Conséquences de la crise immobilière sur l’emploi européen

Les conséquences de la crise immobilière sur l’économie et l’emploi européen

La crise financière n’a pas touché seulement les institutions financières et le secteur immobilier, mais leur influence a touché aussi les pouvoirs publics à tous les niveaux, les entreprises et l’emploi à la santé et à l’éducation.

Dans la zone Euro[1], le taux de chômage était de 8%en Décembre 2008, supérieur de 0.1 point de pourcentage à celui de l’année précédente à cause de licenciement et de la diminution du taux d’investissement.

Dans tous les grands pays Européens, une véritable crise de confiance s’est installée dans le chef des entreprises et des consommateurs. Les indicateurs prospectifs de l’OCDE et de la commission européenne sont en chute libre depuis la fin de l’été 2008. L’indicateur du climat économique de la commission se situe en février 2009 à son plus bas niveau depuis 1985.

[1] www.diploweb.com

Quand aux indicateurs avancés de l’OCDE, ils indiquent en ce début d’année des niveaux de ralentissement économique jamais atteints depuis les années 1970 dans l’ensemble de la zone OCDE.

Les ménages et les entreprises anticipent de plus une période prolongée de perspectives médiocres en matière d’emplois, de ventes et de bénéfices. En conséquence, dans un premier temps les ménages réduisent leur consommation, notamment de biens durables, et les entreprises limitent leurs investissements.

Dans un second temps, le contexte de déprime et d’incertitude économique et financière agit négativement sur les anticipations des entreprises et des ménages quoi sont incité d’attendre des jours meilleurs avant d’entreprendre de nouveaux projets d’investissement et de consommation.

Las chiffres clefs des quelques pays de la zone Euro :

Source : FMI, banque mondiale, ONU (préversion FMI, Novembre 2008/janvier2009)