Les stratégies correctives de l’économie marocaine

Les stratégies correctives de l’économie marocaine

§2- Essai sur les stratégies correctives de l’économie nationale

A- Stratégie de base

La principale stratégie découlant de l’analyse des forces et des faiblesses consistera à exploiter les atouts existants, principalement, la main d’œuvre qualifiée, les cadres techniques et commerciaux, et les réserves financières privées qui sont très intéressantes. De plus, il faut accroître la productivité et l’implantation sur les marchés locaux et étrangers.

Afin de favoriser les innovations, il convient aussi de créer un environnement propice garantissant l’accès au savoir-faire.

Un autre volet stratégique consiste à développer de plus en plus des coopérations entre industries produisant des gammes de produits de même nature (coopérations horizontales) soient entre fournisseurs et producteurs (coopérations verticales) afin d’éviter de s’affronter et s’affaiblir mutuellement en se livrant à une concurrence impitoyable.

De même, la mise en place de capacités d’étude des marchés pourrait être la solution idéale pour les entreprises soucieuses de s’orienter à l’exportation.

B- Mesures prioritaires à mettre en œuvre pour le PMAN

  • Le PMAN doit être axé plus fortement sur les besoins réels de l’industrie marocaine, qui découlent de la volonté d’amélioration de la compétitivité des entreprises,
  • « La Marocanisation » du programme et ne se concentrer pas sur des mesures et des projets financés partiellement ou en intégralité par l’UE ;
  • L’allégement et l’accélération des procédures administratives et l’adoption d’une stratégie d’ensemble incluant la politique fiscale, financière…. ;
  • Eliminer les faiblesses du CNMN du point de vue des ressources humaines et organisationnelles. et supprimer les barrières pour les PME.
  • Elaborer un programme entièrement finalisé sur le plan technique et financier.
Conclusion

L’évaluation du PMAN de l’entreprise Marocaine montre qu’en l’état actuel des choses, seul un petit nombre de mesures de restructuration ont été entièrement menées à bien, mais que beaucoup de projets importants n’ont pas encore été mis en chantier.

Toutefois, l’aménagement du PMAN est un processus complexe. De nombreuses roues doivent s’engager avant que le train de l’économie nationale (marocaine) ne puisse s’élancer vers l’horizon de la compétitive.

Conclusion générale de partie I

L’environnement de l’entreprise marocaine a connu au cours de ces toutes dernières années de profondes mutations qui sont porteuses d’exigence sévères en termes de mise à niveau technologique et organisationnelle, mais aussi en termes de modernisation des méthodes de gestion.

Dans un contexte de forte mondialisation des échanges, le tissu industriel marocain devrait être arrimé, à court terme, à l’un des principaux ensembles économiques régionaux.

Au cœur de ce tourbillon de changements, l’entreprise est amenée à jouer, progressivement, un rôle encore plus dynamique.

Au tour d’elle, tout s’accélère, la compétition est plus en plus rude que jamais, les changements de l’environnement conduisent en effet à des remises en cause des métiers, des structures organisationnelles, des techniques de gestion et des comportements.

A l’heure de la mondialisation, c’est tout un plan de management traditionnel qui est remis en question. Chaque entreprise, chaque individu devra trouver ses propres solutions en partant du principe qu’aujourd’hui, la richesse n’est plus dans le capital mais dans l’intelligence.

L’avenir de l’économie marocaine entière dépendra de la capacité de nous entrepreneurs à s’adapter aux nouvelles données concurrentielles.

Toutefois, l’action entreprise ne peut donner les résultats escomptés que dans la mesure où les conditions préalables sont réussies : les nécessaires réformes de structure, une volonté politique indiscutable…

Ce qui fait que, la mise à niveau de l’entreprise n’est pas une simple option, mais un impératif pour la pérennité, une étape d’un processus continu, une démarche dynamique de l’économie et de l’entreprises tout au long de leur processus de développement et en vue de leur adaptation aux nouvelles données. Ce qui nécessite la conjugaison des efforts des pouvoirs publics et des opérateurs économiques privés.

tissu industriel du MarocUne analyse du tissu industriel du Maroc permet de dégager une remarque frappante qui réside dans le fait que Celui-ci est constitué de plus de 95% de PMI/PME fondamentalement des micro-unités d’origine familiale.

Cela pose l’urgence et la gravité d’avancer les actions de mise à niveau à leur vitesse maximale. Afin de permettre à ces entreprises de faire face aux échéances fatidiques.

En général, fournir du travail aux sans emplois dont le nombre s’accroît d’un an à l’autre, améliorer le niveau de vie de la population, supprimer progressivement la misère et la pauvreté, assurer aux habitants des soins et une éducation digne du 21éme siècle, réussir son entrée dans le  3éme millénaire dans un univers globalisé et sans pitié pour les pays qui ne se mobilisent pas en permanence, tels doivent être les grands axes que doit s’assigner une politique de développement au Maroc.

Pour réaliser cet ensemble d’objectifs, la suppression des facteurs de blocage constitue l’une des conditions sine qua non à tout développement économique durable et réussi.

Il est grand temps d’engager sérieusement la restructuration économique efficace et de valoriser les ressources humaines marocaines, car « il n’y a de richesse que d’hommes »affirma jean BODIN au XVIème siècle.

Pour citer ce mémoire (mémoire de master, thèse, PFE,...) :
Université 🏫: Université Moulay Ismail - Faculté des sciences juridique
Auteur·trice·s 🎓:
Mémoire de fin d'études

Mémoire de fin d'études
Année de soutenance 📅: économiques et sociales
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