Les régimes providentiels à l’ère post-industrielle

Les régimes providentiels à l’ère post-industrielle: reconfiguration ou résilience ?

Université de Montréal

Faculté des Arts et Sciences

Département de sociologie

systèmes de protection socialeLes régimes providentiels à l’ère post-industrielle :

reconfiguration ou résilience ?

Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures

En vue de l’obtention du grade de maîtrise ès sciences (M.Sc.) en sociologie

Présenté par :

Guillaume Boucher, 2007

a été évalué par un jury composé des personnes suivantes :

Deena White  Président-rapporteur

Paul Bernard Directeur de recherche

Axel van den Berg Membre du jury

Résumé

L’approche des régimes providentiels élaborée par Esping-Andersen dans les années 1990 présente un grand intérêt dans l’appréhension des lignes directrices de la protection sociale : elle met en relief le jeu d’interrelations entre différents piliers de bien-être (l’État, le marché et la famille) dans la production et la distribution du bien-être.

Esping-Andersen a identifié à cet effet trois types de régimes providentiels : les régimes social-démocrate, libéral et conservateur (qui correspondent respectivement aux pays nordiques, anglo-saxons et d’Europe continentale) auxquels certains observateurs ont rajouté le type latin, qui correspond aux pays d’Europe du Sud (Espagne, Grèce, Italie, Portugal).

Ces régimes se sont consolidés dans un contexte industriel d’après-guerre et on peut se demander s’ils peuvent tenir la route à l’ère post-industrielle. En effet, le jeu d’interrelations entre l’État, le marché et la famille est appelé à connaître des reconfigurations, pour répondre plus adéquatement aux divers risques nouveaux qu’encourent les individus.

La résilience des régimes providentiels est donc mise à l’épreuve et doit composer avec de nouvelles réalités sociales et économiques qui peuvent l’amener vers des terrains qui lui étaient jusque là inconnus.

Notre examen s’intéresse à l’évolution des régimes providentiels à l’ère post-industrielle. Nous cherchons à caractériser et à différencier vingt pays de l’OCDE sur la base d’indicateurs quantitatifs de dépenses publiques et de situations socio-économiques couvrant la période de 1985 aux années 2000.

Au moyen de l’analyse factorielle des correspondances et de l’analyse de classification hiérarchique, nous avons pu dégager des regroupements de pays qui correspondent assez fidèlement à la typologie d’Esping-Andersen et à ses développements subséquents et à mettre en relief différentes formes de protection sociale à l’ère post-industrielle : soit «l’activation par l’investissement social» dans les pays nordiques, «l’activation laissée au marché» dans les pays anglo-saxons, «l’activation comme projet en devenir» dans les pays d’Europe continentale et, finalement, «la faible référence à l’activation» dans les pays d’Europe du Sud.

Mots-clés : régimes providentiels, piliers de bien-être, État, marché, famille, résilience

Abstract

The welfare regime approach introduced by Esping-Andersen in the 1990s is of great interest in the field of social protection: it is based on the interplay between welfare pillars (the state, the market and the family) in the production and distribution of welfare.

Esping-Andersen identified three welfare regimes: a social-democratic regime (Nordic countries), a liberal regime (Anglo-Saxon countries) and a conservative regime (Continental European countries). Some researchers pushed for the addition of another regime to Esping-Andersen’s typology: the Latin regime, which corresponds to Southern European countries (Greece, Italy, Portugal and Spain.)

The foundations of welfare regimes were established in a post-war industrial context and one can wonder if they can hold their ground in the post-industrial era. The interplay between regime pillars is subject to change, to cope more efficiently with various new risks encountered by individuals. Thus, the resilience of welfare regimes is challenged in the post-industrial era and must deal with new social and economic realities.

Our research focuses on the evolution of welfare regimes in the post-industrial era. Using factorial correspondence analysis and cluster analysis, we seek to characterize and differentiate 20 OECD countries using quantitative indicators of public spending and socioeconomic situations from 1985 to the 2000s.

Our results show groupings of countries similar to Esping-Andersen’s typology and its subsequent developments.

Our results also demonstrate different ways of dealing with social protection in the post-industrial era: “activation through social investment” in the Nordic countries, “activation through the market” in the Anglo-Saxon countries, “activation as a work in progress” in the Continental European countries and “low-key activation” in the Southern European countries.

Key words: welfare regimes, welfare pillars, state, market, family, resilience

Remerciements :

Je tiens à d’abord à remercier mon directeur de recherche, M. Paul Bernard, qui m’a guidé tout au long de l’écriture de ce mémoire par ses conseils, ses idées et ses intuitions. Il a fait preuve de beaucoup de patience à mon égard et a su me transmettre sa passion de la sociologie et faire de moi un meilleur chercheur. Je tiens également à remercier mes parents, Marie-Claire et Michel, et ma sœur Geneviève pour leur présence et leur soutien qui sont des plus précieux pour moi. J’aimerais aussi remercier quelques membres de ma famille et des amis : Jean-Philip, Baptiste, David, Guillaume, Liz, Jacinthe, Nico, Louis, Joël, Albert, Michel et Béatrice.

Finalement, je voudrais remercier tous les professeurs qui m’ont donné le goût de la sociologie, particulièrement Jocelyn Routhier au Collège Ahuntsic, Jeronimo Jerkovic et Gilles Houle, qui nous a quitté récemment.

Je dédie ce mémoire à mon oncle Daniel Ménard, qui lutte contre le cancer et qui fait preuve d’un courage remarquable.

Introduction

L’État-providence à la croisée des chemins

En ce début de vingt-et-unième siècle, l’architecture de l’État-providence connaît certains remodelages pour qu’elle puisse être en mesure de répondre aux défis et aux risques que posent les sociétés post-industrielles : une économie largement globalisée et tertiarisée qui commande une qualification accrue de la main-d’œuvre; le chômage chronique et les épisodes de pauvreté affligeant les travailleurs qui peinent à s’intégrer dans cette économie; la diversité des risques et des besoins qui touchent les familles modernes et leur bien-être; le vieillissement de la population qui pèse lourd sur les coffres de l’État et qui alimente des débats autour de la réforme des systèmes publics de retraite, etc.

Les logiques d’assistance propres aux États-providence sont appelées à être remaniées, sans pour autant se dénaturer complètement, pour qu’elles puissent tenir la route face à la pluralité et la complexité des risques caractéristiques des sociétés post-industrielles.

À la croisée des chemins, l’État-providence est confronté à une série de questions épineuses qui remettent en question les compromis historiques entre acteurs et groupes sociaux sur lesquels il repose.

Le passage à l’ère post-industrielle implique une série de nouveaux compromis avec lesquels l’État-providence doit jongler pour consolider ses repères identitaires dans un contexte économique marqué notamment par l’éclatement des frontières nationales, une croissance de la part des services dans le marché du travail et une flexibilité dans la production et le procès de travail.

La configuration actuelle de l’économie apparaît plus contraignante pour l’État-providence, ce qui entraîne des conséquences notables dans l’univers des possibles en matière de protection sociale.

À cet effet, Iversen et Wren ont noté que la poursuite des objectifs de création d’emplois, d’égalité dans le traitement salarial et d’équilibre budgétaire est problématique dans des économies tertiarisées; tout au plus deux de ces objectifs peuvent être atteints simultanément, d’où le trilemme des économies de services :

« A combined emphasis on the goals of equality and budgetary restraint will tend to constrain both private and public sector employment expansion, entailing increasing costs in terms of overall employment in the context of de-industrialisation. By contrast, the simultaneous pursuit of the goals of equality and employment creation requires high levels of spending, and with it higher levels of debt and/or taxation.

Meanwhile, the cost of private service sector expansion (the alternative strategy for combining budgetary restraint with employment creation) is the relaxation of the welfare state protection at the lower end of the wage scale and increased levels of income inequality.»

Au-delà de ce trilemme d’ordre macroéconomique, certains observateurs estiment que l’État-providence subit des contraintes économiques importantes reliées à la globalisation, qui constituerait une force capable de réorganiser en profondeur l’architecture de la protection sociale et d’ébranler ses fondations.

Sous le poids de l’économie mondiale, les pays occidentaux seraient engagés dans une «course vers l’abîme» («race to the bottom») qui les ferait converger vers un modèle néolibéral de protection sociale.

Si cette perspective ne s’est toujours pas manifestée empiriquement, c’est que les pressions de la globalisation se font ressentir différemment dans les pays occidentaux et qu’elles s’accommodent dans chaque cas à une logique institutionnelle historiquement construite.

En ce sens, la globalisation ne peut être appréhendée comme une force exogène déterminante dans l’évolution des systèmes de protection sociale.

Mais à l’inverse, il serait tout aussi trompeur de croire à la pérennité des systèmes de protection sociale en regard du poids historique que portent leurs institutions. Les institutions représentent certes une force endogène contraignante dans l’évolution des lignes directrices de la protection sociale, mais elles ne peuvent être complètement imperméables à l’influence de facteurs extérieurs.

Comme le notent Hassenteufel et Palier, il ne faut pas tomber dans le piège des déterminismes dans l’analyse des systèmes de protection sociale et des facteurs qui peuvent leur donner forme :

«Chacune de ces approches semble trop fonctionnaliste, en affirmant que tous les États-providences doivent converger du fait des forces de la globalisation, ou bien que chaque régime de protection sociale reste le même quand il s’ajuste, du fait de la dépendance institutionnelle.

Que ce soit pour dire qu’il n’y a qu’une bonne voie (one best way) pour s’adapter à la globalisation, ou bien qu’il n’existe qu’une voie historique (the historical path) pour répondre à la globalisation au sein d’un même régime d’État-providence, on reste dans le monde de TINA (there is no alternative)

Cette rhétorique autour des facteurs endogènes et exogènes qui donnent forme à des systèmes de protection sociale pose inéluctablement la question de la résilience institutionnelle de l’État-providence : celui-ci peut-il tenir la route dans des économies de services ? Et, surtout, comment peut-il être redéployé sans renier pour autant l’héritage qu’il porte ?

Pour plusieurs observateurs, la résilience de l’État-providence en Occident est sérieusement mise à l’épreuve depuis quelques années : inadapté aux réalités des économies post-industrielles, il n’aurait pas passé l’épreuve du temps et représenterait, à la limite, un boulet pour le développement économique.

Ce genre de critiques a notamment contribué à l’émergence de nouveaux paradigmes sur des formes de gouvernance qui permettraient de mettre à jour les formes que revêt la protection sociale. On peut noter à cet effet la perspective des politiques actives sur le marché du travail.

Les politiques actives ont graduellement gagné du terrain en Occident pour faire face sous un autre angle au problème du chômage ou, plus largement, de la non-intégration en emploi : contrairement aux mesures traditionnelles de soutien (dites passives) qui s’articulent sur la base de transferts aux prestataires, les politiques actives cherchent explicitement à créer des ponts vers le marché du travail et prennent essentiellement la forme de services axés sur l’employabilité des prestataires.

Ces politiques redéfinissent quelque peu le rôle du prestataire : celui-ci a maintenant l’obligation de s’engager dans une démarche de réinsertion à travers laquelle il aura l’occasion de mettre à jour ses compétences ou d’en acquérir de nouvelles.

Elles en viennent aussi à redéfinir le rôle de l’État, qui se fait maintenant le promoteur de l’activité, dans un nouveau partenariat avec les prestataires. L’émergence des politiques actives marque sans doute un tournant dans l’évolution des systèmes de protection sociale, dans la mesure où elles renvoient à une manière plus proactive d’adresser le problème du chômage.

Si ce genre de politiques connaît des développements inégaux d’un pays à l’autre, il n’en demeure pas moins qu’elles suscitent beaucoup d’intérêt tant chez les décideurs politiques que dans la communauté scientifique : le terme «politiques actives» est pour ainsi dire à la mode.

L’attrait de ce terme réside sans doute dans le fait qu’il marque une rupture par rapport à une approche dite passive : en ce sens, il est porteur de changement. Les politiques actives constituent un exemple parmi tant d’autres perspectives de réorientation de la protection sociale qui ont été mises de l’avant ces dernières années.

En somme, la période actuelle est considérée comme un moment charnière dans l’évolution de l’État-providence, ce dernier étant à la croisée des chemins quant à sa façon de mettre en œuvre des mesures de protection sociale.

Une des questions centrales que pose l’évolution de l’État-providence concerne la voie sur laquelle il est engagé à l’ère post-industrielle : est-il soumis à un régime minceur qui pave la voie à un retrait de la protection sociale, ou bien demeure-t-il attaché à un parcours institutionnel résilient, qui est plus ou moins apte à répondre aux réalités des économies de services ? Cette question nous servira de fil conducteur dans notre examen et nous tenterons de la mettre à l’épreuve tant sur le plan théorique qu’empirique.

Dans le cadre du présent mémoire, nous analyserons l’évolution de la protection sociale dans vingt pays de l’OCDE de 1985 à 2000 à l’aide d’indicateurs quantitatifs.

Notre approche comparative est construite sur la base des travaux d’Esping-Andersen sur les régimes providentiels et de leurs développements subséquents. Comme nous le verrons subséquemment, la particularité de l’approche des régimes providentiels tient au fait qu’elle permet d’appréhender la protection sociale sous un angle global, à travers le jeu d’interrelations entre l’État, le marché et la famille dans la production et la distribution du bien-être.

D’un point de vue méthodologique, notre examen repose sur une approche inductive : les méthodes que nous privilégions, soit l’analyse factorielle des correspondances et l’analyse de classification hiérarchique, permettent de dégager de grandes dimensions sur la base desquelles nous pourrons rapprocher et différencier les cas de notre analyse.

La particularité de notre approche tient aussi à la conjugaison de deux dimensions d’indicateurs, les dépenses publiques et les situations socio-économiques, que nous posons dans une relation de causalité mutuelle : les dépenses publiques contribuent à façonner des situations socio-économiques qui, à leur tour, influencent l’orientation des dépenses publiques, en les amenant à s’ajuster au besoin.

Comme nous le verrons plus loin, en considérant simultanément les dimensions institutionnelle et socio-économique des régimes providentiels plutôt que les poser en opposition, nous enrichissons notre contexte interprétatif en dépassant certaines querelles qui prévalent quant à la façon d’appréhender l’univers de la protection sociale.

Plan du mémoire

Les deux premiers chapitres sont consacrés aux bases théoriques de notre examen : dans le premier, nous camperons notre perspective des régimes providentiels en mettant en relief leurs réponses classiques aux risques sociaux et économiques, alors que dans le second, nous examinerons les implications du passage à l’ère post-industrielle en ce qui concerne les rapports entre l’État, le marché et la famille dans la production et la distribution du bien-être.

Dans le troisième chapitre, nous formulerons de façon synthétique notre problématique de recherche à partir des bases théoriques que nous aurons dégagées préalablement.

Le quatrième chapitre consiste en une revue de littérature sélective de travaux quantitatifs dont l’orientation méthodologique se rapproche de la nôtre, qui nous permettra de mettre en perspective et de camper la spécificité de nos décisions méthodologiques.

Le cinquième chapitre est consacré aux bases méthodologiques de notre examen : nous y présenterons entre autres nos variables ainsi que les méthodes d’analyse que nous avons retenues, à savoir l’analyse factorielle des correspondances et l’analyse de classification hiérarchique.

Les deux derniers chapitres portent sur nos résultats d’analyse : dans le premier, nous examinerons de façon exhaustive la situation des régimes providentiels dans les années 2000, alors que dans le second, nous décrirons l’évolution des régimes depuis 1985 en dégageant les éléments de continuité ou de changement qui s’affirment dans le temps.

Voir T. Iversen et A. Wren (1998) «Equality, employment and budgetary restraint : the trilemna of the service economy», dans World Politics, 50, pp.507-546

A. Wren (2001) «The challenge of de-industrialisation: Divergent ideological responses to welfare state reform», dans B. Ebbinghaus et P. Manow (eds.) Comparing Welfare Capitalism: Social policy and political economy in Europe, Japan and the USA, London/New York, Routledge, p.246-247

P. Hassenfeutel et B. Palier (2001) «Le social sans frontières ? Vers une analyse transnatiuonaliste de la protection sociale», dans RIAC – Lien social et politiques, 45, p.19-20

Présenté par : Guillaume Boucher

Table des Matières

Introduction : l’État-providence à la croisée des chemins
Plan du mémoire
Chapitre 1 – Les repères historiques des régimes providentiels
1.1 La typologie d’Esping-Andersen et ses développements
1.1.1 Les droits de démarchandisation
1.1.2 La stratification sociale
1.1.3 Les critiques féministes et la défamilialisation
1.2 Le régime social-démocrate
1.3 Le régime libéral
1.4 Le régime conservateur
1.5 Le régime latin
1.6 La résilience des régimes providentiels
Chapitre 2 – La reconfiguration des rapports entre l’État, le marché et la famille à l’ère post-industrielle
2.1 L’évolution des rapports entre les piliers de bien-être
2.2 Les rapports entre les régimes providentiels et les régimes de production
2.3 Étudier l’évolution des régimes providentiels
Chapitre 3 – Problématique de recherche
3.1 Les régimes providentiels
3.2 Les piliers de bien-être
3.2.1 L’État
3.2.2 Le marché
3.2.3 La famille
3.3 La résilience des régimes providentiels
Chapitre 4 – Revue de littérature sélective d’études quantitatives sur l’évolution de la protection sociale
4.1 Obinger et Wagschal
4.2 Hicks et Kenworthy
4.3 Powell et Barrientos
4.4. Huber et Stephens
Chapitre 5 – Données et méthodes d’analyse
5.1 Le choix de la période et des points d’observation
5.2 Le choix des pays
5.3 Le choix des variables
5.4 Les difficultés rencontrées dans la construction de la base de données
5.5 L’analyse factorielle des correspondances
5.6 L’analyse de classification hiérarchique
5.7 Les types-idéaux
Chapitre 6 – Les régimes providentiels dans les années 2000
6.1 Le choix du nombre d’axes factoriels
6.2 Le positionnement des pays sur les deux premiers axes factoriels
6.3 Les regroupements de pays à l’épreuve de la classification hiérarchique
6.4 Présentation et interprétation du premier axe factoriel
6.5 Présentation et interprétation du deuxième axe factoriel
6.6 Discussion
Chapitre 7 – L’évolution des régimes providentiels de 1985 aux années 2000
7.1 L’évolution du classement des pays de 1985 aux années 2000
7.2 L’activation et le poids des transferts sociaux : deux axes structurants des régimes providentiels dans le temps
7.2.1 L’activation : de l’investissement social à la solution du marché
7.2.2 La part des transferts sociaux dans l’appareil de protection sociale
7.3 Les pays nordiques : l’activation par l’investissement social
7.4 Les pays anglo-saxons : l’activation laissée au marché
7.5 Les pays d’Europe continentale : l’activation, un projet en chantier
7.6 Les pays d’Europe du Sud : l’activation, l’inaccessible étoile
7.7 Recul ou reconfiguration des régimes providentiels depuis 1985 ?
Conclusion
La protection sociale réexaminée l’ère post-industrielle
Bibliographie

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