbibliotheek, bibliografie van tijdschriftartikelen. Amsterdam: Universiteit van Amsterdam, p.279-288.
104 Frijhoff, W. (2008). Nederlandse identiteit, feit of fictie? Identiteit zonder lidwoord. Johan de Witlezing du 09-10-2008.
105 Un des éditeurs du « NRC » (2007). Máxima: ‘Nederlandse identiteit nog niet ontdekt’ – http://www.nrc.nl/ – le 21-11-2011.
106 Leerssen, J. (2003). «National identity and national stereotype». Identity handbook Imagologie; http://cf.hum.uva.nl/images/info/leers.html, le 18-11-2011.
107 Frijhoff, W. (2008). Nederlandse identiteit, feit of fictie? Identiteit zonder lidwoord. Johan de Wittlezing du 09-10-2008, p. 1-2.
108 Ceci est une détermination personnelle qui n’a pas de but subjectif, mais devra surtout être illustrative et exemplaire.
109 Frijhoff, W. (2008). Nederlandse identiteit, feit of fictie? Identiteit zonder lidwoord. Johan de Wittlezing du 09-10-2008, p. 6.
110 Frijhoff, W. (2008). Nederlandse identiteit, feit of fictie? Identiteit zonder lidwoord. Johan de Wittlezing du 09-10-2008, p. 13.
111 Leerssen, J. (2003). «National identity and national stereotype». Identity handbook Imagologie; http://cf.hum.uva.nl/images/info/leers.html.
112 Stokvis, P. (1997). « Nationale identiteit, beeldvorming, stereotypen en karakteristieken: het debat over nationale identiteit ». Dans: Theoretische geschiedenis : kritiek, samenvattingen, aanwinsten instituutsbibliotheek, bibliografie van tijdschriftartikelen. Amsterdam: Universiteit van Amsterdam, p.279-288.
113 Ibid., p. 13.
114 Leerssen, J. (2003). «National identity and national stereotype». Identity handbook Imagologie; http://cf.hum.uva.nl/images/info/leers.html.
115 Ibid.
 

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